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Spawn Of Possession - Incurso

Chronique

Spawn Of Possession Incurso
En presque cinq années de bons et loyaux services à ce qui est devenu depuis que je l'ai rejoint le meilleur webzine metal de France et de Navarre, jamais je n'avais autant fait tourner un cd promo dans ma platine avant de le chroniquer, puisqu'à l'heure où j'écris ces lignes je ne suis pas loin d'avoir écouté Incurso pour la quarantième fois. Bien sûr, je me doutais qu'il allait falloir quelques essais pour être en mesure de me faire un avis définitif sur le nouvel album de Spawn Of Possession, les six années séparant ce nouvel album de l'excellent Noctambulant ayant laissé à Bryssling, tête pensante du groupe Suédois, le temps de composer une cinquantaine de minutes d'un brutal death toujours aussi technique, retors et virevoltant qu'il est dense – en notes par seconde comme en changements de rythme. Alors je l'ai écouté, écouté encore pour apprendre au bout de longues heures à anticiper la survenance de ces mélodies subtiles, ces accélérations fulgurantes et ces vocaux supersoniques, afin de me laisser savourer l'album dans son intégralité sans même y penser. J'ai même attendu de recevoir la semaine dernière le pressage définitif de l'album, Relapse étant l'un des derniers labels au monde avec lequel il est agréable de collaborer, là où les autres nous laissent du mp3 bas de gamme si l'on veut participer à cette course idiote à la primauté de la chronique à laquelle semblent se livrer quelques webzines étrangers. Grand bien m'en a pris d'ailleurs puisque le promo d'origine était amputé de « Deus Avertat », ce qui en dit long sur le sérieux de ceux qui s'amusent à parler d'albums qu'ils n'ont même pas écoutés en entier. C'est pourquoi sur Thrashocore on prend notre temps pour vous parler sérieusement de notre passion commune, chers lecteurs, car on est comme ça : on vous doit plus que la musique. Et si avec des slogans pompeux comme ça vous n'êtes pas convaincus de la rigueur de la démarche, je ne peux plus rien pour vous.

Malgré six années de silence, le style de Spawn Of Possession, ce brutal death technique très sombre, mais aux influences d'un classique noble prononcées – notamment par les périodes romantique et moderne, que tout amateur de musique mort depuis suffisamment longtemps se devrait de connaître – est reconnaissable dès les premières notes de « Abodement », intro dans la droite lignée de ce que le groupe a pu proposer sur Noctambulant. Il y a pourtant eu les changements de line-up, les allers et retours de vocalistes pour qu'au final ce soit Dennis Röndum qui reprenne le micro au plus grand bonheur des fans qui redoutaient les possibles errements de Chalky, l'arrivée à la batterie de Henrik Schönström que l'on n'avait plus entendu depuis 2006 et le Warnaments de Torchbearer , et la pige que l'on espère longue du bassiste mercenaire Erlend Caspersen (encore meilleur ici que sur Of What's To Come et Anatomize) ; bref malgré de profonds remaniements, Incurso pourrait être identifié comme du Spawn Of Possession même par un sourd, voire un fan de néo metal, qui par nature conjugue la première tare à une déficience mentale sévère. Que tous les fans de Spawn Of Possession se rassurent, s'il y a bien du changement chez les Suédois, la philosophie de Jonas Bryssling, qui a une fois de plus tout composé, n'a pas changé d'un iota et le groupe évolue toujours à la marge du brutal death technique grâce à des riffs virevoltants qui s'enchaînent plus rapidement qu'un masochiste au radiateur du club cuir & moustache. La musique du groupe est donc toujours aussi complexe, tant au niveau des rythmes si changeants que des phrases mélodiques, atypiques même au sein du brutal death technique ; et pourtant le rendu est très efficace, le refrain de « Spiritual Deception » en devenant même catchy – un adjectif que l'on n'utilisera pas souvent pour qualifier les compositions de Spawn Of Possession.
Si la recette demeure globalement la même que sur les deux premiers albums, Incurso apporte pourtant son lot de plaisantes nouveautés : le nouveau batteur a un jeu encore plus impressionnant, plus étoffé et varié que celui de Röndum tout en étant moins porté sur le matraquage de la caisse claire que lui, faisant de la batterie, qui était clairement un des points légèrement faibles des Suédois, une nouvelle force. C'est exactement la même chose pour la basse, qui a enfin l'occasion de s'exprimer pleinement en s'écartant nettement des lignes de guitare et grâce à un mixage qui lui rend enfin grâce, et l'on peut désormais se délecter de l'énorme travail de Erlend Caspersen, notamment sur « Deus Avertat », tout en louant son audace sur le court solo de basse au milieu de « Apparition ». Du côté des compositions, ce sont tous les passages un peu faciles (c'est un grand mot) comme le début de « Eve Of Contempt » ou les mid-tempos à la « Sour Flow » qui passent à la trappe, ce que certains ne manqueront pas de regretter, car ce nouvel album se veut plus véloce, plus dense et plus hermétique encore que Cabinet, ce qui rompt avec la dynamique un peu plus directe imprimée par un Noctambulant plutôt grand public. Mais c'est là une évolution salvatrice et osée, car Spawn Of Possession n'emprunte pas le chemin de la facilité en proposant à ses fans des titres comme « The Evangelist » ou « Where Angels Go Demons Follow » où la profusion de détails risque de rebuter ceux qui préféraient le style plus intimiste de Noctambulant.

Pourtant je dois le dire, jamais un album de brutal death technique ne m'aura mis une aussi grosse baffe ! Là où Decrepit Birth a sorti une merveille de richesse mélodique avec Diminishing Between Worlds, là où Origin a conçu le rouleau compresseur ultime avec Antithesis, Spawn Of Possession livre avec Incurso une œuvre qui allie avec un talent inégalé la brutalité du death metal le plus sombre et tortueux aux mélodies subtiles et réfléchies du death technique. Redisons-le, Jonas Bryssling est un compositeur hors-pair qui a réussi à parfaitement assimiler les influences les plus diverses pour composer des titres uniques, en faisant montre du génie instinctif propre à Schuldiner comme de la minutie érudite de Jarzombek, pour un résultat que je ne pouvais honnêtement pas imaginer meilleur. Jouant aussi facilement des dissonances de « Bodiless Sleeper » que des harmonisations et des contrepoints, ce nouvel album est une merveille absolue qui renferme des trésors d'inventivité, comme la progression harmonique à 3:40 sur « No Light Spared » ou le refrain de « The Evangelist », dont les presque dix minutes paraissent quelques secondes tant ce titre est phénoménal. Chaque riff fourmille d'idées nouvelles, tous les musiciens apportent perpétuellement leur touche personnelle et tous les titres suivent une courbe de progression impressionnante, rajoutant du détail à un riff déjà dense comme sur « Deus Avertat » ou en amenant de nouvelles harmonisations à des phrases proposées quelques secondes auparavant. Et quand on croit avoir fait le tour de la question, ce sont de superbes solos qui viennent nous ravir, surtout que les quelques apparitions de Muenzner sur « Spiritual Deception » et « Apparition » sont au moins aussi intéressantes que son travail sur Cosmogenesis, ce dont on ne peut que se réjouir après ses quelques errements récents.
Certes, Incurso est un album complexe et particulièrement difficile à interpréter, mais ce n'est pas tant le niveau technique ni la vitesse d'exécution qui impressionnent, le tempo étant soutenu sans être impressionnant avec un 220/230 de moyenne : c'est surtout la finesse d'écriture qui laisse béat d'admiration. Si jamais vous trouvez un équivalent à la quatrième minute de « Spiritual Deception » ou à « No Light Spared » faites-moi signe, car je n'avais jamais rien entendu de pareil, Spawn Of Possession parvenant à rendre une musique si ostensiblement démonstrative parfaitement efficace, et au final encore plus délectable grâce à ses multiples dimensions et la richesse du registre où elle évolue. Et juste avant de lasser le groupe parvient à faire un dernier pied de nez à la concurrence en proposant un visage différent, l'omniprésence du clavier sur le très rapide et plus simple « Apparition » donnant une nouvelle couleur à la musique du groupe, qui semble envoyer un message à toute la clique du brutal death grandiloquent à la Fleshgod Apocalypse en leur disant : « regardez les gars, c'est comme ça qu'on doit faire ».

Le seul moment un peu décevant car trop rythmico-rythmique se trouve à 3:07 sur « Deus Avertat », mais le riff évolue intelligemment en l'espace de quelques secondes et se transforme en rampe de lancement pour un magnifique solo dont Bryssling a le secret. Oui, vous lisez bien, sur cinquante-deux minutes je n'arrive à trouver qu'une poignée de secondes vaguement inférieures à la perfection absolue du reste de cet album, ce qui me fait dire sans l'ombre d'une hésitation que Incurso est le meilleur album de brutal death technique qu'il m'ait été donné d'entendre, devant même les deux chefs d'œuvre américains cités plus haut. Le seul véritable défaut de cet album, ce qui fait que je ne peux pas décemment lui accorder la note maximale même si j'en ai furieusement envie, c'est bien évidemment sa production. Globalement claire et jouissant d'un bon équilibre entre chaque instrument – quoique la basse aurait pu être mise légèrement plus en avant – elle pèche pourtant dans la spatialisation, et l'impression de se retrouver face à un mur sonore compact ne quittera jamais l'auditeur déjà malmené par la densité des compositions. Pourquoi diantre mettre toutes les pistes de guitare au centre ? Sans devenir pour autant brouillon, le son en perd en clarté et, à moins d'écouter l'album avec un bon casque et quelques réglages inhabituels, le rendu laisse invariablement à désirer, surtout quand on a connu l'excellence de Diminishing Between Worlds. Et pour continuer dans la comparaison avec Decrepit Birth, les aigus des guitares sur Incurso sont bien trop crus et agressifs : là où la rondeur du son de Matt Sotelo paraissait être un nuage délicat d'harmoniques, celui de Bryssling se fait trop « harsh », comme disent ces étranges êtres aux cheveux sales que sont les guitaristes, et il vrille le tympan délicat des mélomanes que nous sommes. Bien évidemment c'est un choix volontaire de la part de l'homme à tout faire de Spawn Of Possession, ce son très cru étant déjà présent sur Noctambulant et surtout sur Cabinet, mais cette fois-ci l'ensemble est moins harmonieux et gâche un peu l'écoute d'un album pourtant jusque là on ne peut plus proche de la perfection.

En presque cinq ans je n'avais jamais écrit quelque chose d'aussi dithyrambique à propos d'un promo ou d'un album d'actualité que j'avais acheté avant de le chroniquer. Certes j'ai mis une note équivalente à Antithesis et Diminishing Between Worlds, mais contrairement à Incurso ces deux albums souffraient de défauts mineurs respectivement dans les compositions ou l'interprétation, là où la seule production et le choix du matériel coûtent à Incurso un 10/10 que j'avais longtemps hésité à lui mettre pour marquer sa supériorité musicale. D'une richesse inégalée, le nouvel album des Suédois parvient à conjuguer le meilleur de tous les aspects du brutal death technique et allie une efficacité dantesque à des mélodies mémorables. Je plains sincèrement ceux qui, par manque de volonté, de temps ou simplement parce qu'ils n'arrivent pas à concevoir que l'on ne puisse créer une musique pareille que par le prisme de la complexité, passeront à côté de ce joyaux si méticuleusement taillé. Les autres se laisseront emporter avec joie dans ce tourbillon furieux, en profitant aussi bien des performances d'un vocaliste toujours aussi impressionnant et des virtuoses dont on se demande comment ils ont pu mémoriser leurs partitions que de la musique de Spawn Of Possession pour ce qu'elle a de plus immédiat et efficace. En attendant on peut aller les voir pour une de leurs rares tournées en France du 27 mars 1er avril, et une bonne partie de la rédaction sera là pour applaudir le groupe qui finira sans doute tout en haut de notre classement annuel.

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21 COMMENTAIRE(S)

Batu citer
Batu
11/06/2016 02:00
Putain, le fameux déclic, je l'ai ENFIN eu. Après des dizaines d'écoutes, ça y est, je ne décroche plus depuis deux jours (et il en était temps bordel).

La vrai question, c'est... COMMENT le déclic a-t-il eu lieu d'un seul coup comme ça, qu'est-ce qui a bien pu changer ma perception pour passer de "branlette de manche sans aucune saveur" à "génialissimement foutraque et addictif" ? Je n'en ai pas la moindre idée. Mais je sais que je suis juste subjugué, alors que je l'ai (à tord) longtemps snobé cet album... Et peut-être que d'ici six mois il va finir par me dégoûter.

Bipolaire vous avez dit ?
Skkorp citer
Skkorp
28/03/2013 22:03
note: 10/10
Technique, composé, recherché, intelligent, énergique, atmosphérique, sans concession .. voici l'album que j’attends depuis plus de 20 ans...
de purs moments d'écoutes .
tasserholf citer
tasserholf
11/04/2012 14:07
note: 9/10
Une belle claque. J'ai découvert ce groupe ici à vrai dire, mon dernier achat et écoute complète d'un album de death "moderne" date dueColony d'In Flames en 99.
Et à vrai dire en essayant de me ré intéresser au death actuel j'ai eu tout le mal du monde, entre les monstres sacrés qui sont tombés bien bas (je pense à Deicide, Morbid Angel entre autres) et la scène deathcore qui était marrante deux secondes (bien que j'ai toujours eu une préférence pour le mathcore) mais juste deux secondes.

Là je trouve un groupe jeune qui arrive enfin à me faire écouter leur album jusqu'à la fin, et avec plaisir. Mon oreille de compositeur essaye constamment de décomposer les rythmes et les mélodies, et ça ça me plait. Alors bien sûr ça à moins de groove que d'autres groupes moins technique, mais c'est pas ce qu'on leur demande.

Ce que je pourrais leur reprocher c'est d'être pas assez en osmose, des fois on ne sent pas une cohérence d'ensemble assez forte entre les divers instruments.
Invité citer
Ckaa
07/04/2012 09:14
Perso j'ai franchement du mal à accrocher... Je trouve que ça manque singulièrement de groove, de vie. Bref, tout ce qui fait que Gorod (voire Obscura) sont des groupes de génie dans ce genre particulier.

Spawn of Possession... bof, j'ai parfois l'impression qu'ils ont oublié ce que c'était que la musique. Mention spéciale au batteur qui arrive à ne pas tenir un seul rythme qui donne un minimum de pêche à l'ensemble...

Manque de construction pour moi, manque de feeling...

Et puis bon, faudra qu'on m'explique ce qu'il a de "brutal" ce groupe, au contraire je trouve qu'il lui manque une certaine puissance/violence.

Peut être que mon avis changera avec les écoutes, pour l'instant c'est pas la folie. Mélodiquement ça envoit, rythmiquement c'est finalement assez pauvre sur la gestion de la dynamique...
Invité citer
Crom -Cruach
29/03/2012 19:18
J'ai toujours été très bas de gamme limite "en solde fin de série" parait-il...
Geisterber est très méchant dans la cour de récré c'est clair !! Il veut toutes les billes avec des têtes de mort. J'vais le dire à la maîtresse !!
Momos citer
Momos
29/03/2012 00:24
Crom-Cruach a écrit : J'vais me faire traiter de crétin mais g l'habitude sur thrasho avec Geisterber donc... J'ai trouvé cet album pénible à écouter. Le niveau technique est certes élevé mais j'ai eu l'impression que chaque zicos jouait dans son coin ... en gros me suis fait chié !!!
Je ne suis pas moi-même musicien alors j'ny comprends rien forcément...ça c'est pour les arguments à deux balles qui vont pas tarder à déferler sur ma face.

Geisterber est méchant. Déçu

Bon, je me l'écoute depuis quelques jours. Écoutes difficiles, mais toutes aussi fascinantes. Faut tout de même que je réussisse à aller jusqu'à la fin, mais c'est du haut-de-gamme, clairement.
Invité citer
Crom-Cruach
28/03/2012 22:32
J'vais me faire traiter de crétin mais g l'habitude sur thrasho avec Geisterber donc... J'ai trouvé cet album pénible à écouter. Le niveau technique est certes élevé mais j'ai eu l'impression que chaque zicos jouait dans son coin ... en gros me suis fait chié !!!
Je ne suis pas moi-même musicien alors j'ny comprends rien forcément...ça c'est pour les arguments à deux balles qui vont pas tarder à déferler sur ma face.
Jotun35 citer
Jotun35
27/03/2012 13:54
note: 9/10
Pour le côté suiveur, je faisais référence au pompage sur Death. Après c'est clair que l'on trouve toujours pire au niveau des influences mal digérées... Mais on parle tout de même de bons albums de brutal death technique ici et pas des trucs de 13 ème zone (que je n'écoute pas en général) ! Clin d'oeil
von_yaourt citer
von_yaourt
27/03/2012 01:49
note: 9.5/10
On ne peut pas nier l'influence de Schuldiner sur Sotelo mais ce qui donne, à tort, cette impression de mimétisme c'est un jeu porté sur l'accentuation et la non linéarité rythmique, ce qui est de plus en plus rare, donc de plus en plus voyant. Mais il manque quand même pas mal de composantes du style de Chuck pour prétendre au plagiat, ne serait-ce que l'extrême tension du jeu (c'est d'ailleurs pour ça que la reprise de See Through Dreams sur l'album d'après était foirée) et l'abondance de tapping, très peu présent chez Sotelo. Je connais des inspirations bien plus voyantes chez d'autres groupes...

Quant à DB suiveur voilà qui me fait doucement rire. Au moment où Diminishing est sorti les seuls groupes qui se rapprochaient vaguement de leur style étaient Odious Mortem (merci KC Howard) et Element, et tous les deux étaient beaucoup moins portés sur le développement de mélodies (via les leads). Maintenant si tu connais d'autres albums dans le même genre qui lui soient antérieurs fais-moi signe, j'ai beau avoir retourné la scène dans tous les sens, je n'ai rien trouvé de similaire.
Jotun35 citer
Jotun35
27/03/2012 01:11
note: 9/10
@von yahourt : Boarf, ça fait depuis longtemps que je ne l'ai pas écouté ce Decrepit Birth donc peut-être que le temps a altéré mon jugement, mais en tout cas il ne m'a pas laissé un souvenir impérissable (juste agréable... je comptais me l'acheter d'ailleurs et puis après une dizaine d'écoute je me suis dit que non finalement... après une dizaine d'écoute de l'album en entier... et pas juste la moitié une ou deux fois Clin d'oeil ). Je le réécoute là et je maintiens mes propos... Par contre je suis à chaque fois sidéré par les leads et certains riffs qui sont à la limite du plagiat de Death... La famille de Chuck pourrait presque les poursuivre devant la justice (US style) et espérer gagner !
Je dirais donc que SoP se classe dans la catégorie des leaders qui propose quelque chose de personnel et d'original alors que Decrepit Birth fait un peu trop suiveur pour son propre bien.

Bon voilà je vais m'arrêter là pour cette comparaison Spawn of Possession/Decrepit Birth.
von_yaourt citer
von_yaourt
26/03/2012 21:49
note: 9.5/10
Bien vu pour la faute, merci !

@Jotun "faites ce que je dis pas ce que je fais" 35 : j'aime beaucoup ton commentaire sur Decrepit Birth, j'ai l'impression que je pourrais te répondre la même chose que tes derniers commentaires sur VS. Mr Green
Pour info, DB remploie bien plus souvent les mêmes riffs que SoP ne le fait, mais les leads changent effectivement d'une reprise à l'autre, c'est d'ailleurs ce qui fait la grande richesse de Diminishing Between Worlds. Et pour les structures c'est encore plus vrai, redisons-le, DB c'est le brutal death technique version easy-listening. M'enfin je comprends que ça puisse te paraître compliqué, après tout tu es batteur, pas musicien. Moqueur

Bon, trêves de plaisanteries, merci pour les éloges,même si comme d'habitude tu ne peux pas t'empêcher de faire des digressions douteuses qui sont contredites par les faits. Clin d'oeil

Et enfin dernière remarque qui est valable pour tout le monde : il y a une immense différence entre death technique et brutal death technique (un indice : ça a un rapport avec la brutalité), et SoP appartient indubitablement à la dernière catégorie. Aucune raison donc de l'inclure dans le dossier death technique !
Invité citer
oscar
26/03/2012 21:32
super kro, j'avais un peu laché le brutal death ces derniers temps mais celui-là je vais le commander du coup Gros sourire


ps : petite faute dans la kro "pour qu'au final se soit"
Jotun35 citer
Jotun35
26/03/2012 16:52
note: 9/10
"Le seul moment un peu décevant car trop rythmico-rythmique se trouve à 3:07 sur « Deus Avertat »"

Haha ! Franchement quand je suis tombé sur ce passage je me suis dit "Ouha, énorme ! Ils poussent même le vice jusqu'à coller une sorte de passage Djent"... Et après quelques écoutes je me suis dit "le yahourt ne va probablement pas apprécier ce passage"... gagné ! ^^

Bon sinon chronique à la hauteur de l'album : magistrale (mention spéciale aux vannes en début de kro à propos des fans de néo metal et du club cuir & moustache... j'ai bien failli rire comme un con au labo/bureau).

Sinon assez d'accord sur chaque point, sauf peut-être la prod... dire que "Diminishing Between Worlds" avait une meilleure prod alors que le son de grosse caisse était clairement à chier (oui moi le son de gratte je m'en tampone vu que je suis batteur :P )... hum comment dire... non ! D'ailleurs je trouve ce dernier album assez loin du chef d'oeuvre : ca repompe trop Death au niveau de mélodies et les changements de riff toutes les 12 secondes (oui, j'ai calculé) devient vite gonflant (sans compter que contrairement au dernier SoP, DBW est bien moins structuré dans le sens où Decrepit Birth joue rarement 2 fois le même riff dans un morceau ce qui nous laisse trop peu de temps pour apprécier chaque plan qui au final rentre par une oreille et ressort par l'autre, même après plus d'une dizaine d'écoutes... Enfin bon, "Diminishing..." reste tout de même un bon album, mais très en deca de "Incurso").

Edit : Je ne met que 9/10 car je trouve que l'album manque un peu de passages plus légers ou atmosphériques comme sait si bien le faire Obscura par exemple. Résultat : à chaque écoute mon attention est proche de zéro quand j'arrive à "No Light Spared" (du coup je passe complètement à côté de ce morceau et je trouve cela frustrant), avant d'être de nouveau attirée par le génial "Apparition".
von_yaourt citer
von_yaourt
20/03/2012 21:13
note: 9.5/10
Merci ! Clin d'oeil

Pour ceux qui hésitent encore j'ai uploadé deux titres, et je signale que l'album en entier est en streaming sur le Bandcamp du groupe : http://spawnofpossession.bandcamp.com/
Deathstiny citer
Deathstiny
20/03/2012 21:09
note: 9.5/10
Autant pour le dernier Gorod que j'ai adoré je n'étais vraiment pas d'accord avec toi, mais là je te suis à 100%.
Franchement bravo ! On peut en effet vraiment sentir la passion dans cette chronique d'une précision juste ahurissante ce qui n'est pourtant vraiment pas facile vu comment l'album regorge de richesses. Je la classerai d'ailleurs sans hésitation parmi tes meilleurs écrits pour t'avoir beaucoup lu au préalable.
Chronique à l'image de l'album: parfaite !
Invité citer
Seb`
20/03/2012 16:18
(Ps : J'pense que tu peux rajouter cet album dans le dossier : Death Technique, les indispensables =D)
Invité citer
Seb`
20/03/2012 16:17
Vraiment superbe chronique, tellement élogieuse mais, surtout, tellement véridique.
J'ai moi aussi complètement craqué sur ce chef d'oeuvre de (Brutal) Death Technique.
Subtilités, mélodies, technique hors pair, complexité, tout y est.
Ces types sont des génies, des aliens.
Vraiment un très, très grand album. (Qui pour moi, est clairement l'album de l'année 2012, même si on est qu'au quart, car pour passer derrière ça, c'est juste impossible.)
Merci de la chronique, m'sieur (: Et félicitations !
Momos citer
Momos
20/03/2012 13:20
Tiens, je crierai presque au karma en voyant cette chronique aujourd'hui. Excellente chronique en passant (vraiment), et qui sent bon la passion.

Where Angels Go Demons Follow me laissait autant admiratif que sur la touche. Mais là, je me fais The Evangelist, et j'adhère.
von_yaourt citer
von_yaourt
20/03/2012 11:42
note: 9.5/10
Séguéla ne vaut rien à côté de la puissance évocatrice de mon slogan. Cool

Sinon j'interviewerai le groupe lors de leur tournée. Si vous avez des questions ou des suggestions, faites m'en part !
lkea citer
lkea
20/03/2012 08:06
Je propose que notre slogan devienne "Thrashocore. On vous doit plus que la musique."

Mange ça, Séguéla.
AxGxB citer
AxGxB
20/03/2012 07:48
note: 9/10
Chouette chronique. Il me tarde de l'écouter. Je me laisse la joie de le découvrir en même temps que je l’achèterai et non pas céder aux sirènes du MP3. Il a l'air en tout cas phénoménal et le 1er extrait disponible depuis déjà quelques semaines m'avait bien retourné!

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Spawn Of Possession
Brutal Death Technique
2012 - Relapse Records
notes
Chroniqueur : 9.5/10
Lecteurs : (36)  9.1/10
Webzines : (27)  8.44/10

plus d'infos sur
Spawn Of Possession
Spawn Of Possession
Brutal Death Technique - 1997 † 2017 - Suède
  

tracklist
01.   Abodement
02.   Where Angels Go Demons Follow
03.   Bodiless Sleeper
04.   The Evangelist
05.   Servitude of Souls
06.   Deus Avertat
07.   Spiritual Deception
08.   No Light Spared
09.   Apparition

Durée : 52:34

line up
parution
19 Mars 2012

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