chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
200 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Disarmonia Mundi - Cold Inferno

Chronique

Disarmonia Mundi Cold Inferno
La surprise Living Infinite tombée de nulle part, certains avaient peut-être mis de côté Disarmonia Mundi, réponse à ceux pleurant le Soilwork pré-Figure Number Five. Les Italiens reprenaient en effet les codes modernes du death mélodique des Scandinaves d’avant 2003 et accessoirement leur frontman, Björn Strid, pour un rendu final redoutable. Cinq ans et demi ont passé depuis The Isolation Game, on pensait que le duo avait déposé les armes, les deux membres de Disarmonia Mundi étant attachés à d’autres projets dont le commun The Stranded (lui aussi signé chez Coroner Records), groupe mélodique au fort penchant FM formé en 2011. Pourtant le groupe de Turin postera régulièrement sur son blog (oui même en 2015) pour rassurer ses auditeurs. Et puis la nouvelle tombe en mars dernier, le cinquième album s’intitule Cold Inferno et sortira ce mois-ci, toujours accompagné de Speed. Il est temps de ressortir le short et les Ray-Ban.

Aucun bouleversement pour les aficionados, Cold Inferno reste dans la continuité de The Isolation Game, la puissance de feu de Fragments Of D-Generation et les mélodies/refrains parfaitement calibrés de Mind Tricks. La production « réacteur d’avion » monte encore d’un cran et colle au siège dès l’ouverture « Creation Dirge ». Un mur sonore dans un tempo soutenu sur près de 45 minute sans temps mort malgré quelques rares breaks succincts qui permettent d’aérer le tout. Le maestro et tête pensante Ettore Rigotti a encore fait un boulot monstrueux. A la composition, jouant tous les instruments (batterie comprise), chantant et produisant aussi le bestiau. Recette des Italiens depuis 2004, un lot de mélodies chaudes pour garnir la musique avec notamment des soli plus travaillés (« Slaves to the Illusion of Life », « Magma Diver », le hit « Clay Of Hate ») mais aussi inévitablement des refrains très « catchy ».

Un chant clair d’Ettore désormais omniprésent (sur neuf des dix titres) qui ne vire jamais dans le pompeux même si certains refrains pourront paraître un poil prévisibles, « Coffin » (qui transpire le single) et « Oddities from the Ravishing Chasm » (au break encore très limite « ado » à 3:47) en tête. Speed reste dans sa case « guest » à l’instar de Isolation Game (même si plus présent cette fois), parfois en appui ou carrément en solo (« Behind Closed Doors » « Magma Diver »). Le gaillard a bien progressé depuis 2009, mais il n’est pas seul, Claudio module toujours sur le criard/guttural avec un coffre impressionnant. Des hurlements qui s’associent parfaitement aux mélodies (« Clay Of Hate »).

Disarmonia Mundi décrivait ce nouvel album « without fillers » (sans de remplissage) sur son blog. L’album précédent pêchait effectivement sur ce point, notamment sur la fin de galette qui pouvait peut-être donner un sentiment de « trop » et faire décrocher. Sur ce Cold Inferno, Ettore rogne et tente de capter l’attention de l’auditeur jusqu’à la dernière note. Pari presque réussi … On décèle des passages basiques à résonnance metalcore (« Stormghost ») et des moments de flottement (la At The Gates virile « Blessing From Below ») qui cassent la fluidité. De suite repris par une jolie mélodie. En contre partie Ettore n’hésitera pas à pondre un morceau de plus de 7 minutes (« Oddities from the Ravishing Chasm ») comme à l’époque de Nebularium. Pourtant après plusieurs écoutes, les enchaînements de tubes antérieurs semblent moins flagrants malgré un plaisir d’écoute constant. Bémol en plus pour quelques uns (ou pas pour d’autres), les nappes de clavier demeurent quasi-absentes ici si ce n’est sur la conclusion « Toys Of Acceleration ».

En attendant le prochain brûlot de Soilwork (The Ride Majestic) qui arrive dans moins de trois mois, contrairement au dernier Nightrage (dans le registre « death mélo de Méditerranée »), Cold Inferno saura vous accompagner sur le chemin de la plage. Pas de chamboulement, comme un The Isolation Game affuté, une musique finement dosée, des mélodies et refrains iodés bourrés de vitamines D. Les trois autres albums ressortis pour l’occasion, il manque pour ma part de réels hits (« Clay Of Hate » de côté). Cela et les quelques refrains faciles font que j’y reviendrai sûrement moins souvent que les anciennes galettes. A voir sur la durée mais en attendant pour cette période ensoleillée, la « play-list » est toute trouvée.

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

4 COMMENTAIRE(S)

NightSoul citer
NightSoul
10/06/2015 21:54
note: 8.5/10
Reprise excellente ^^
Mitch citer
Mitch
10/06/2015 19:43
note: 7/10
Reprise Iron Maiden (feat. Christian Ävelstam), uniquement pour la version jap"
NightSoul citer
NightSoul
06/06/2015 15:07
note: 8.5/10
Le premier album n'est pas Nebularium plutôt ?
Sinon j'ai beaucoup aimé cet album. Belle surprise !
coreandcoupdate citer
coreandcoupdate
05/06/2015 21:27
La première écoute de l'album ne m'a pas boulversifié... Affaire à suivre

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Disarmonia Mundi
Death mélodique moderne
2015 - Coroner Records
notes
Chroniqueur : 7/10
Lecteurs : (1)  8.5/10
Webzines : (14)  7.57/10

plus d'infos sur
Disarmonia Mundi
Disarmonia Mundi
Death mélodique moderne - 1999 - Italie
  

écoutez
tracklist
01.   Creation Dirge  (05:28)
02.   Stormghost  (04:24)
03.   Behind Closed Doors  (03:16)
04.   Coffin  (04:01)
05.   Oddities from the Ravishing Chasm  (07:20)
06.   Slaves to the Illusion of Life  (03:35)
07.   Blessing from Below  (04:45)
08.   Magma Diver  (03:55)
09.   Clay of Hate  (04:11)
10.   Toys of Acceleration  (04:49)

Durée : 45:44

line up
parution
9 Juin 2015

voir aussi
Disarmonia Mundi
Disarmonia Mundi
Mind Tricks

2006 - Scarlet Records
  
Disarmonia Mundi
Disarmonia Mundi
The Isolation Game

2009 - Coroner Records
  
Disarmonia Mundi
Disarmonia Mundi
Fragments Of D-Generation

2004 - Scarlet Records
  

Essayez aussi
Soilwork
Soilwork
The Ride Majestic

2015 - Nuclear Blast Records
  
Soilwork
Soilwork
Verkligheten

2019 - Nuclear Blast Records
  
Fear My Thoughts
Fear My Thoughts
Hell Sweet Hell

2005 - Lifeforce Records
  
Zonaria
Zonaria
Arrival Of The Red Sun

2012 - Listenable Records
  
Damnation Defaced
Damnation Defaced
Invader From Beyond

2017 - Apostasy Records
  

European Assault 2024
Diocletian + Hexekration Ri...
Lire le live report
Carnifex
Hell Chose Me
Lire la chronique
Vesperian Sorrow
Awaken the Greylight
Lire la chronique
Desecresy
Deserted Realms
Lire la chronique
Greybush
A Never Ending Search For J...
Lire la chronique
Korpituli
Pohjola
Lire la chronique
Keys To The Astral Gates And Mystic Doors
Keys To The Astral Gates An...
Lire la chronique
Stress Angel
Punished By Nemesis
Lire la chronique
European Tour - Spring 2024
Bell Witch + Thantifaxath
Lire le live report
Kawir
Kydoimos
Lire la chronique
BELL WITCH
Lire l'interview
Subterraen
In the Aftermath of Blight
Lire la chronique
Conifère
L'impôt Du Sang
Lire la chronique
Darkest Hour
Perpetual | Terminal
Lire la chronique
Mutilated By Zombies
Scenes From The Afterlife
Lire la chronique
Echoplain
In Bones
Lire la chronique
Aristarchos
Martyr of Star and Fire
Lire la chronique
Ritual Death
Ritual Death
Lire la chronique
Terravore
Spiral of Downfall
Lire la chronique
Apparition
Fear The Apparition
Lire la chronique
Diabolus In Musica - Exposition Philharmonie de Paris
Lire le dossier
Skeletal Remains
Fragments Of The Ageless
Lire la chronique
Carnifex
The Diseased And The Poisoned
Lire la chronique
Abigor
Taphonomia Aeternitatis
Lire la chronique
David Eugene Edwards
Hyacinth
Lire la chronique
Lemming Project
Extinction
Lire la chronique
Keys To The Astral Gates And Mystic Doors
Keys To The Astral Gates An...
Lire la chronique
Dödsrit
Nocturnal Will
Lire la chronique
Griefgod
Deterioration
Lire la chronique
Yattering
III
Lire la chronique