Diabulus In Musica - The Wanderer
Chronique
Diabulus In Musica The Wanderer
Il n'y a décidément que Napalm Records pour nous dénicher ce genre de formations. De l'espagnol gothique élevé à la scandinave, avouez que ça ne court pas les rues. Pourtant, derrière un nom aussi énigmatique que peu engageant, Diabulus In Musica compte bien se trouver une place dans le monde impitoyable de la scène gothique avec ce deuxième album intitulé "The Wanderer", faisant suite à "Secrets" sorti deux ans plus tôt qui laissait apparemment entrevoir un certain potentiel. En ce qui me concerne (et comme beaucoup d'entre vous je pense), cette cuvée 2012 sera avant tout une découverte et pour moi, pas des meilleures.
On ne pourra pas reprocher à nos amis espagnols de ne pas tout faire pour exister dans le sens où leur musique tente une approche pas si commune. A l'image du premier véritable titre "Ex Nihilo", leur style mélange power metal et metal gothique à la sauce symphonique, un peu comme si Tristania ou Trail Of Tears avaient embauché l'ex-chanteuse de Nightwish, Tarja (qu'on ne présente plus). Contrairement à beaucoup de formations, Diabulus In Musica a eu la bonne idée de durcir le propos avec de nombreuses accélérations et la présence de growls de bon aloi qui s'accordent à merveille avec le chant lyrique de Zuberoa Aznárez. Cette dernière s'en sort d'ailleurs plutôt bien techniquement ; on aurait juste pu espérer un peu plus de sensibilité. Quoiqu'il en soit, aidé par une production très incisive, le groupe lache ses guitares et on ne s'en plaindra pas, se laissant aller à des délires heavy Bodomesques ("Blazing a Trail") voir même quelques blasts ("No Time for Repentance (Lamentatio)"). On trouve également quelques expérimentations électroniques comme sur l'intro de "Sceneries of Hope", aussi ostentatoires que parfaitement assumées dont le résultat intéressant aurait mérité d'être creusé.
"The Wanderer" mise beaucoup sur l'atmosphère. Malheureusement, si Tristania et Nighwish offrent un mélange prometteur pour la base, s'inspirer d'un Sirenia pour l'ambiance fait un peu tâche. Tout au long de ces douze titres, le combo nous inflige un décor épique en carton avec instrumentations Bomtempi© et choeurs tragiquement faussement tragiques. Malgré de solides compositions, des refrains et des mélodies agréables emprunts d'une certaine fraicheur, on retombe systématiquement dans un discours lourdingue alors qu'on sent un groupe capable de bien plus de subtilité ("The Wanderer"). De ces 55 minutes, je n'en ai pas retenu grand chose, si ce n'est un gros potentiel gâché par des maladresses qui rendent l'album indigeste au possible. Dommage.
| Dead 25 Février 2012 - 1686 lectures |
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