Il existe des groupes, ils ne sont pas égyptiens, mais ils intègrent des éléments égyptiens dans leur musique. Parce qu’on a tous des images de ce pays et de son passé. C’est assez glorieux et classieux les ambiances égyptiennes. Sauf que voilà, certains groupes tombent dans le cliché, ou n’arrivent pas à reproduire des sonorités proches des orginales. C’est un reproche qu’on ne pourra pas faire à
ODIOUS... il est égyptien. Il sait donc très bien de quoi il parle, et il gagne d’emblée la course à le légitimité.
En fait, cette entité a récemment fêté ses 20 ans, et elle n’a sorti que deux albums. Le deuxième est paru en 2015, le premier en 2007. C’est à celui-ci que nous nou intéressons aujourd’hui car le label Shaytan Productions a décidé d’en proposer en mars 2019 une version vinyle. Et pour l’occasion, le visuel a été revu. Pas mal hein ! Il interpelle, il fait envie, il est vraiment réussi. Surtout quand on compare avec l’original, que voici :
À l’époque, le groupe était établi à Alexandrie, et composé de 5 personnes : Bassem Fakhri, Rami Magdi, Mohamed Hassen, Alfi Hayati, Mohamed Lameen. Il ne resterait désormais plus que le premier, accompagné d’un autre compagnon depuis 2014 : Tzortzis Boulos, batteur.
Alors, pourquoi Shaytan Productions a-t-il décidé de déterrer cet opus ? Parce qu’il s’agit d’une petite curiosité en fait. J’aurais du mal à dire que les 9 pistes de Mirror of Vibrations sont indispensables, mais une chose est certaine, et je l’ai déjà soulignée, les passages folk à l’égyptienne sont de qualité. Pas toutes certes, mais dans leur grande majorité. Les instruments traditionnels viennent ajouter de la tension, ou couper une piste, ou introduire et conclure une autre. C’est classe. Mais par contre les parties metal, principalement black mais déjà influencées aussi par le death, sont bien plus anecdotiques. Elles donnent véritablement l’impression d’être de simples prétextes aux apports égyptiens.
Comment expliquer le résultat que cela donne... Et bien c’est comme si nous avions de la lingerie ultra-sexy, ultra sensuelle. Et qu’au lieu de les faire porter par une femme à qui elle irait, c’était notre premier ministre Edouard Philippe qui en était affublé. Imaginez une seconde ce cher barbu en string ficelle rouge. Bien, vous avez plus ou moins compris à quoi ressemblent les titres de
ODIOUS. Ce n’est pas non plus hyper dégueulasse, mais on imagine plutôt d’autres vêtements pour Edouard, et un autre physique pour notre lingerie.
On peut apprécier. On peut aussi s’y faire au fil des écoutes. Mais je suis persuadé qu’il y a encore une grosse marge d’amélioration. La possibilité de mieux mettre en valeur les influences égyptiennes.
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