Sluk - Sluk

Sluk. C’est un peu bizarre comme nom, mais ça a l’avantage de marquer les esprits. Si vous êtes allé au Unholly Alliance Tour à Bercy, vous avez sûrement remarqué ce nom sur les affiches violettes placardées un peu partout. Non ? Bon bah tant pis. Est-ce que ça a un rapport avec la chronique ? Non, pas vraiment...

Sluk sort donc un EP éponyme de 6 titres qui pourrait passer pour du néo tellement les titres des chansons sont clichés (cf. tracklisting ci-contre). Si le groupe mélange beaucoup d’influences et de styles, ça n’est pas du néo auquel on a affaire. Mais alors qu’est-ce donc ? Et bien il s’agit de hardcore c’est indéniable, mais pas seulement. On pense souvent à Slipknot (Revolution entre autres) et plus particulièrement à Slipknot en live, la faute à un son très mauvais. I Hate est très punk metal dans l’esprit, Fuckraker contient un solo influencé par le heavy des années 80. Le tout est donc un gros patchwork qui manque d’unité tout comme d’originalité. Et ce n’est pas la désormais traditionnelle apparition d’un des chanteurs de Black Bomb A qui me fera changer d’avis.

Au final, je dirais que Sluk n’a pas encore bien digéré ses influences (c’est comme ça qu’on dit ?) et que cela s’en ressent trop dans la construction des morceaux. Bref, dire que Sluk ne m’a pas convaincu est un doux euphémisme...

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