Brujeria - Matando Güeros
Chronique
Brujeria Matando Güeros
Si l'essence même du black et du doom est de proposer une musique dure et rarement entraînante, le grind et le death peuvent être considérés comme les pendants "festifs" du metal extreme. Ce premier album du combo mexicain en est le parfait exemple.
Le groupe délivre un death/grind old-school plutôt basique : chaque chanson repose sur un nombre limité de riffs, et les structures sont classiques (intro, couplet, pre-refrain, refrain, couplet, etc...). De plus, la production est volotairement loin d'être excellente, même si elle est tout à fait supportable et convient bien à la musique : la guitare n'est pas très puissante, avec un son granuleux qui rappelle celui des premiers groupes de death suédois ; les basses sont grasses, la voix étouffée et légèrement en retrait, la batterie sonne très naturelle... Bref, ca se veut underground, et ca donne une petite ambiance rock'n'roll bien sympathique.
Les chansons sont (presque) toutes très entraînantes, de vrais hits death/grind ! Que ce soit sous son aspect le plus lourd ("Matando Gueros", "Narcos - Sátanicos") ou plus speed ("Leyes Narcos", "Cruza La Frontera"), Brujeria réussit parfaitement le pari d'être bourrin et accrocheur à la fois. Les petits morceaux de punk/crust apportant avec eux une énergie et un rythme propres au vieux grind. Le chant en espagnol est surprenant et apporte des sonorités intéressantes, que l'on est pas habitué à entendre dans le metal extreme.
Les paroles, criées d'une voix étouffée mais néanmoins puissante, sont débiles (donc marrantes pour ceux qui comprennent, evidemment) et participent aux délires "narco-sataniques" du groupe : les thèmes récurrents sont Satan, la drogue et son traffic, les putes, le meurtre à la machette...
Au final, il s'agit là d'un bon album de bourrin, pas vraiment ultra-original, mais avec un je-ne-sais-quoi qui rends le tout agréable à écouter. On regrettera juste sa courte durée, amplifiée par la moindre qualité des morceaux qui le cloturent...
A consommer quand même avec une certaine modération.
| Xolotl 22 Avril 2004 - 2458 lectures |
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13 COMMENTAIRE(S)
citer | bon groupe que feu brujeria avec le rumeur bien trouvé de truand. Mais groupe qui n'a pas trop eu l'oreille de public dommage. Mais maintent Dino Cazares prend son pied dans son tout nouveau groupe Asesino qui est plus métal que son prédécesseur alors bonne chance à nouveau groupe de death metal qui assure. De plus avec une reprise de Slayer ça commence bien. |
citer | kebab (invité) 31/05/2005 18:02 | | Dino n'y joues plus dedans depuis cette anné il monte un autre groupe avec nick baker puis il se concentre aussi sur asesino (un autre groupe gring latino zvec tony campos de static-x)!! |
citer | De ce groupe je vous conseil "Brujerizmo", le dernier en date. C une tuerie! |
citer | Juan Brujo j'ai entendu dire qu'il jouait dans un autre groupe. Mais je me souviens plus du nom...
Et evidemment, lorsque j'emploie le mot "festif" ca reste relatif. Comparée à celle du black, la démarche personelle qui consiste à faire du death est plus souvent positive (après, ya toujours des exemple et contre-exemples).
Puis quand tu vas à un concert de death/grind, c'est plus souvent pour t'éclater (pogo, slam, pit, etc)... je suis pas sûr que cette attitude convienne à l'ambiance d'un show de black/doom. |
citer | le chanteur il est inconnu au bataillon, et il s'appelle Juan Brujo (ou du moins c'est ce qu'il ya marqué dans le livret) |
citer | c sur qu'entre Morbid Angel et Grosnibard, y'a une légere différence niveau coté festif |
citer | pingu sanguinaire 22/04/2004 | | un cd fort sympathique effectivement. par contre autant brujeria peut faire une musique "festive" (écoutez donc pititis te invoco pour vous en convaincre), autant je sais pas vraiment si le grind et le death peuvent vraiment etre appelé "pendants "festifs" du metal extreme", et c'est pas les exemples qui manquent. |
citer | et le chanteur ds tout ça c'était qui? |
citer | récemmet Billy Gould a été remplacé par Shane Embury de Napalm Death, et je me demande si y'avait pas Jesse Pintado, toujours de ND, qui jouait dedans, aussi... |
citer | Ya aussi Billy Gould (Faith No More).
Et Nick Barker (Dimmu Borgir) a remplacé Raymond suite au split de FF. |
citer | Raymond et Dino de Fear Factory c certain, sinon les autres j'avais entendu parler de membres de Napalm Death et de Dimmu Borgir, mais je n'en suis plus très sur... |
citer | Un groupe excellent pour s'initier au death/grind sans être dégoûté. Avis aux non-amateurs !
Et je n'ai pas cru bon de rappeller qui jouait dans ce groupe... secret de polichinelle. |
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13 COMMENTAIRE(S)
18/07/2005 1:12
31/05/2005 18:02
09/05/2004
22/04/2004
Et evidemment, lorsque j'emploie le mot "festif" ca reste relatif. Comparée à celle du black, la démarche personelle qui consiste à faire du death est plus souvent positive (après, ya toujours des exemple et contre-exemples).
Puis quand tu vas à un concert de death/grind, c'est plus souvent pour t'éclater (pogo, slam, pit, etc)... je suis pas sûr que cette attitude convienne à l'ambiance d'un show de black/doom.
22/04/2004
22/04/2004
22/04/2004
22/04/2004
22/04/2004
22/04/2004
22/04/2004
Et Nick Barker (Dimmu Borgir) a remplacé Raymond suite au split de FF.
22/04/2004
22/04/2004
Et je n'ai pas cru bon de rappeller qui jouait dans ce groupe... secret de polichinelle.