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Khonsu - Anomalia

Chronique

Khonsu Anomalia
Allez, je commence par une petite blagounette en japonais histoire de détendre l’atmosphère : 今週のレビューはコンシュウです. Ah ah ah, je suis impayable…Bon allez, sérieux maintenant.

Dans la musique comme dans la vie vestimentaire, les étiquettes, ça gratouille, ça chatouille et pourtant on les laisse parce qu’on en a besoin. Certaines nous informent de la méthode de lavage, les autres nous donnent une idée de ce qui va nous nettoyer les oreilles. L’étiquette de KHONSU ? Et bien, pour une fois, il y aurait tellement de choses à écrire que je tente de faire court en limitant à « Metal Cosmique ». Après c’est à vous de lire la chro en entier pour voir pourquoi !

Mais avant tout rappelons que ce groupe, qui a débuté sous le nom de MERAH avant d’abandonner l’idée à cause du triste sire Mohamed, est formé de deux membres principaux assistés de trois autres fidèles pour les live. Le duo principal est ainsi composé de Thebon, déjà vocaliste et artisan de la POPularité de KEEP OF KALESSIN depuis 2004, et de S. Gronbech, caché derrière tous les instruments. Celui-ci est accessoirement le frère du guitariste et claviériste Obsidian Claw, membre fondateur de KEEP OF KALESSIN qui s’occupe aussi, ici, de la gratte lors des concerts. Les deux autres musiciens « intérimaires » sont Aethyris MacKay (PANTHEON I, GROTESQUE HYSTERECTOMY) à la basse et Kenneth Kapstad à la batterie (GOD SEED, GOAT THE HEAD).

Grâce à cette introduction les plus connaisseurs d’entre vous l’auront remarqué, les horizons musicaux de chaque protagoniste sont bien variés. L’un a joué dans une formation de death, un autre dans une de thrash, encore un autre dans une de black, et c’est sans prendre en compte les sous-catégories… Cet éclectisme se retrouve fortement chez ce nouveau groupe norvégien, ce KHONSU inclassable qui touche à tout et en fait sa marque de fabrique sur 7 titres qui totalisent 58mn. Petit tour d’horizon :

« In Otherness » (9:12) est le premier titre et c’est celui qui a le plus le goût du black, puissant et harmonique à la fois, les vocaux y sont hargneux mais accompagnés tout du long par de très efficaces claviers à la DIMMU BORGIR version cosmique. Des chœurs en retrait viennent ajouter un côté tragique qui fait de ce morceau une mise en bouche idéale pour ceux qui aiment le black avant-gardiste très légèrement progressif. Les sons électroniques qui le parsèment, cosmiques là encore, sont l’un des rares éléments qui se retrouvera sur chaque titre, créant un lien entre eux et expliquant l’étiquette que j’ai choisie pour décrire le groupe. Le deuxième titre, « The Host » (7:47), est encore orienté BM, mais les parfums se multiplient déjà et la sophistication s’incruste encore plus. Il flirte avec ENSLAVED et SECRETS OF THE MOON, en partie grâce à (à cause de ?) de la production très pro et au son puissant.

Par contre, dès le titre suivant et de manière progressive, les touches black se font plus rares, surtout au profit du death, et là, vous le savez bien, on sort de mon domaine de compétence. Sakrifiss et le death, c’est comme Michel Drucker face à LORDI, nous nous retrouvons tous deux face à une énigme insurmontable, un style musical qui nous embrouille l’esprit et nous rend irritable alors que nous sommes habituellement les personnes les plus zen que la terre ait portée. Ecoutez les premières minutes d’« Inhuman States » et vous comprendrez mon désarroi ! Vous entendrez des vocaux plus rêches, des guitares plus agressives et des claviers plus discrets. Alors est-ce bon ou non ? Là, il faudra que les spécialistes du genre viennent m’épauler, mais personnellement, non ça ne passe pas et je m’ennuie… Je reconnais le travail cependant du groupe. Rien n’a été baclé ! C’est juste que j’ai acheté l’album comme ça, intrigué en tant que fan de black par ce que pouvait faire cette équipe liée à mon style de prédilection. Je constate que je ne me sens concerné que par les deux premiers morceaux, voire le tout dernier, « Via Shia (Into the Spectral Sphere) » qui clôt l’album tel un final de feu d’artifice. On y retrouve un mélange de tout ce qu’il y avait sur les titres précédents avec des vocaux de toutes les couleurs, des chœurs, des voix clairs et d’autres samplées qui déclament. On enchaine du death, du black, de l’acoustique et bien sûr encore des sons spatiaux-électros, puisque c’est l’esprit de KHONSU, bien retranscrit sur la pochette, vous en conviendrez ! Ses 13 minutes ne sont toujours pas renversantes mais ont l’avantage de faire oublier le terrifiant « The Malady » qui le précède.

Ah mais comment cela, je n’ai pas encore parlé de cette horreur ? C’est que j’essaie de l’éviter comme la peste celui-là. Alors en fait, il a été choisi pour faire l’objet d’un clip que vous trouverez en lien sur la droite. Et s’il a été choisi en clip, on peut se dire que c’est parce qu’il représente bien l’album et l’esprit de KHONSU ! Et bien non, tout faux ! C’est sûrement parce que c’est le plus court et le plus « grand public ». Je pense plutôt que c’est le plus irritant et inutile et qu’il ne donnera pas envie d’aller plus loin à une grande majorité car c’est un ersatz de neo metal tombé du camion. Alors si la plupart des titres ne m’ont pas plu parce qu’ils s’éloignent de mes goûts, là c’est tout bonnement atroce et ce, même d’un point de vue objectif ! Ce frérot de SLIPKNOT avec des sons électros téléphonés semble viser les jeunes de MTV et il a toutes ses chances pour figurer sur la bande originale de « Détour Mortel 6 ». D’ailleurs il est même boudé sur Youtube. Moins de 7.000 vues en trois mois, on ne peut pas dire que la promotion ait vraiment porté ses fruits…C’en est même étonnant. Peut-être la communauté était-elle trop occupée à visionner en boucle Gangnam Style ? Ou alors partage-t-elle mon avis sur ce titre ?

Ce titre est à zapper et à ne pas considérer comme le reflet de l’ensemble, très différent. Je n’aurai peut-être pas été d’une grande aide pour ceux qui sont plus ouverts que moi et sont sensibles au death, mais si vous avez un profil proche du mien, vous pourriez vous aussi décrocher à partir de la troisième piste.

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2 COMMENTAIRE(S)

Dysthymie citer
Dysthymie
15/11/2012 20:09
En effet.......
von_yaourt citer
von_yaourt
15/11/2012 15:24
Personnellement je trouve les deux titres en écoute aussi effroyables l'un que l'autre. Mr Green

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Khonsu
Metal cosmique
2012 - Season Of Mist
notes
Chroniqueur : 6/10
Lecteurs : (3)  6.33/10
Webzines : (26)  7.66/10

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Khonsu
Khonsu
Blackened Prog/Industrial - 2012 - Norvège
  

vidéos
The Malady
The Malady
Khonsu

Extrait de "Anomalia"
  

tracklist
01.   In Otherness
02.   The Host
03.   Darker Days Coming
04.   Inhuman States
05.   So Cold
06.   The Malady
07.   Va Shia (Into The Spectral Sphere)

Durée : 58mn

line up
parution
24 Août 2012

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