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Angrenost - Planet Muscaria

Chronique

Angrenost Planet Muscaria
Vous ne connaissez pas ANGRENOST alors que le groupe est né en 1995 ? Rien d’étonnant, il avait splitté avant le nouveau millénaire avant de se reformer en 2010 autour d’un seul de ses membres d’origine, le chanteur claviériste Pursan. Et de plus, même actif il était inactif, n’ayant sorti qu’une seule demo avant ce premier album de 2013, un Evil (1998) composé de 5 titres bien différents de ce que les Portugais proposent désormais. Le style et le concept ont changé dans les grandes lignes et la flûte a malheureusement disparu, au profit de 9 compositions résolument très XXIème siècle. Les influences y sont assez variées, mais véritablement ancrées dans des styles qui ont marqué la scène depuis les années 2000.

Le premier mot qui vienne alors à l’esprit à l’écoute d’ANGRENOST nouvelle formule est « modernité ». Les ambiances sont imbibées de black occulte flirtant avec la déstructuration et l’on y ressent la même froideur que chez AVICHI ou NIGHTBRINGER. La principale différence vient des apports constants, des sons électroniques joués en retenu qui apportent des côtés tantôt industriels, tantôt cosmiques, tantôt progressifs. L’ensemble peut alors se décrire comme de l’avant-gardisme sérieux et austère. On imagine bien un sticker sur sa pochette avec un commentaire trop élogieux et légèrement mensonger du style : « La rencontre de DEATHSPELL OMEGA avec DIABLERIE, DODHEIMSGARD et DARKSPACE ».

C’est un descriptif un peu osé, et d’autres ont tenté de faire plus simple en citant SPEKTR, mais cela me semble tout aussi exagéré. Faire cette comparaison m’aurait personnellement fait mal au clavier tant les Portugais sont quelques crans en dessous. C’est vrai que certains mélanges peuvent motiver ce rapprochement, mais le style est tout de même différent et le panache est totalement absent ici ! Avouons qu’ANGRENOST a bien travaillé, que le professionnalisme est évident et que les compositions sont très maîtrisées et parfaitement fluides, mais voilà, il manque beaucoup de relief ! L’efficacité fait gravement défaut à ces titres qui trainent en plus en longueur ! Six d’entres eux dépassent les huit minutes et l’album en lui-même totalise 63 minutes. C’est dur de tenir vu le manque d’originalité et surtout la démonstration qui tourne à l’esbroufe. Il faut se rendre à l’évidence qu’il n’y a rien qui vienne frapper au coeur. Les compositions manquent autant de passion que de conviction, à l’image de l’histoire qui nous est contée, celle de l’homme derrière la musique qui s’est retrouvé à tenter toutes sortes de substances illégales et dangereuses à l’époque où il avait perdu sa voie... Ces expériences ont été sombres et destructrices, mais ont permis aussi à l’homme en question de devenir ce qu’il est aujourd’hui. Ce concept explique les titres bizaroïdes à base de majuscules et minuscules du style « INTraVeNUS » ou « SchIzOphObOS ». Ça aussi à vrai dire, j’en ai encore les yeux qui saignent...

Donc voilà, je n’accroche pas mais pas du tout à Planet Muscaria. Je lui reconnais les qualités déjà énumérées, mais ne me sens absolument pas concerné. J’ai peut-être déjà du mal à la base avec le style très impersonnel, mais c’est avant tout l’approche qui m’a déplu, dont les sons synthétiques et les vocaux sans âme. De plus, le sieur Pursan avait besoin de raconter ses expériences en musique afin de repartir sur de bons rails (de coke ?), mais il aurait dû faire un peu plus de ménage dans ce qu’il avait à dire pour éviter de devenir saoûlant par trop de bavardages inutiles. Même l’intermède « ScOrpIOSaUrUS » est rageant de longueurs, avec quatre minutes sans intérêt qui en paraissent dix. Enfin, sachez qu’une partie du public s’y retrouvera tout de même. Il est possible que FleshOvSatan et ceux qui partagent ses goûts y trouvent leur compte donc ils devraient aller y poser une oreille. Ils trouveront peut-être le génie que d’autres chroniques du web présentent comme évident. Personnellement, je me demande quels superlatifs ont pourra utiliser pour les meilleurs groupes si l’on maintiens qu’ANGRENOST est excellent.

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2 COMMENTAIRE(S)

langoustator citer
langoustator
23/02/2014 16:01
Assez d'accord, je le trouve terne ce disque rien ne ressort vraiment.
Sakrifiss citer
Sakrifiss
20/09/2013 14:33
note: 4.5/10
Pour essayer de donner envie à ceux qui ont été découragé par ma chro qui manque de conviction, voilà des chros positives... Les fous...

8/10
http://www.metalimperium.com/2013/09/angrenost-planet-muscaria-review.html

82/100
http://www.zwaremetalen.com/recensie/27508/Angrenost-Planet-Muscaria.html

17/20
http://www.spirit-of-metal.com/album-groupe-Angrenost_%28POR%29-nom_album-Planet_Muscaria-l-fr.html

Du coup je me demande quelle note ils mettent aux bons albums !
120/100 ?
Je maintiens mon opinion donc sur ce disque. Bien mené mais sans passion, sans corps..

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Angrenost
Black Avant-Gardiste
2013 - Code666
notes
Chroniqueur : 4.5/10
Lecteurs : (2)  5.75/10
Webzines : (8)  7.33/10

plus d'infos sur
Angrenost
Angrenost
Black Avant-Gardiste - 1995 - Portugal
  

tracklist
01.   INferN(O)
02.   acIdShIVa
03.   INTraVeNUS
04.   SaTaNlOgOS
05.   ScOrpIOSaUrUS
06.   abSUMardUk
07.   SchIzOphObOS
08.   ajNagraMMaTON
09.   )O(NrefNI

Durée : 63.23 min.

line up
parution
23 Septembre 2013

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