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Black Crucifixion - Coronation of King Darkness

Chronique

Black Crucifixion Coronation of King Darkness
Laissez-moi vous (re)présenter un groupe passé complètement à côté de sa légende : BLACK CRUCIFIXION ! Cette formation finlandaise est née il y a plus de 20 ans, en 1991, autour du batteur de BEHERIT (Sodomatic Slaughter), assisté d’un bassiste qui partira pour ce même groupe lui aussi mais n’y restera que le temps de dire « Sacrifice de bouc » (Arjo Wennström), d’un guitariste claviériste qui ne fera pas long feu non plus (Demonic Blacksoul), et d’un vocaliste qui est en fait le seul rescapé des débuts (Forn). Ce survivant est accompagné maintenant de son fidèle E. Henrik qui avait rejoint le groupe dès 1992 à la basse, mais aussi de Markus E.R. Kill à la guitare depuis 2009, et de P.A. Totensraum à la batterie depuis 2012.

Et malgré ces longues années d’existence, Coronation of King Darkness n’est que leur troisième album. Le précédent, Hope of Retaliation, est sorti deux ans plus tôt mais il ne contenait que 4 titres studio complétés par 5 morceaux live. Quant au premier, Faustian Dream, il était peut-être paru en 2006, il avait été enregistré dix ans plus tôt. Son contenu en avait dérouté plus d’un puisqu’il s’agissait de doom gothic joué au piano et avec des vocaux clairs évoquant PARADISE LOST. C’était loin, très loin du black première vague des EP ou demos des débuts ! Le groupe a ainsi traversé les années en manifestant son dégoût de la redite et a s’est continuellement recréé à chaque sortie. Cette fois-ci encore on efface presque tout et on recommence ! On retrouve le monde du black mais on continue d’inclure des éléments tirés à gauche et à droite.

Première constatation, les vocaux sont redevenus black. Graves la plupart du temps, quelques incursions claires viennent à quelques reprises apporter des saveurs à l’ensemble. Elles sont cependant en dents de scie, et si elles deviennent vite indispensables à des morceaux comme « What the Night Birds Sang » ou « Heroes End Up on Gallows » en leur apportant de l’originalité, elles tapent bien sur les nerfs sur « Threefold ». Et ce souci se retrouve à tous les niveaux sur l’album : c'est trop inégal, avec des passages très bons et d’autres où l’on va hausser les épaules ! Malgré les bonnes intentions des Finlandais, certains passages rament et ne vont nulle part parce qu’en voulant éviter la routine ils ont incorporé des riffs plus rock ou de légères ambiances doom heavy typé années 70’s sans génie ni inspiration. Ça fait alors plouf ! et bien que ce ne soit pas continu le mal est fait et les poils sont dressés dans le mauvais sens ! On se dit alors que c’est péteux comme un SECRETS OF THE MOON récent (Coronation of King Darkness ») ou raté comme un SKITLIV qui aurait oublié d’être oppressant (« Threefold », encore lui...). Le pire étant lorsque les passages poussifs s'étirent en longueur comme sur le frustrant « Lodestar » avec son rythme de zombie malade qui s’emballe sur sa dernière minute dans un solo à donner la nausée... ou encore lorsque plus rien n'a de goût comme sur « Millions of Twights Guide Your Way Through the Forest » où la batterie tape sans but, où la guitare qui riffe sans âme, où les vocaux donnent de l'urticaire ! Oui, le chant y est très mal posé, autant que sur « Coronation of King Darness ».

Je suis dur, je suis dur... Oui, c'est vrai. D'autant qu'il y a de bonnes choses mais une fois l’album finit, on a plutôt les mauvaises en tête... Bon, redevenons optimiste et voyons les bons côtés ! D’abord c’est l’oreille qui est bien sollicitée ! C’est agréable de ne pas avoir un album toujours sur le même rythme et malgré les mauvaises directions trop souvent empruntées, la variation est la bienvenue. On tombe sous le charme de titres comme « Heroes End Up on Gallows » ou « Thieves » qui proposent de très bonnes évolutions, et des changements de rythme enfin naturels. La simplicité efficace est retrouvée et le plaisir est évident. Il faut aussi citer « In the Bright Light of Night I Await the Turning Tide » et son clavier léger dont les tonalités rappellent les meilleurs moments des vieilles Super Nintendo et Megadrive. On replonge dans l’époque du 16 bits, maximum ! C'est kitch mais plaisant.

Alors finalement je fais mon petit tri quand je le réécoute, et applaudis tout de même le travail effectué. Si vous aimez le metal dans un sens plus large, vous pourriez apprécier plus que moi ce groupe, donc ne le condamnez pas et tentez quelques titres. En tous cas, ne le jugez pas sur un seul puisqu'il a réussi à créer des saveurs différentes d'une piste à l'autre.

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Black Crucifixion
Black Metal
2013 - Spinefarm Records
notes
Chroniqueur : 5.5/10
Lecteurs :   -
Webzines : (4)  7.53/10

plus d'infos sur
Black Crucifixion
Black Crucifixion
Black Metal - 1991 - Finlande
  

tracklist
01.   Coronation of King Darkness
02.   What the Night Birds Sang
03.   Heroes End Up on Gallows
04.   Millions of Twigs Guide Your Way Through the Forest
05.   Threefold
06.   In the Bright Light of Night I Await the Turning Tide
07.   Lodestar
08.   Thieves

Durée : 46.11 min.

line up
parution
8 Mars 2013

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