chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
295 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Sarcasm - Esoteric Tales Of The Unserene

Chronique

Sarcasm Esoteric Tales Of The Unserene
Après Entrails, nous continuons dans la thématique « vilaine pochette qui pique les yeux », sauf que Sarcasm nous avait déjà fait le coup il y a deux ans sur leur précédent opus. Nouveau gribouillis (je récupère mes dessins de classe de neige) de Raul Gonzales (Gorephilia, Horrendous, Morbus Chron) qui n’aidera pas à attiser la curiosité du groupe suédois encore trop méconnu. Une exposition qui ne sera pas améliorée puisque la bande d’Uppsala passe de Dark Descent Records au modeste label mexicain (mais clairement en pente ascendante) Chaos Records. Côté line-up la brute Matte Modin (Firespawn, ex-Dark Funeral) laisse ses baguettes à Alvaro Svanerö (Imperial Domain), pas étranger de Sarcasm, le bonhomme avait en effet épaulé la production de Within the Sphere of Ethereal Minds.

Les adorateurs « sarcastiques » (version 2015) ne seront pas dépaysés par cette nouvelle offrande. Les autres, fermez les yeux, retour en Suède au milieu des années 90, cette époque où chaque nouvelle sortie en provenance de No Fashion Records allait devenir un classique de metal extrême mélodique. Les fins gourmets de black et death mélodique suédois à l’ancienne (Eucharist, At The Gates, Unanimated, Dissection, Sacramentum) vont pouvoir se délecter de ce style éteint sans passer par la case « tribute amateur » (comprendre du mauvais « copier-coller »). Sarcasm connait son sujet, il sait composer et recréer l’aura d’antan (entêtant et frissonnant, production comprise). N’étant pas novice en la matière, croyez-moi, il est rare d’entendre de nos jours ce riffing mélodique au penchant néoclassique imparable (typiquement « nineties ») tout en esquivant ce sentiment de « déjà entendu » et cela sur chaque morceau. Le coupable ? Le guitariste Peter Laitinen, retenez bien ce nom. Le refrain de « Parochial Past Resonates » et son break (2:31) qui vous redresse les poils, « Flawless Anomalies », « Revolution of Consciousness », les tremoli crucificateurs du furieux « The Great Calm Embraced »… Furieux oui, le tempo ayant réduit cette fois, on notera forcément un rythmique moins décoiffe permanente que le père Modin mais qui fait assurément le job.

Une recette qui ne change pas mais dont la saveur évolue, ainsi à l’image de l’artwork leur musique tend à une atmosphère encore plus « glaciale » et « mélancolique ». A la manière d’un récent Vanhelgd, les influences doom (Paradise Lost, Tiamat), déjà présentes dans les précédents méfaits, refont surface mais peineront à convaincre. Le soporifique « Flesh Was Carved Out from Seven Faces of God » (bon point pour le chant clair féminin occulte) et « Celestial Nights » principalement, rehaussés par un break mélodique. Pour autant on sent un potentiel, même le final succinct aux claviers inquiétants (Darkspace ?!) de « The Great Calm Embraced » aurait pu déboucher sur quelque chose d’intéressant. Les compositions sembleront moins alambiquées et un peu plus inégales que d’habitude (dès l’ouverture « trop » classique « Vortex of the Vultures »), reposant principalement sur une fulgurance mélodique de son guitariste surdoué (le thrash peu inspiré de « Realm of Shadowless Existence » catapulté par son tremolo et son solo dantesque par exemple). Bémol aussi sur le chant vraiment faiblard, masqué dans le mixage, on s’en rend malheureusement compte sur les parties moins denses et au tempo abaissé.

L’essai de Within the Sphere of Ethereal Minds n’est malheureusement pas conclu, les tares antérieures ne sont pas gommées, à savoir une durée un peu courte et paradoxalement du remplissage qui fera décrocher sur certains passages. Frustrant car il ne manque pas grand-chose à Sarcasm pour réellement marquer nos esgourdes. Une atmosphère plus léchée et des compositions moins inégales feraient passer un cap au groupe. Le travail mélodique et la fibre nostalgique feront malgré tout oublier ses défauts mais comme pour son prédécesseur, une galette qui passera difficilement l’épreuve du temps et qui donnera plus envie de ressortir ses pierres angulaires suédoises « nineties ».

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

2 COMMENTAIRE(S)

Chri$ citer
Chri$
03/10/2019 10:01
Du Black/Death moyen +, dont une chanson ou deux ressortira en lecture aléatoire lors d'une écoute inattentive.
La pochette provoque davantage d'émotions que la musique, au final... Moqueur
Jean-Clint citer
Jean-Clint
02/10/2019 18:46
note: 7/10
Les extraits déjà disponibles confirment ce que tu as mis, à savoir que c'est du bon son fort agréable mais auquel il manque un truc pour totalement accrocher et faire du groupe plus qu'un éternel outsider. J'avais déjà eu le même ressenti sur le précédent opus des suédois, et oui quelle horreur cette pochette ... Mr Green

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Sarcasm
Death/Black mélodique
2019 - Chaos Records
notes
Chroniqueur : 7/10
Lecteurs : (1)  7/10
Webzines : (1)  5/10

plus d'infos sur
Sarcasm
Sarcasm
Death/Black mélodique - 1990 - Suède
  

tracklist
01.   Vortex of the Vultures  (03:45)
02.   Parochial Past Resonates  (04:05)
03.   Flesh Was Carved Out from Seven Faces of God  (05:43)
04.   Flawless Anomalies  (04:11)
05.   Revolution of Consciousness  (03:42)
06.   Realm of Shadowless Existence  (03:14)
07.   Celestial Nights  (06:52)
08.   The Great Calm Embraced  (04:32)

Durée : 36:04

line up
parution
14 Octobre 2019

voir aussi
Sarcasm
Sarcasm
Within The Sphere Of Ethereal Minds

2017 - Dark Descent Records
  
Sarcasm
Sarcasm
Stellar Stream Obscured

2022 - Hammerheart Records
  
Sarcasm
Sarcasm
Mourninghoul

2024 - Hammerheart Records
  

Essayez aussi
King Of Asgard
King Of Asgard
Fi'mbulvintr

2010 - Metal Blade Records
  
Windfaerer
Windfaerer
Tenebrosum

2015 - Autoproduction
  
Noctes
Noctes
Pandemonic Requiem

1997 - No Fashion Records
  
Kalmah
Kalmah
They Will Return

2002 - Spikefarm Records
  
Naglfar
Naglfar
Cerecloth

2020 - Century Media Records
  

Disarmonia Mundi
The Dormant Stranger
Lire la chronique
Liturgy
93696
Lire la chronique
Aran Angmar
Ordo Diabolicum
Lire la chronique
Today Is The Day
Willpower
Lire la chronique
Big Business
Battlefields Forever
Lire la chronique
Sacrifice
Volume Six
Lire la chronique
Wurmian
Immemorial Shrine
Lire la chronique
Mortuaire
Monde Vide
Lire la chronique
Blood Red Fog
Marrasv​ä​et
Lire la chronique
European Tour 2025
Black Curse + Concrete Wind...
Lire le live report
eGorGe
Amalgams / Drill Baby Drill...
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Avril 2025
Jouer à la Photo mystère
Disrupted
Stinking Death
Lire la chronique
Chestcrush
Ψυχοβγάλτης
Lire la chronique
Acid King
Beyond Vision
Lire la chronique
Belnejoum
Dark Tales of Zarathustra
Lire la chronique
Godflesh
A World Lit Only By Fire
Lire la chronique
S.O.D.
Live at Budokan (Live)
Lire la chronique
Revenge
Violation.Strife.Abominate
Lire la chronique
Interemo
The Return Of The Creep (EP)
Lire la chronique
Uninhibited
Scourge (EP)
Lire la chronique
Allocer
Worship (EP)
Lire la chronique
Slowhole
Slowhole
Lire la chronique
Teitanblood
From The Visceral Abyss
Lire la chronique
Frightful
What Lies Ahead
Lire la chronique
Nortt
Dødssang
Lire la chronique
Ialdabaoth
G.O.A.T. / S.C.A.P.E. (Comp...
Lire la chronique
Doomsday
Doomsday (EP)
Lire la chronique
Aeterna Tenebrae
Anima Mortalis Ars Perpetua
Lire la chronique
Nero Kane
Tales of Faith and Lunacy
Lire la chronique