chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
174 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Strynn - Decadence

Chronique

Strynn Decadence
Je ne vais pas encore vous rebalancer la rengaine habituelle sur l’immense variété de la scène française, je pense que tous ceux qui suivent mes chros commencent à croire que je radote. Donc je vais pour une fois faire l’impasse et entrer directement dans le vif du sujet pour présenter ce jeune trio bordelais. Avant de s’appeler STRYNN, les deux hommes et la demoiselle composaient BLACK STORM et ils étaient alors accompagnés d’un bassiste, Alakihel. Non seulement celui-ci a été perdu en chemin, mais c’est carrément le poste de bassiste qui a été supprimé. Du coup, ne cherchez pas, il n’y a pas de basse ici. Mais finalement cela ne porte pas vraiment préjudice, sans doute parce qu’ils officient dans un style où beaucoup de groupes rechignent à mettre cet instrument en avant. Ainsi, le black metal de base est emporté par une batterie rageuse, des guitares agressives qui se permettent de placer quelques riffs envolés par-ci par-là, et des vocaux constamment graves, typiques du black metal. Il paraît que la demoiselle se chargent de certains d’entre eux, ce sera difficile à deviner tant ils sont sans concession.

Decadence est leur premier album et il pète bien dans une veine trve black. Il « pète bien » mais sans que cela aille plus haut que son cul. Ce n’est pas STRYNN qui va essayer de se démarquer des autres ou de révolutionner quoi que ce soit. Il se contente d’apporter sa pierre à l’édifice, et celle-ci est solide. Les titres sont directs et ne se lancent pas non plus dans des longueurs inutles. Ils naviguent ainsi entre 3 minutes et 4 minutes 45, pour totaliser 43 minutes intemporelles. Ils sortent en 2013, ils auraient très bien pu être estampillés 2003 ou 2023 ! La plus grande qualité de cette sortie est qu’une fois lancé, l’album s’écoute d’une traite sans avoir un seul moment pesant. On hôche inconsciemment la tête sur les mélodies qui parsèment un black rageur, et on est somme toute satisfait du niveau satisfaisant de l’ensemble, surtout que rien d’intempestif ne vient déranger l’oreille. D’une certaine manière, c’est aussi ce qui empèche le groupe de dépasser un certain palier. On sent bien que les musiciens se font plaisir en reproduisant leur style de prédilection et c’est évidemment contagieux, mais au final il n’y a rien qui les fasse préférer aux autres. Ils viennent s’ajouter à la liste des groupes honorables mais pas indispensables, au côté des ABIME, ANIMUS HERILIS, CARNYX, CORPUS DIAVOLIS et consorts. Rien qu’en France, on en a déjà un bon paquet !

STRYNN est un bon défouloir avec des riffs blacks bien sentis. Ses compositions suent des ambiances démoniaques qui doivent à coup sûr rendre l’assistance folle durant un concert. On ne dira pas que c’est une révélation mais un bon groupe de chez nous ! Cet album étant sorti en collaboration sur deux labels, vous le trouverez au choix soit auprès de celui du groupe : Le Crépuscule du Soir, soit auprès des découvreurs de talent Mortis Humanae Productions. Limité à 500 exemplaires.

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

1 COMMENTAIRE(S)

Sagamore citer
Sagamore
13/10/2013 11:54
note: 5/10
C'est un peu l'effet qu'il m'a fait, un disque assez générique qui s'essouffle au fil des écoutes. Passé la plaisante première écoute, je trouve qu'il n'y a pas grand chose à creuser, comme tu l'as dit c'est plus le disque d'un groupe qui se "fait plaisir" que quelque chose de réellement profond. L'artwork est très beau, le son est bon... Mais c'est tout.

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Strynn
Trve black metal
2013 - Mortis Humanae Productions
notes
Chroniqueur : 6.5/10
Lecteurs : (1)  5/10
Webzines : (6)  7.18/10

plus d'infos sur
Strynn
Strynn
Trve black metal - 2011 - France
  

écoutez
tracklist
01.   Awakening
02.   Burial
03.   Uncreation
04.   Emptiness
05.   Datura
06.   Despair
07.   Burnt
08.   Arsonist
09.   Degeneracy
10.   Anguish
11.   Decline

Durée : 43:36

line up
parution
22 Mars 2013

Essayez plutôt
Beastcraft
Beastcraft
The Infernal Gospels Of Primitive Devil Worship

2017 - Pulverised Records
  
Nigrum Pluviam
Nigrum Pluviam
Eternal Fall into the Abyss

2021 - Signal Rex
  
Fra Hedensk Tid / Infernal Necromancy / Mass Kontrol Genocide / Yvonxhe
Fra Hedensk Tid / Infernal Necromancy / Mass Kontrol Genocide / Yvonxhe
Reliquiae Quaternion

2022 - Zero Dimensional Records
  
Black Funeral
Black Funeral
Ankou and the Death Fire

2016 - Dark Adversary Productions
  
White Death
White Death
White Death

2017 - Werewolf Records
  

Vision Of Disorder
Vision Of Disorder
Lire la chronique
Wretched Fate
Carnal Heresy
Lire la chronique
Ciemra
The Tread Of Darkness
Lire la chronique
Terrörhammer
Gateways To Hades
Lire la chronique
Räum
Cursed by the Crown
Lire la chronique
Parasitario
Everything Belongs To Death
Lire la chronique
Tempered
Biowaste (EP)
Lire la chronique
Eternal Sleep
Desperate Prayer Blues
Lire la chronique
Obituary
Dying Of Everything
Lire la chronique
Tempered
Greenwashed (EP)
Lire la chronique
Archspire + Benighted + Psycroptic
Lire le live report
Dark Sanctuary
Cernunnos
Lire la chronique
Syndrome 81
Loubards Sensibles (EP)
Lire la chronique
ONI
Incantation Superstition (C...
Lire la chronique
Daeva
Through Sheer Will And Blac...
Lire la chronique
As Light Dies
The Laniakea Architecture -...
Lire la chronique
Atomwinter
Sakrileg
Lire la chronique
Minenwerfer
Feuerwalze
Lire la chronique
Reborn Dead - Tour 2023
Skelethal + Left to Die
Lire le live report
Rise Of Nothingness
Die All Mother Fuckers
Lire la chronique
Limbes
Ecluse
Lire la chronique
Penitência / Vapulah
Das Sombras Outrora Luz
Lire la chronique
Helmet
Betty
Lire la chronique
Zulu
A New Tomorrow
Lire la chronique
Ashen
Ritual Of Ash
Lire la chronique
Drakon Ho Megas
Coming of the antichrist
Lire la chronique
Anatomical Amusements
Corporal Kaleidoscope
Lire la chronique
Critical Defiance
No Life Forms
Lire la chronique
Kyzyl Kum
Kyzyl Kum
Lire la chronique
Upper Decker
Family Dinner (EP)
Lire la chronique