chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
200 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Hideous Divinity - Obeisance Rising

Chronique

Hideous Divinity Obeisance Rising
Hideous Divinity a une histoire peu banale. Le groupe est italien mais s'est formé en Norvège. Revenons en 2006. Enrico Schettino, guitariste de Hour Of Penance depuis 1999, quitte le combo pour s'installer en Norvège et former un nouveau groupe l'année suivante, Hideous Divinity, avec le batteur de Hour Of Penance, Mauro Mercurio. S'ensuivra une démo deux-titres, Sinful Star Necrolatry. Début 2009, Schettino revient dans son pays natal et retourne chez Hour Of Penance. Du moins jusqu'à l'automne puisque l'Italien démissionne à nouveau pour reprendre l'aventure avec Hideous Divinity. La formation obtient une signature sur Unique Leader et sort en avril dernier son premier full-length Obeisance Rising, décoré d'une superbe pochette illustrant la thématique des Transalpins entre asservissement de la race humaine et critique de la société moderne.

Un album que j'attendais avec impatience. Pourquoi? Parce qu'à l'écoute de la démo puis des nouveaux extraits, j'avais cru déceler chez Hideous Divinity un potentiel énorme et de quoi se consoler des deux derniers ratés de son jumeau Hour Of Penance. Et effectivement, Hideous Divinity fait mieux que ses compatriotes et son Sedition insignifiant. Dans un style très très, mais alors très, proche typé brutal death moderne à la Nile/Behemoth qui blaste à mort, le groupe arrive à composer des riffs plus travaillés et à instaurer une ambiance sombre plus palpable, illuminée de leads et solos mélodiques pas déplaisants. L'intensité est également au rendez-vous, notamment sur les morceaux "A New Hope Of Worms et "Laughing At The Ephemeral Race", les deux meilleures pistes du lot malgré une fin ralentie inutile sur la dernière.

Seulement voilà. Les deux compos citées sont en fait les seules vraiment dignes d'intérêt et la supériorité de Hideous Divinity sur Hour Of Penance ne vaut que pour quelques passages épars. Pour le reste, les deux groupes ritals sont aussi barbants l'un que l'autre car souffrant des mêmes tares rédhibitoires. Les problèmes commencent par une production trop synthétique, surtout concernant la batterie triggée et sur-mixée, qui laisse un goût de plastique désagréable. Alors oui c'est brutal, ça blaste à tout va et le batteur aime la double-pédale, qu'il ne lâche que brièvement pour en lancer des rafales. Mais tout ça manque cruellement de nuance et de feeling. Et non seulement Hideous Divinity ne dégage pas grand chose mais toutes ses compositions se ressemblent (mêmes riffs rapides, mêmes introductions à base de descentes de toms fulgurantes et de salves de grosse caisse, mêmes structures...). Sur un opus de près de cinquante minutes, croyez donc bien que la lassitude se fait sentir plus d'une fois...

Du coup, on ne retient pas grand chose malgré des qualités certaines comme une maîtrise technique indéniable, un niveau de brutalité élevé, un bon sens de la mélodie, quelques riffs intéressants ici ou là qui nous sortent de notre torpeur ou encore un chant growlé puissant et convaincant accompagné de shrieks. Ce que j'attendais comme un des albums de brutal death de l'année s'est donc vite transformé en pétard mouillé. Direction l'étagère comme support poussière. Une déception que je nuancerais toutefois en me disant qu'il ne s'agit que du premier album du quintette. Si Hour Of Penance semble condamner à blaster dans le vent pour le reste de sa discographie, l'horizon paraît en effet plus dégagé pour Hideous Divinity à en juger par sa paire de guitaristes tout de même plus inventive que celle de son grand frère (après tout, Pageantry For Martyrs n'est-il pas le meilleur opus de Hour Of Penance?). Bref, tout espoir n'est pas perdu. Concernant les fans des deux dernières exactions de Hour Of Penance, ils devraient eux se délecter sans arrière-pensée de ce Obeisance Rising qui a pour lui de bien décrasser les cages à miel. L'album pourrait même convenir aux déçus de Paradogma et Sedition moins râleurs que moi. En ce qui me concerne, j'espère que l'album de Beneath, bientôt en ma possession, remontera le niveau d'Unique Leader qui, avec sa nouvelle admiration pour les groupes de deathcore technique trendy, a perdu de sa superbe. Au pire, les prochains Beheaded et Deeds Of Flesh devraient combler le vide.

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

4 COMMENTAIRE(S)

Deathcrumble citer
Deathcrumble
29/10/2013 12:25
note: 8/10
Pas inventif pour un sou, mais diablement efficace. Ca blaste, ca joue vite, ca déboite, et ca fait du bien ou ca passe.
Morceau préféré : The Servant Speech
AxGxB citer
AxGxB
25/12/2012 22:20
note: 8/10
Très bonne surprise me concernant. Une batterie parfois un peu too-much mais au final un album dont le côté synthétique de la production ne nuit pas systématiquement à ses ambiances. Ça joue fort, ça joue bien et ça botte des culs. Parfait.
Immortalis citer
Immortalis
09/08/2012 22:26
note: 7.5/10
Waw que 5,5 ? T'y es pas allé avec le dos de la cuillère là ! D'habitude je suis quasiment toujours d'accord avec toi à 100% mais là vraiment pas du tout.

Même si le skeud met un peu de temps à se faire apprivoisé et qu'il est un peu répétitif, je le trouve au final très bon voir même excellent ! J'avais été assez déçu des derniers HoP et ce HD tombe à pique pour relever la barre.

Sinon l'album de Beneath est vraiment excellent, mieux encore que ce Obeisance Rising (même si pour toi ça doit pas vouloir dire grand chose). J'espère sincèrement pour toi que tu sauras l'apprécier autant que moi.
Ander citer
Ander
09/08/2012 22:20
note: 7/10
J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce skeud. Aux premières écoutes j'aurais mis comme toi, à peine la moyenne mais en creusant un peu on trouve pas mal de bon passages.

Par contre moi j'aime bien la prod' ultra synthétique mais plus aéré que d'hab' (excellent son de basse qui claque bien en arrière plan mais encore trop sous exploité).

J'espère que le groupe va s'extirper de ces influences HoP/Nile/Behemoth et développer une musique un peu plus personnel si suite il y a.

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Hideous Divinity
Brutal Death
2012 - Unique Leader Records
notes
Chroniqueur : 5.5/10
Lecteurs : (5)  7.5/10
Webzines : (4)  7.13/10

plus d'infos sur
Hideous Divinity
Hideous Divinity
Brutal Death Technique Moderne - 2007 - Italie
  

tracklist
01.   A New Morning
02.   Life During Epidemic
03.   The Servant's Speech
04.   Summoning Fists To Heaven
05.   A New Hope Of Worms
06.   Cerebral Code Of Obeisance
07.   I Deny My Sickness
08.   Bred For Slavery
09.   Laughing At The Ephemeral Race
10.   As Flesh Gospelled Pure Hate
11.   Enclosured

Durée : 49'00

parution
24 Avril 2012

voir aussi
Hideous Divinity
Hideous Divinity
Adveniens

2017 - Unique Leader Records
  
Hideous Divinity
Hideous Divinity
LV-426 (EP)

2021 - Century Media Records
  
Hideous Divinity
Hideous Divinity
Simulacrum

2019 - Century Media Records
  

Essayez plutôt
Defeated Sanity
Defeated Sanity
Promo 2007 (Promo)

2008 - Autoproduction
  
Devilyn
Devilyn
XI

2005 - Unique Leader Records
  
Insidious Decrepancy
Insidious Decrepancy
Extirpating Omniscient Certitude

2009 - Brutal Bands
  
Parasitic Extirpation
Parasitic Extirpation
Casketless

2010 - Sevared Records
  
Internal Suffering
Internal Suffering
Choronzonic Force Domination

2004 - Displeased Records
  

European Assault 2024
Diocletian + Hexekration Ri...
Lire le live report
Carnifex
Hell Chose Me
Lire la chronique
Vesperian Sorrow
Awaken the Greylight
Lire la chronique
Desecresy
Deserted Realms
Lire la chronique
Greybush
A Never Ending Search For J...
Lire la chronique
Korpituli
Pohjola
Lire la chronique
Keys To The Astral Gates And Mystic Doors
Keys To The Astral Gates An...
Lire la chronique
Stress Angel
Punished By Nemesis
Lire la chronique
European Tour - Spring 2024
Bell Witch + Thantifaxath
Lire le live report
Kawir
Kydoimos
Lire la chronique
BELL WITCH
Lire l'interview
Subterraen
In the Aftermath of Blight
Lire la chronique
Conifère
L'impôt Du Sang
Lire la chronique
Darkest Hour
Perpetual | Terminal
Lire la chronique
Mutilated By Zombies
Scenes From The Afterlife
Lire la chronique
Echoplain
In Bones
Lire la chronique
Aristarchos
Martyr of Star and Fire
Lire la chronique
Ritual Death
Ritual Death
Lire la chronique
Terravore
Spiral of Downfall
Lire la chronique
Apparition
Fear The Apparition
Lire la chronique
Diabolus In Musica - Exposition Philharmonie de Paris
Lire le dossier
Skeletal Remains
Fragments Of The Ageless
Lire la chronique
Carnifex
The Diseased And The Poisoned
Lire la chronique
Abigor
Taphonomia Aeternitatis
Lire la chronique
David Eugene Edwards
Hyacinth
Lire la chronique
Lemming Project
Extinction
Lire la chronique
Keys To The Astral Gates And Mystic Doors
Keys To The Astral Gates An...
Lire la chronique
Dödsrit
Nocturnal Will
Lire la chronique
Griefgod
Deterioration
Lire la chronique
Yattering
III
Lire la chronique