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Taake - Kong Vinter

Chronique

Taake Kong Vinter
Première réussite pour ce nouvel de TAAKE, la pochette. Le cliché est bon. Ah si, moi j’aime bien. C’est de saison, et puis surtout ça correspond au titre. Kong Vinter signifie « le roi de l’hiver ». Deuxième réussite ? Hoest fidèle à lui-même qui sort un album sincère.

Alors pour reprendre les choses dans l’ordre, il s’agit du 7ème album du Norvégien. Il sort 3 ans après Stridens hus, plutôt décrié, et le label, toujours Dark Essence Records, met l’accent sur le fait que notre homme a travaillé véritablement seul sur ses compositions, ainsi que pour leur élaboration. « Qu’est-ce que ça peut nous foutre ? Et en plus c’est pas la première fois ! ». Oui, mais voilà, mettre ça en avant, c’est vouloir dire qu’il n’y a eu aucun élément parasite, que Hoest a tout contrôlé et qu’on peut s’attendre à du vrai TAAKE, sans aucun guest ou musicien de session désireux d’ajouter sa patte.

Et effectivement, on se retrouve face à du TAAKE pur jus. Avec avant tout ses vocaux uniques. Il fait partie de ces hurleurs qu’on reconnaît tout de suite. Il est encore impeccable durant les 7 pistes, et ne change jamais de registre. Aucune tentative de bizarrerie. Il tabasse comme il faut. Ensuite, c’est sa façon de riffer qui reste personnelle et vite reconnaissable. On a l’impression qu’il est ultra nerveux, pressé de jouer, et c’est un élément qui fait la particularité du projet. Ça ne fait pas mouche continuellement, mais on aura du mal à s’empêcher de taper du pied sur « Jernhaand », « Inntrenger » et le bien calibré « Sverdets Vei ».

Bref, les qualités sont les mêmes que d’habitude et on ne peut nier la satisfaction de retrouver de telles ambiances. Par contre, il manque tout du long de ces 50 minutes des surprises. Sans réclamer du banjo comme sur « Myr » (Noregs Vaapen), on aurait aimé être plus titillé.

Autre déception, TAAKE a décidé de se faire plaisir, et s’est lâché sur les passages instrumentaux de longue durée. Au moins la moitié de l’album est sans vocaux. Hoest a estimé que les instruments pouvaient parler pour lui, mais son timbre fait souvent défaut aux compositions. Attention, je suis persuadé que certains apprécieront, mais de mon côté j’ai l’esprit qui décroche facilement. Un peu plus courts, ces passages seraient mieux passés. Du coup « Fra bjoergegrend mot glemselen » est transparent, pratiquement inexistant à mes oreilles vu que le chant est absent des 10 minutes du titre.

Et sur tous les titres il y a cette absence de vocaux, plus ou moins longue. C’est d’ailleurs la clé de cet album et de l’appréciation qui en sera faite. Si on apprécie les passages instrumentaux, la note que j’ai mise gagnera bien 2 points, si on est sévère on pourra carrément en enlever encore 3...

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4 COMMENTAIRE(S)

abysmael citer
abysmael
03/04/2020 20:14
note: 4/10
The big déception of the année... OMG
J'adore Taake et en concert ça envoi du lourd.
Si les débuts sont énormes, j'aime assez la suite mais cette fois-ci c'est loupé.
Et dire que je l'ai commandé les yeux fermés...
Aucune inspiration, des riffs plus efficaces que des somnifères.

AxGxB citer
AxGxB
28/11/2017 15:37
dantefever a écrit : C'est chiiaaaaaaaant à mourir ... J'adore Taake pourtant, en particulier la trilogie des débuts. Autant j'arrivais à trouver quelques trucs intéressants dans les albums plus récents, autant là c'est complètement creux. La définition même de "tourner à vide", Hoest n'a plus d'idée, il balance des mélodies sans inspiration et des accords clichés randoms, il ressort quelques riffs un peu rock'n roll ou des motifs arpégés quand vraiment il ne sait plus quoi mettre, il prend une jolie photo pour la cover et c'est terminé ... Taake devient Satyricon

Je n'ai fait que le survoler pour le moment mais c'est bien l'effet que m'ont fait les 3/4 premiers titres...
Dantefever citer
Dantefever
28/11/2017 15:03
C'est chiiaaaaaaaant à mourir ... J'adore Taake pourtant, en particulier la trilogie des débuts. Autant j'arrivais à trouver quelques trucs intéressants dans les albums plus récents, autant là c'est complètement creux. La définition même de "tourner à vide", Hoest n'a plus d'idée, il balance des mélodies sans inspiration et des accords clichés randoms, il ressort quelques riffs un peu rock'n roll ou des motifs arpégés quand vraiment il ne sait plus quoi mettre, il prend une jolie photo pour la cover et c'est terminé ... Taake devient Satyricon
Jean-Clint citer
Jean-Clint
27/11/2017 09:19
note: 7.5/10
Pas le meilleur album de TAAKE mais un disque dans la moyenne qui fait le job tout en conservant la patte typique du combo. Sans surprise mais efficace, même si ça manque de titres forts !

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Taake
Black Metal
2017 - Dark Essence Records
notes
Chroniqueur : 7/10
Lecteurs : (2)  5.75/10
Webzines : (10)  7.75/10

plus d'infos sur
Taake
Taake
Black Metal - 1995 - Norvège
  

écoutez
tracklist
01.   Sverdets Vei  (04:14)
02.   Inntrenger  (07:18)
03.   Huset I Havet  (07:13)
04.   Havet I Huset  (07:36)
05.   Jernhaand  (06:19)
06.   Maanebrent  (08:01)
07.   Fra Bjoergegrend Mot Glemselen  (10:22)

Durée : 51:03

line up
  • Hoest / Chant, Guitare, Basse, Batterie

parution
24 Novembre 2017

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