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God Is An Astronaut - The End Of The Beginning

Chronique

God Is An Astronaut The End Of The Beginning
Il a osé… Voici la toute première chronique de post-rock (sans aspects metal ou hardcore) sur votre webzine vénéré. Bon ok la deuxième (ne t’énerve pas mon petit Ikea). On mettra de côté si vous le voulez bien, le très médiocre Tides From Nebula (au passé metal). Un genre musical prenant depuis quelques années une part égale avec le metal dans mes écoutes mais aussi dans ma pratique d’instruments. Deux styles se croisant souvent dans nos groupes extrêmes à tendance atmosphérique ou post. Beaucoup d’autres formations indissociables du style s’ajouteront… Mais rassurez-vous, les chroniques de musique agressive auront toujours l’ascendant dans mes publications. Thrashocore reste un webzine metal avant tout. Peut-être que d’autres (futurs) membres de la team se joindront, qui sait ? Le processus est officiellement lancé pour ma part.

Point de quelconques « tendances brutales » ici chers lecteurs « bourrinos », rien qu’une musique atmosphérique empruntant au rock, à l’ambient et à l’électronique. Pourquoi débuter par God Is An Astronaut ? Tout simplement le groupe qui m’aura dépucelé dans ce genre. La découverte du morceau « Fragile » issu du chef d’œuvre All Is Violent, All Is Bright aura été le coup de massue il y a sept ans. Mais avant cela, les Irlandais auront sorti un album. God Is An Astronaut (GIAA) dont le nom est tiré d’une réplique du film « Nightbreed » de maître Clive Barker, est formé en 2002 dans le comté de Wicklow par les frères jumeaux Kinsella. Distribué par leur propre label, Revive Records, leur premier opus The End Of The Beginning (prenant référence d’une citation de Churchill) verra le jour la même année.

Les bases de leur « Space Rock » sont déjà posées. Contrairement aux autres mastodontes du genre de cette époque (Godspeed You ! Black Emperor ou Explosions In The Sky par exemple), GIAA prône ici une musique planante aux aspects futuristes où effets et arrangements électroniques (innombrables) dominent (la guitare demeurant en retrait). Une ambiance « spatiale » unique dans la scène mais couvert d’une réelle dynamique à l'inverse de certains groupes bien plus ancrés dans l’atmosphérique et l’expérimental (« emmerdifiant » pour certains). Ecoute au casque vers le ciel étoilé (indispensable pour s’en imprégner), c’est un voyage « périlleux » à travers les constellations, champs d’astéroïdes et les planètes qui attend l’auditeur. A ce jour, GIAA n’aura pas poussé autant ce concept dans sa discographie. Aucune parole dans GIAA, les vocaux de Torsten sont combinés à de nombreux effets, utilisés comme de « simples » nappes mélodiques de soutient (titre éponyme, « Coda », « Rembrance », « Fall From The Stars »). O combien poignant.

Impossible de vous parler de The End Of The Beginning sans citer les morceaux intrinsèques à GIAA (joués à chaque concert), à savoir le titre éponyme et « From Dust To The Beyond » (MTV UK diffusera même leurs clips). Deux bijoux (dont je ne me lasserai jamais) qui ne seront malheureusement pas égalés sur le reste de la galette. Les passages prenants seront bien présents mais trop succincts. Que ce soient les arpèges éthérés de « Point Pleasant » ou les expérimentations (aux frontières du trip hop) de « Twilight » et « Lost Symphony ». D’excellents d’idées entourées de longueurs aisément amputables (« Ascend To Oblivion » ou « Remembrance », réenregistré sur l’opus suivant) et manquant d’âme (« Route 666 »). Quitte à faire penser à une musique d’attente au téléphone (diront les plus réfractaires). Les émotions futures manquent cruellement, encore trop timides ici. Forces majeures du groupe.

Précédant leur monument All Is Violent, All Is Bright, The End Of The Beginning servira de base à la suite. Tous les ingrédients qui feront le succès de God Is An Astronaut sont déjà présents. Il manque encore au groupe une émotion plus palpable, privilégiant les expérimentations et des compositions n’ayant rien de faméliques. Un album qui ne paraîtra pas indispensable (le moins bon de leur discographie selon une partie de leurs adeptes) dans votre étagère mais d’une qualité certaine (rien que pour ses deux premiers titres) et une atmosphère planante assez unique. Le meilleur est à venir.

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13 COMMENTAIRE(S)

Jimmy Jazz citer
Jimmy Jazz
31/07/2013 16:33
Merci Mitch pour avoir eu le courage de publier cette chronique ! Finalement je trouve que la chronique d'un album de Post-Rock a tout à fait sa place sur Thrasho. Elle permet de mieux cerner ce qu'est l'ingrédient "Post" qu'on trouve sur des albums de Metal ou de Hardcore.
Concernant GIAA je n'ai écouté que "Far From Refuge" que j'avais trouvé plus "Rock" que "Post". Les progressions et les ambiances étant beaucoup plus immédiates, un peu comme Mogway, au contraire d'un Explosion In The Sky par exemple. En tout cas tu me donne l'envie de me replonger sur cette scène !
Invité citer
Ckaa
26/07/2013 10:05
Chris, accepte la démission de vyaourt stp!
Invité citer
Plouf !
25/07/2013 23:32
Je te conseil de jeter un oeil sur cet album : http://www.deezer.com/fr/album/962036 du post rock, un peu d'autres trucs, et beaucoup de stoner.
ils envoient la plupart des groupes cités dans ton article jouer à la marelle (mwaha ! ; ))
Mitch citer
Mitch
25/07/2013 14:45
note: 8/10
Krokodil a écrit : Mitch a écrit : Krokodil a écrit : Ils sont où les smileys qui vomissent ?

Bah tu mates le design de Slow End, ça peut aider.


Mesquin ! C'est pas une façon de traiter ses confrères.


Mr Green

Tu comptes mettre des 3/10 à toute la disco ?
Krokodil citer
Krokodil
25/07/2013 14:45
note: 3/10
von_yaourt a écrit :



Voilà, c'est à peu près ce que m'évoque le post-rock. (Du moins dès qu'on sort du cadre Bark Psychosis, hein)
Krokodil citer
Krokodil
25/07/2013 14:44
note: 3/10
Mitch a écrit : Krokodil a écrit : Ils sont où les smileys qui vomissent ?

Bah tu mates le design de Slow End, ça peut aider.


Mesquin ! C'est pas une façon de traiter ses confrères.
von_yaourt citer
von_yaourt
25/07/2013 14:42
Ce webzine devient du grand n'importe quoi. Bientôt on se mettra à chroniquer du Gojira, à ce train là.

Krokodil a écrit : Ils sont où les smileys qui vomissent ?

Mitch citer
Mitch
25/07/2013 14:32
note: 8/10
von_yaourt a écrit : Ma lettre de démission est sur le bureau de Chris.

Champagne !
Mitch citer
Mitch
25/07/2013 14:28
note: 8/10
Krokodil a écrit : Ils sont où les smileys qui vomissent ?

Bah tu mates le design de Slow End, ça peut aider.
Krokodil citer
Krokodil
25/07/2013 14:22
note: 3/10
Ils sont où les smileys qui vomissent ?
Niktareum citer
Niktareum
25/07/2013 14:08
Ah c'est ça du post-rock. C'est... pas très énergique. Mr Green
von_yaourt citer
von_yaourt
25/07/2013 13:20
Ma lettre de démission est sur le bureau de Chris.
AxGxB citer
AxGxB
25/07/2013 12:59
Bientôt des chroniques de Mogwai Sourire
Cool en tout cas.

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God Is An Astronaut
Post-rock
2002 - Revive Records
notes
Chroniqueur : 8/10
Lecteurs : (1)  3/10
Webzines : (2)  8.5/10

plus d'infos sur
God Is An Astronaut
God Is An Astronaut
Post-rock - 2002 - Irlande
  

vidéos
The End of the Beginning
The End of the Beginning
God Is An Astronaut

Extrait de "The End Of The Beginning"
  
From Dust to the Beyond
From Dust to the Beyond
God Is An Astronaut

Extrait de "The End Of The Beginning"
  

tracklist
01.   The End of the Beginning
02.   From Dust to the Beyond
03.   Ascend to Oblivion
04.   Coda
05.   Remembrance
06.   Point Pleasant
07.   Fall from the Stars
08.   Twilight
09.   Coma
10.   Route 666
11.   Lost Symphony

Durée : 48:55

line up
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God Is An Astronaut
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2005 - Revive Records
  

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