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Graveworm - Ascending Hate

Chronique

Graveworm Ascending Hate
J’ai mis beaucoup de temps à m’intéresser à GRAVEWORM malgré son affiliation au black metal mélodique. Le groupe italien a pourtant été formé en 1992 et j’avais croisé ses deux premières sorties dès la fin des années 90 mais il n’avait pas réussi à attirer mon attention. Pas nécessairement à cause de sa musique, mais de d’autres excuses, mauvaises, tels que le nom du groupe ou la sale tête des pochettes. Pourtant ses troisième et quatrième albums sortis au début des années 2000 avaient reçu un bel accueil. C’est quelques années plus tard que je m’attaquai à la bête et remarquai qu’effectivement Scourge of Malice (2001) et Engraved in Black (2003) étaient pros, efficaces, agréables pour hocher la tête. Je les ressors à l’occasion, quand je veux écouter de la musique qui passe toute seule. Depuis, entre 2005 et 2011, GRAVEWORM a sorti 4 autres albums. Intérêt limité, évolution musicale légère et progressive qui aboutit finalement à ce 9ème essai, Ascending Hate, le premier chez AFM records après de longues années – marquées d’une coupure – chez le géant Nuclear Blast. AFM Records… le groupe n’y a pas tant perdu au change, c’est aussi une écurie importante, connue pour s’être consacrée pleinement à U.D.O., DESTRUCTION, DORO, EDGUY, TANKARD et d’autres joyeusetés qui n’ont rien à voir du tout avec le black metal…

Mais GRAVEWORM non plus n’a plus grand-chose à voir avec le style, et c’est justement ce qui m’a perturbé à la première écoute. J’avais un peu oublié les dernières sorties et étais resté sur leur période black mélodique puisque c’est celle que je me remettais de temps à autres. Du coup j’ai totalement tiqué comme si l’on m’avait sorti un film à l’eau de rose à la place du boulard que j’avais commandé. « Mais dis-donc, il est plutôt chargé en death cet album de black mélo ! ». Difficile d’accrocher quand on attend une autre came. GRAVEWORM est bel et bien parti dans une autre direction et semble avoir été visité par l’esprit d’un certain Peter Tägtgren. Et oui, les Italiens ont des sonorités désormais très proches de celles d’HYPOCRISY, qui eux sont toujours chez Nuclear Blast d’ailleurs ! Ecoutez en priorité « Blood, Torture and Death », vous allez avoir un choc, vous allez entendre votre groupe de martiens préféré. C’est donc devenu du death mélodique total, et pas mal du tout en plus. Bon, il ne faut pas être non plus hyper exigeant, mais les éléments sont bien en place et les 55 minutes s’enfilent sans difficultés! Et j’irai même plus loin en affirmant qu’il y a plus de plaisir que sur le(s) dernier(s) HYPOCRISY qui manquai(en)t cruellement d’aura.

Et c’est à fond que GRAVEWORM joue la carte mélodique. Pas uniquement au travers des riffs mais aussi en ajoutant ici ou là du piano (« Buried Alive »), de la guitare sèche (« To the Empire of Madness ») ou même du violon (« Nocturnal Hymns II (The Death Anthem) ») voire les trois à la suite dans un même morceau (« The Death Heritage »). A part HYPOCRISY on pensera également par moments à DARK TRANQUILLITY - toujours du death melo bien entendu - à cause de légers ajouts électrosynthétiques. Les vocaux quant à eux ne varient pas une seule fois, ils restent graves, puissants, sur l’offensive. Ce qui contrebalance bien avec les éléments clairs, évitant de tomber pleinement dans le mièvre… Les 10 titres sont ainsi bien équilibrés dans leurs ambiances, ne cessant de glisser des douceurs dans le côté agressif du death. Certains titres appuient plus sur la force, d’autres sur la plénitude, devenant presque une ballade metal sur « Rise Again », très planant mais incorporant des armes à feu et accélérant par saccades.

Je ne m’attendais pas à accrocher plus que cela, mais je me suis surpris à aimer le réécouter. En boucle même lorsque j’avais juste envie d’un fond sonore. Une chose qui est sûre cependant, c’est que les (vrais) amateurs de death vont détester. Ils diront que l’équilibre est une poisse et que les éclaircies dans leur style de prédilection sont aussi nécessaires que des vocaux féminins aigus dans du trve black. Mais pour les autres je conseille, GRAVEWORM fait du bon death mélodique savonnette qui rentre tout seul.

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Graveworm
Death Mélodique
2015 - AFM Records
notes
Chroniqueur : 7.5/10
Lecteurs : (1)  7/10
Webzines : (17)  6.97/10

plus d'infos sur
Graveworm
Graveworm
Death Mélodique - 1992 - Italie
  

tracklist
01.   The Death Heritage
02.   Buried Alive
03.   Blood, Torture and Death
04.   To the Empire of Madness
05.   Downfall of Heaven
06.   Stillborn
07.   Liars to the Lions
08.   Rise Again
09.   Son of Lies
10.   Nocturnal Hymns II (The Death Anthem)

Durée : 54:58

line up
parution
19 Juin 2015

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