chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
133 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

The Black Dahlia Murder - Abysmal

Chronique

The Black Dahlia Murder Abysmal
Réglé comme un métronome depuis Unhallowed à raison d’un album tous les deux ans, The Black Dahlia Murder (TBDM) revient (après un DVD Fool 'Em All sorti l’année dernière) ainsi livrer son habituel death/thrash mélodique hybride (difficile à étiqueter), croisement moderne entre metal US et scandinave. Rien de révolutionnaire ni de réellement marquant certes mais une musique « cassage de nuque » à la précision chirurgicale (a fortiori en live) née début 2000 (les années fac…encore jeune et innocent) et qui aura su toucher un panel assez large. En légère perte de vitesse depuis Deflorate, la bande de Trevor avait su redonné le sourire à ses adeptes sur le précédent opus Everblack, sourire qui s’estompera peu à peu la moitié de la galette passée. Pour ce septième album Absymal (oui TDBM aime les titres brefs), le groupe de Detroit retrouve Mark Lewis (Arsis, Cannibal Corpse, Deicide, Kataklysm…) pour la production, le gaillard s’était occupé d’un certain Nocturnal. Une certification de poids.

La pochette outrancière de l’Ukrainien Daemorph (coutumier des groupes « brutal death ») pourrait tromper sur la cuvée 2015, pourtant TDBM livre bien sa recette familière mais pour un rendu plus épuré. Le groupe délaisse donc les quelques expérimentations antérieures ou ses penchants mid-tempo pour désormais tenir en haleine de bout en bout, depuis le départ canon « Receipt » à la conclusion « That Cannot Die Which Eternally Is Dead ». De facto des riffs incisifs taillés pour agripper le tympan (« Asylum » simple et imparable) soutenus par des refrains à hurler dans son salon (les chœurs de « Vlad, Son of the Dragon » : « Kill them all ! »). Trevor use évidemment de ses modulations et poussées criardes caricaturales mais avec un débit encore plus hallucinant, l’épileptique « Threat Level Number Three » comme vitrine parfaite ou un flux de paroles suivant la noire à 240 BPM ! Comme une sorte de retour à l’efficience d’antan mais avec la bouteille actuelle. Les ponts et les breaks paraissent eux mieux placés et surtout plus redoutables, sans casser la dynamique ou tout simplement pour déverser une déferlante de face. « Abysmal » à 1:47 (venu de nulle part) vaut son pesant de nerfs coincés. Une mandale portée par le jeune batteur Alan Cassidy, un jeu soutenu peu subtile il est vrai mais ô combien écrasant, décuplé par un son surpuissant.

Trevor aux goûts particulièrement raffinés (chroniqueur sur le fameux webzine Metal Injection), piochera encore dans ses styles de prédilections (outre la perfusion At The Gates) : le break de « Threat Level Number Three » (Cattle Decapitation ?), les mélodies « Sognametal » et la violence norvégienne de « The Fog » voire même les virées horrifiques kitsch (Cradle Of Filth) de « Vlad, Son of the Dragon » ou les introductions symphoniques de « Receipt » ou « That Cannot Die Which Eternally Is Dead » (Fleshgod Apocalypse). Assez éparse sur le papier, sauf que la sauce prend parfaitement, le rendu final demeure tout à fait homogène. Evidemment le frontman gère en grande partie la composition mais Ryan Knight semble se lâcher d’avantage (« Re Faced ») et proposera des soli survoltés sur chaque morceau, Arsis n’est plus si loin. Pas de sans faute pour autant, « The Advent » moins inspiré que le reste (chute de studio ?) ou le trip difficilement compréhensible « Stygiophobic » qui joue sur l’ambiance mais ne fonctionne pas vraiment.

37 minutes quasi sans temps-mort (la curiosité « Stygiophobic » de côté) pour certainement leur album le plus abouti et fluide depuis Nocturnal. Peut-être que les « gros » hits antérieurs manquent, peut-être que la galette tire sur la fin, peut-être manque-t-il ce brin de folie, peut-être suis-je trop indulgent en ce moment mais fichtre l’efficacité dégagée me renvoie il y a plus de dix ans en arrière, « headbanguant » comme un demeuré devant le clip de « Funeral Thirst »… Un brin de nostalgie des plus délectables, le t-shirt délavé The Black Dahlia Murder de l’époque ressorti. Le Dahlia Noir frappe fort.

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

2 COMMENTAIRE(S)

Zougi citer
Zougi
16/09/2015 20:03
note: 8/10
J'adore Receipt la meilleure de l'album pour moi !
AxGxB citer
AxGxB
16/09/2015 08:43
Ça fait un moment que je n'écoute plus trop TBDM mais ta chronique donne envie de s'y replonger. J'ai vraiment de bons souvenirs à l'époque des deux premiers albums.

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
The Black Dahlia Murder
Death/Thrash mélodique
2015 - Metal Blade Records
notes
Chroniqueur : 8/10
Lecteurs : (4)  7.75/10
Webzines : (26)  8.31/10

plus d'infos sur
The Black Dahlia Murder
The Black Dahlia Murder
Death/Thrash mélodique - 2001 - Etats-Unis
  

vidéos
Receipt
Receipt
The Black Dahlia Murder

Extrait de "Abysmal"
  

tracklist
01.   Receipt  (04:02)
02.   Vlad, Son of the Dragon  (02:56)
03.   Abysmal  (03:41)
04.   Re-Faced  (03:50)
05.   Threat Level No. 3  (03:46)
06.   The Fog  (03:50)
07.   Stygiophobic  (03:14)
08.   Asylum  (03:38)
09.   The Advent  (03:41)
10.   That Cannot Die Which Eternally Is Dead  (04:29)

Durée : 37:07

line up
parution
18 Septembre 2015

voir aussi
The Black Dahlia Murder
The Black Dahlia Murder
Verminous

2020 - Metal Blade Records
  
The Black Dahlia Murder
The Black Dahlia Murder
Nightbringers

2017 - Metal Blade Records
  
The Black Dahlia Murder
The Black Dahlia Murder
Unhallowed

2003 - Metal Blade Records
  
The Black Dahlia Murder
The Black Dahlia Murder
Ritual

2011 - Metal Blade Records
  
The Black Dahlia Murder
The Black Dahlia Murder
Miasma

2005 - Metal Blade Records
  

Essayez aussi
Kalmah
Kalmah
Swampsong

2003 - Spikefarm Records
  
Amoral
Amoral
Decrowning

2005 - Spikefarm Records
  
Torchbearer
Torchbearer
Warnaments

2006 - Regain Records
  
Kalmah
Kalmah
The Black Waltz

2006 - Spikefarm Records
  
Darkest Hour
Darkest Hour
The Eternal Return

2009 - Victory Records
  

Wurmian
Immemorial Shrine
Lire la chronique
Mortuaire
Monde Vide
Lire la chronique
Blood Red Fog
Marrasv​ä​et
Lire la chronique
European Tour 2025
Black Curse + Concrete Wind...
Lire le live report
eGorGe
Amalgams / Drill Baby Drill...
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Avril 2025
Jouer à la Photo mystère
Disrupted
Stinking Death
Lire la chronique
Chestcrush
Ψυχοβγάλτης
Lire la chronique
Acid King
Beyond Vision
Lire la chronique
Belnejoum
Dark Tales of Zarathustra
Lire la chronique
Godflesh
A World Lit Only By Fire
Lire la chronique
S.O.D.
Live at Budokan (Live)
Lire la chronique
Revenge
Violation.Strife.Abominate
Lire la chronique
Interemo
The Return Of The Creep (EP)
Lire la chronique
Uninhibited
Scourge (EP)
Lire la chronique
Allocer
Worship (EP)
Lire la chronique
Slowhole
Slowhole
Lire la chronique
Teitanblood
From The Visceral Abyss
Lire la chronique
Frightful
What Lies Ahead
Lire la chronique
Nortt
Dødssang
Lire la chronique
Ialdabaoth
G.O.A.T. / S.C.A.P.E. (Comp...
Lire la chronique
Doomsday
Doomsday (EP)
Lire la chronique
Aeterna Tenebrae
Anima Mortalis Ars Perpetua
Lire la chronique
Nero Kane
Tales of Faith and Lunacy
Lire la chronique
Gore Force 5
Tails from the Deep (EP)
Lire la chronique
Moosegut
In Nature's Embrace
Lire la chronique
Gore Beyond Necropsy
Noise-a-Go Go!!!
Lire la chronique
Godflesh
Decline & Fall (EP)
Lire la chronique
Dissolution Tour 2025
Lunar Tombfields + Mourning...
Lire le live report
Hirax
Faster Than Death
Lire la chronique