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Obscura - Omnivium

Chronique

Obscura Omnivium
Attention, le contenu de cette chronique ne reflète que l'avis de son rédacteur, et n'engage pas la responsabilité de Thrashocore, ses dirigeants, ses actionnaires et ses ayants-droit. Toute réclamation concernant cette publication, toute lettre d'insulte et tout colis piégé est à envoyer directement à Chris, après tout, c'est lui qui est à l'origine de tout ça.

Souvenez-vous, la chronique de Cosmogenesis a maqué un tournant dans l'histoire de Thrashocore, notre beau webzine au poil soyeux qui est à la pointe en matière de death technique depuis que votre serviteur a rejoint ses rangs. C'était en effet la première fois qu'un extrait d'une de nos chroniques figurait sur un sticker promotionnel de la version française d'un cd, joie un peu entachée par le fait que la phrase en question était une pure invention d'un chargé de comm' probablement défoncé au schnaps et qui n'avait rien trouvé de mieux que de mal orthographier le nom de Thrashocore. On pouvait donc y lire « Le meilleur album de métal de l'année – Trashcore webzine », ce qui était plutôt cocasse sachant que je n'écris jamais metal avec un accent et que je m'avance rarement à faire des conjectures hasardeuses sur notre bilan annuel alors que février ne touche même pas à sa fin. Mais le temps aura au moins donné raison à cette prophétie éthylisée, puisque Cosmogenesis a été littéralement plébiscité par la rédaction et nos lecteurs, et à juste titre puisqu'il a marqué un retour en force du véritable death technique à l'ancienne, aussi efficace et direct que mélodique et accessible. Et bien cette fois-ci, aucune raison de mal orthographier Thrashocore : je peux vous garantir que je ne figurerai pas sur le sticker.

Je ne vous laisse pas dans l'expectative plus longtemps car vous le savez si vous lisez notre forum, Omnivium, le troisième album de nos camarades d'outre-Rhin est pour moi une véritable déception. Mais qui dit déception ne dit pas forcément mauvaise qualité, et gardez à l'esprit tout au long de cette chronique que d'aucuns pourraient juger assassine que cet album est très loin d'être mauvais, il est même par bien des aspects excellent, voire exceptionnel. Non, Omnivium n'est « que » décevant car, bien que partant des mêmes bases, il n'arrive jamais à retrouver la grâce naturelle de Cosmogenesis. Le trio Thesseling/Muenzner/Grossmann entourant Kummerer abat toujours un travail considérable, Obscura a toujours ces accents de death technique à la fois rétro et extrêmement travaillé, l'enchaînement des riffs est toujours aussi naturel, les solos sont délectables, la basse est encore une fois le joyau de cet album... Bref, a priori, pas de quoi déverser mon fiel légendaire sur un groupe que j'ai, et à juste titre, encensé au même titre que la plupart de mes confrères rédacteurs du net – incluant même certains sachant de quoi ils parlent – il y a de cela à peine plus de deux ans. Mais si les lieux semblent toujours aussi beaux et que l'état de sortie est impeccable, il faut dévisser la tuyauterie et ressortir les photos du précédent locataire pour se rendre compte qu'il y a bel et bien un vice caché.
Que pouvait-on objectivement reprocher à Cosmogenesis ? Pas grand chose, hormis une légère propension à la redondance, une digestion pas tout à fait complète de ses influences les plus évidentes (le parfait Individual Thought Patterns en tête) et un mixage peut être un poil déséquilibré au profit de la basse. Qu'à cela ne tienne, Obscura a bien pris en compte ces quelques critiques, et en plus de revenir avec une production en béton armé totalement irréprochable, Omnivium est imprégné du maître mot qui fonde toute sa logique : diversité. Finies les comparaisons incessantes avec Death et Cynic, même si les Allemands font toujours dans le death technique véloce et ultra mélodique, les tempos sont désormais plus variés, et par « variés » il faut comprendre alternativement « vachement plus lent » ou « contrastés au sein d'un même titre », puisque si le pachydermique « Ocean Gateways » ne décolle jamais, un titre comme « Velocity » ne conserve quant à lui jamais le même débit de notes plus de vingt secondes de suite. Même Kummerer a décidé de plus varier ses vocaux, démontrant des capacités impressionnantes aussi bien dans son chant extrême de toujours très haute qualité que dans ses voix claires qu'il expérimente désormais beaucoup plus, au risque de déplaire aux moins tolérants d'entre nous. Et c'est exactement ce qui se produit.

En voulant à tout prix éviter d'emprunter le même chemin que son prédécesseur, Omnivium n'en hérite pas du trait principal : son efficacité. Alors que Cosmogenesis, en mettant constamment en avant ses racines death metal était d'un entrain perpétuel, ce nouvel opus peine fortement à entretenir l'envie de headbanguer passés ses deux meilleurs titres, « Septuagint » et « Vortex Omnivium ». Cette fois-ci Obscura se perd dans des considérations plus expérimentales : on pense aux incessantes arpèges disgracieuses du passable « Velocity », ou plus simplement à une visée nouvelle et plus bassement terre à terre qui tombe complètement à plat, comme le riff d'intro de « A Transcendental Serenade » ou cette horreur de « Ocean Gateways ». J'étais à mille lieues de m'imaginer, avant d'écouter ce titre, que les Allemands pourraient verser dans ce genre de rythmique horriblement bas de gamme, à la lourdeur à ce point démesurée qu'elle n'en est même pas contrebalancée d'une mélodie correcte et à l'intérêt rythmique tellement inexistant qu'il n'en fera même pas mouiller les amoureuses du djent. Je n'ose évoquer le nom du groupe français auquel je me réfère bien trop souvent comme synonyme de médiocrité, je vais donc reprendre une comparaison tout à fait justifiée avec « Where The Slime Live » de Morbid Angel. Oui, le seul titre raté de la carrière de l'ange morbide, un gros vide qui n'arrive même pas à groover correctement et qui n'a rien d'autre que la voix de celui-qui-les-a-vu pour le maintenir à flow (attention, ceci est un jeu de mots). Voilà vers quoi Obscura a décidé de diversifier son style, le death metal dans ce qu'il a de plus médiocre et facile ; un comble quand toute la promotion du groupe est basée sur le renouveau du death technique. Cela passerait si seul « Ocean Gateways » – dont il n'y a presque rien à sauver hormis le pont qui précède un solo effroyablement chiant – était aussi insupportable, mais le problème c'est qu'à partir de cet instant chaque titre de l'album dévoilera avec une jubilation malsaine digne du pire exhibitionniste vétéran de guerre son moment de laideur caractéristique, en étant souvent mis en avant par des arrangements les plus bas (tant dans l'instrumentation que dans la voix) possibles, voire par l'absence des subtilités qui enrobent habituellement presque tous les riffs du groupe.

On pourrait alors penser que la cohérence et l'efficacité perdues sont compensées par un travail de composition plus minutieux, un souci plus grand accordé au détail et une démarche ancrée dans une mouvance plus progressive. Et bien ce n'est pas le cas : bien que Omnivium donne une impression de complexité à l'auditeur peu attentif il suffit là encore de le comparer avec son prédécesseur pour comprendre qu'il procède d'une logique complètement différente. Le leitmotiv de Cosmogenesis était simple : des structures simples sur lesquelles viennent se greffer des riffs relativement compliqués, à la manière de ce qu'a toujours fait Death par exemple. Ce nouvel opus ne reprend pas cette recette éprouvée et tente, parfois avec succès comme sur « Celestial Spheres », de rendre sa structure moins intuitive, sans toutefois en arriver à des extrémités à la Theory In Practice. Effort qui serait louable en soi si les riffs ne donnaient pas aussi souvent l'impression d'être bêtement divisés en deux : le rythmique et le mélodique. C'est à se demander, quand on écoute « Prismal Dawn » ou « Revum » si l'on parle bien du groupe qui a composé des titres comme « Universe Momentum » ou « Cosmogenesis ». Heureusement ce n'est pas constant, mais la simplification des riffs n'est que rarement compensée par des trouvailles structurelles ou des moments de grâce d'un des quatre musiciens.
Et en plus des rythmiques ignobles que j'évoquais précédemment, un autre élément participe de ce sentiment de simplification de la musique de nos camarades germaniques : les arrangements, qui s'avèrent être soit assez redondants (comptez le nombre de fois où une guitare en arpèges créée seule la mélodie, c'est impressionnant) soit un peu faciles par rapport à ce à quoi le groupe nous avait habitué. Où sont passés en effet les merveilleux accords slidés de Thesseling qui faisaient tout le sel de « Anticosmic Overload » ou de « Incarnated » ? Même Muenzner, pourtant irréprochable sur Cosmogenesis – où le meilleur solo est tout de même à mettre au crédit du génial Ron Jarzombek – se perd dans des solos disgracieux sur « Ocean Gateways » ou pire, sur « Velocity », alors qu'il s'essaye à une technique de tapping à huit doigts audacieuse qui n'apporte strictement rien hormis une pointe de vitesse d'autant moins appréciable que la mélodie est ratée. Si vous vous attendiez à un plan de tapping avec un éclair de génie créatif à la Mithras vous repasserez, Muenzner n'a définitivement pas la vision de Leon Macey. Sur Omnivium il n'y a en fait que Grossmann qui apporte plus de subtilité dans son jeu qu'auparavant, bien aidé par les variations et les changements de tempo qui sont désormais bien plus nombreux. Il est juste dommage que, comme Kummerer, on ait l'impression que ses gimmicks prennent le pas sur son inventivité, tant ils me paraissent faire tous deux faire la même chose à chaque accélération, à tort la plupart du temps.
Car oui, j'oubliais dans ma longue liste de griefs cette sale manie que semble avoir Obscura de ne pas pouvoir se défaire de gimmicks de composition : chaque accélération, chaque reprise ou presque a le même impact, et les variations sont anticipables dès la première écoute pour peu que l'on ait suffisamment assimilé Cosmogenesis. Ce qui paraissait auparavant être un hommage à la norme du death technique commence à sentir quelque peu l'absence de prise de risque, et ce alors même que la diversification des sonorités du groupe plaiderait en faveur d'un renouvellement que l'on ne ressent pas malgré son évidence.

Et c'est là le véritable malheur de Omnivium : alors qu'on imaginait aisément Obscura s'engouffrer dans une voie plus progressive, en poursuivant sa route sur les pas des derniers Death, de Cynic, de Atheist, voire de groupes comme Blotted Science ou Exivious, c'est vers la simplification et le death metal presque bas du front que le groupe élargit son horizon. Pourtant ce nouvel album parvient parfois à innover, conserver son impact et son incroyable travail mélodique ; on pense particulièrement à la fin de « Prismal Dawn », l'approche harmonique atypique de « Celestial Spheres », la construction de « A Transcendental Serenade » et surtout la merveilleuse progression au milieu de « Vortex Omnivium », qui marquent toutes un pas intelligent dans l'évolution de Obscura. Savoir que le groupe peut avoir de pareilles inspirations qui confinent au génie me rend un titre comme « Ocean Gateways » encore plus insupportable, et le grand écart stylistique ne passe vraiment pas quand on alterne ainsi le talent et la facilité. Il est dommage de constater que Omnivium est un album de death technique qui oublie tour à tour d'être du death metal et d'être mélodique, là où la force du groupe (et du death technique en général) est de réunir les deux en même temps !
Il n'en reste pas moins que la patte Obscura est bien là, que la plupart des phrases mélodiques sont superbes, que l'agencement des plans de chaque musicien est aussi naturel que délectable et qu'au final Omnivium est un très bon album – il est même encore meilleur quand on saute la piste 3. Mais Cosmogenesis lui est supérieur en tous points quand, comme moi, vous attendez un véritable album de death technique, et pas cet ersatz de death-technique-progressif-mais-aussi-un-peu-lourd-quand-même qui a le cul entre deux chaises et chute lourdement alors même qu'il vient d'inviter l'excellence au restaurant du coin pour se remémorer le bon vieux temps sans se rendre compte qu'il venait de passer la porte d'un fast food au lieu de celle d'un trois étoiles. Il faudrait vraiment méconnaître la profondeur et la qualité de cette scène pour prétendre que ce nouvel essai d'Obscura en est un des meilleurs représentants. Si j'étais mesquin, j'évoquerais pour expliquer cette contreperformance l'incompatibilité des contrats des labels qui obligent les groupes à sortir un album tous les deux ans avec le processus de composition d'une musique aussi travaillée. Le temps du contrat n'est pas celui du death technique, et il n'est pas rare de voir des formations talentueuses partir en roue libre après un premier essai qui a mis du temps à parvenir à maturité et un second écrit dans la précipitation imposée par une stipulation contractuelle. Omnivium est l'archétype de l'album sorti un peu trop vite et que le groupe, sans toutefois le renier, regrettera de ne pas avoir pu finaliser dans ses futures interviews. En attendant, la machine promotionnelle fonctionne à plein régime, le monde du metal extême s'enthousiasme à nouveau pour ces Allemands qui savent si bien faire du death technique en oubliant un peu vite que leur véritable chef d'œuvre est – pour l'instant – derrière eux (tiens j'ai déjà l'impression d'avoir dit ça d'un autre groupe...). La différence c'est que cette fois-ci, je me demande vraiment comment les chargés de promotion de Relapse vont réussir à me faire dire que Omnivium est l'album de l'année...

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23 COMMENTAIRE(S)

Neuro citer
Neuro
12/09/2015 11:39
Le solo de "Velocity" ça doit être l'exemple type de la technicité vaine.
Leprosy citer
Leprosy
17/08/2011 21:13
note: 9/10
Un très bon album dans le haut du panier des dernières sorties Death Technique. Après moult écoute je confirme ton constat. Vraiment supris de la 3eme piste (Ocean Gateways) après deux songs énorme (Septuagint juste anthologique avec son intro à la battery) la descente est difficile. Mais la suite est quand meme une sacré demonstration technique (la fin de "A Transcendental Serenade" est quand meme assez énorme tout comme "Aevum" quel intro limite black par instant !) . Par contre je ne rejoint pas ton analyse concernant les contrats des editeurs, la majorité des groupes ces dernières années sortent un albums tous les deux ans par contre dans les 90"s on etait presque à une sortie par an (Death avec Spiritual Healing en 90 et Human en 91 ou encore Morbid Angel avec une qualité et une recherche de nouveauté toujours presente), je pense justement que l'envie est là, bien présente et sincère, il y a quand meme un travail de composition remarquable. Un album donné dans l'urgence à une maison de disque est bien souvent une bouse (pour exemple je citerai les bouse de Deathcore ou Metalcore qui sortent systematiquement 2 semaines avant le début des Fests d'été...)
LostSon citer
LostSon
16/06/2011 17:31
note: 8.5/10
Tain mais les 2 dernières minutes de "A transcendental serenade" sont juste enormes.
Les deux minutes de l'année 2011 tiens :O
Surt citer
Surt
14/05/2011 13:43
note: 7/10
Il m'en aura fallu des écoutes pour me faire un avis définitif... a priori pas super emballé en fait je trouve cet album bon même si il ne répond pas tout à fait, à mon avis, à ce qu'on était en droit d'attendre d'eux après l'ultime Cosmogenesis.
Jotun35 citer
Jotun35
07/05/2011 02:11
note: 8.5/10
von_yaourt a écrit : Comme si c'était la première fois qu'on était pas d'accord Jotun ! Mr Green Héhé ! On arrive tout de même à tomber d'accord sur le bilan global de l'album : il est moins bon que Cosmogenesis, mais très bon quand même. Cela dit on ne l'aime pas pour les mêmes raisons. ^^ Perso c'est le sweeping abusif à la Origin qui m'emmerde profondément (ça passe bien en concert, mais sur CD c'est juste pénible) ainsi que le blast non-stop digne d'un macaque trépané (genre Tim Yeung : zéro groove Gros sourire )... Mais ça va, Obscura n'en est pas encore là et je doute qu'ils y soient jamais. Cela dit je n'aurais pas non plus craché sur un truc un peu plus progressif, mais surement pas comme "Celestial Spheres" que je trouve indigeste et limite kitsch avec sa branlette néo-classique (d'ailleurs la reprise "Concerto" est tout bonnement HORRIBLE ! Mais sérieusement, y'a des gens pour aimer ça ?).

Edit : Ah ! Et personnellement les lignes de basses me font bien moins triper que sur le précédent... j'ai presque l'impression que le feeling jazzy s'est effacé (tant à la basse qu'à la batterie).
von_yaourt citer
von_yaourt
05/05/2011 19:08
note: 7/10
LostSon a écrit : von_yaourt a écrit : Comme si c'était la première fois qu'on était pas d'accord Jotun ! Mr Green D'ou vient cette aversion pour les titres mid-tempo et sans blast beats ? :O

C'est vrai que c'est souvent le cas mais ce ne sont pas ces critères là qui rentrent en compte dans mes goûts : il me faut de la mélodie et de l'énergie, un point c'est tout. Et comme ce n'est pas ce qui prédomine à l'heure actuelle dans les mid-tempo forcément on a l'impression que je n'aime pas ça. Mais il y a beaucoup de titres mid-tempo que j'apprécie, "Invocation Of The Continual One" en tête pour rester dans le giron de l'ange morbide.
LostSon citer
LostSon
05/05/2011 18:21
note: 8.5/10
von_yaourt a écrit : Comme si c'était la première fois qu'on était pas d'accord Jotun ! Mr Green
D'ou vient cette aversion pour les titres mid-tempo et sans blast beats ? :O
von_yaourt citer
von_yaourt
05/05/2011 16:24
note: 7/10
Comme si c'était la première fois qu'on était pas d'accord Jotun ! Mr Green
Jotun35 citer
Jotun35
05/05/2011 16:11
note: 8.5/10
"la phrase en question était une pure invention d'un chargé de comm' probablement défoncé au schnaps [...] on pense aux incessantes arpèges disgracieuses du passable « Velocity », ou plus simplement à une visée nouvelle et plus bassement terre à terre qui tombe complètement à plat, comme le riff d'intro de « A Transcendental Serenade »[...] « Where The Slime Live » de Morbid Angel. Oui, le seul titre raté de la carrière de l'ange morbide[...] C'est à se demander, quand on écoute « Prismal Dawn » ou « Aevum »(!!!) si l'on parle bien du groupe qui a composé des titres comme « Universe Momentum » ou « Cosmogenesis ». "

... Il n'y a pas que le chargé de comm' qui est défoncé au schnaps apparemment ! :P
Where The Slime Live est énorme et Aevum est juste monumentale (cette accélération au début ! Woha)... Mais à part cela je suis tout de même d'accord sur le fond : Obscura a complexifié son propos et finalement l'album n'est peut-être pas aussi bon que le précédent. J'ajouterais même que ça manque un peu de prise de risque par moment, mis à part sur "Ocean Gateways".
Keyser citer
Keyser
05/05/2011 13:22
note: 8.5/10
Chris a écrit : Moi je l'aime bien cet album, y compris "Ocean Gateways" Sourire Evidemment, ce titre relativement simple en comparaison du reste tranche un peu, mais pour moi ça passe. Encore une victoire d'Obscura, et le quasi instrumental "A Transcendental Serenade" est absolument magistral Hail

Je rejoins le patron sur "Ocean Gateways", le "Where The Slime Lives" du groupe. J'aime beaucoup ce titre rampant et lourd qui tranche avec le reste beaucoup plus rapide et mélodique.
Chri$ citer
Chri$
05/05/2011 12:10
note: 8/10
Moi je l'aime bien cet album, y compris "Ocean Gateways" Sourire Evidemment, ce titre relativement simple en comparaison du reste tranche un peu, mais pour moi ça passe. Encore une victoire d'Obscura, et le quasi instrumental "A Transcendental Serenade" est absolument magistral Hail
getz citer
getz
05/05/2011 10:16
note: 8/10
Très bonne chro von, on ressent bien que tu as décortiqué l'album de long en large avant de le chroniquer (à mille lieux de la chro bâclée de VS par exemple...) Globalement assez d'accord avec toi, même complètement au niveau de Ocean Gateways qui fait vraiment tâche! Je n'ai pas encore assez d'écoute au compteur, mais à part cette foutue piste 3, je trouve dommage que des passages absolument magnifiques (pour moi encore plus travaillé et mélodieux que tout ce qui a pu être fait sur Cosmogenesis, je pense surtout à A Transcendental Serenade et Vortex Omnivium (avec sa ligne de basse magistrale!)) cotoient des moments pauvres et/ou franchement pas très réussis (Ocean Gateways bien sur, le solo de Velocity, entre autres). Néanmoins, Omnivium reste un très bon album, bien supérieur à la moyenne des sorties (quand j'écoute les derniers Decrepit Birth ou Neuraxis par exemple, je me dis que ça aurait pu être bien pire).

Edit: J'oubliais, comme le souligne Keyser, je trouve le chant clair pas du tout réussi car beaucoup trop "trafiqué"...
J'ai omis aussi de dire que la prod est vraiment nickel!
Keyser citer
Keyser
04/05/2011 19:25
note: 8.5/10
Très bon album en ce qui me concerne. Il n'y a que le chant clair vocoder cynic machin plus présent qui me gave un peu. L'effet de surprise n'est plus là mais la qualité des compos si. La grande classe en live aussi!
Invité citer
Seb`.
03/05/2011 19:29
Sauf qu'Origin, c'est pas Decrepit Birth, ni Obscura. Origin, c'est juste ce qui se fait de mieux dans cette scène, donc, aucune crainte à avoir =D
KPM citer
KPM
03/05/2011 19:25
On sait jamais pour Entity... Si tu prends pour exemples 2 groupes qui ont sorti des bombes en 2008/2009, c'est à dire Decrepit Birth et Obscura donc, leurs albums suivants ont été nettement moins bons... J'espère qu'Origin ne nous fera pas le même coup et j'en doute de toute façon.
Invité citer
Seb`.
03/05/2011 19:18
Ok, le sale émoticon.. Je voulais dire 2008 .
Invité citer
Seb`.
03/05/2011 19:16
Jamais été réellement fan d'Obscura mais j'appréciais quand même leur premier album. A la lecture de la phrase de Grossmann qui disait : "Attendez vous à quelque chose de jamais entendu dans le Death Metal", j'me suis dis : Ok la phrase inutile, quoi. Bref, j'avais pas tort. Cet album est comme tu le dis, bon, mais ne vaut pas Cosmogenesis. (J'ai senti une forte influence Spawn Of Possessionienne dessus,(pour quelque chose de jamais entendu, cherchez l'erreur.. Sauf que SOP reste largement supèrieur).

Allez, t'inquiète pas va, tu le chroniqueras sûrement d'ici peu l'album de l'année. Indices : C'est un groupe américain. Ils ont déjà sorti 4 albums. Leur dernier album en date était déjà l'album de l'année de la sortie de l'album. (200Cool Leur nouvel album sort le 10 Juin. Alors, langue au chat ? Ok, je le donne : ORIGIN =D
LostSon citer
LostSon
02/05/2011 23:41
note: 8.5/10
Encore un très bon album de la part du groupe, j'ai du mal à comprendre vos critiques pour le coup.
Techniquement c'est toujours aussi excellent.
Barak citer
Barak
02/05/2011 20:23
note: 7.5/10
Bon album, c'est sûr, mais qui manque de fluidité pour se hisser au niveau du précédent. A voir sur scène ce qu'il rend maintenant.
Invité citer
Le_Greco
02/05/2011 17:55
Album surprenant mais comme le dit M. yaourt décevant. Dès les premières notes de cet album, le changement se fait sentir. Personnellement, un élément qui m'agace dans c'est album est le son de la batterie. Sérieusement, c'est comme si Hannes Grossmann jouait sur des protèges-tibias: le son est sec et sans puissance comparé à Cosmogenesis.
NightSoul citer
NightSoul
02/05/2011 17:39
note: 8/10
Beaucoup aimer cet album mais je ne retrouve pas ces ambiances et ce côté jazzy qui a fait de Cosmogenesis mon meilleur album de 2009.
Y a des titres vraiment énormes comme Vortex Omnivium (c'te lead de basse), Prismal Dawn ou Velocity, le reste est plus ou moins bon mais on est loin de l'homogénéité en terme de qualité du précédent album.
Et puis terminer cet album par une reprise de Cacophony, franchement ça fait grosse grosse tâche... Le côté néoclassique par endroit sur l'album passe pas super bien chez moi d'ailleurs.

Un très bon album mais qui souffre de la comparaison avec son prédécesseur et dont personnellement, j'attendais sûrement un peu trop...
supersinep citer
supersinep
02/05/2011 17:25
en plus ce sticker ne vous a pas du tout aidés apparemment, puisqu'en tapant "Thrashcore Webzine" dans google, thrashocore n'apparaît jamais (à part si quelqu'un a écrit "trashcore" sur la page). pwned
Thomas Johansson citer
Thomas Johansson
02/05/2011 16:01
note: 7/10
Un album qui m'a assez vite gonflé même si presque chaque titre contient au moins un passage intéressant (à l'exception des banales pistes 7 et 9). "Omnivium" marche bien lorsque Obscura sort un peu des sentiers battus ("Ocean Gateways" que je trouve franchement appréciable, en bon gros fan de "Domination" que je suis) mais s'affaiblit dès que le groupe joue trop sur ses acquis. Beaucoup trop de titres donnent le sentiment d'un copier/coller de "Universe Momentum" en moins frais et les quelques prises de risque type chant clair n'apportent pas grand chose. Reste d'excellents solis et un instrumental qui vaudrait quelques louanges s'il ne donnait pas dans la repompe du motif mélodique de "Alison Hell" (Annihilator).

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Obscura
Death Technique
2011 - Relapse Records
notes
Chroniqueur : 7/10
Lecteurs : (32)  7.97/10
Webzines : (30)  8.34/10

plus d'infos sur
Obscura
Obscura
Death technique mélodique - 2002 - Allemagne
  

tracklist
01.   Septuagint
02.   Vortex Omnivium
03.   Ocean Gateways
04.   Euclidean Elements
05.   Prismal Dawn
06.   Celestial Spheres
07.   Velocity
08.   A Transcendental Serenade
09.   Aevum

Durée : 54:15

line up
parution
29 Mars 2011

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