Space Odyssey - The Astral Episode
Chronique
Space Odyssey The Astral Episode
Raaahhhh encore du heavy !!! A force d'en chroniquer, on va croire que je suis le spécialiste du genre sur Thrashocore alors que je vous le répète : c'est vraiment pas mon truc (en fait, c'est le truc de personne ici je crois...), mais c'est quand même bibi qui s'y colle. Bon alors Space Odyssey est l'oeuvre d'un certain Richard Andersson, également claviériste au sein de Majestic, membre fondateur de Time Requiem et impliqué dans de nombreux autres projets (je vous conseille son site si ça vous intéresse. Ah ? Ca ne vous intéresse pas ? Bon alors je ne vous conseille pas son site). Mais si le suédois ne fait que participer à tous ces projets, Space Odyssey est avant tout SON projet puisqu'il fait tout, composition, arrangements et production. Enfin il n'est pas tout à fait seul dans sa démarche puisque sur ce second opus de l'"Odyssée de l'Espace", il ne joue que du clavier, laissant à Magnus Nilsson le soin d'interpréter guitares et basses, à Patrik Johansson celui du chant et à Andreas Brobjer celui de la batterie.
D'un certain côté, on ne peut pas nier que l'ami Richard s'est quelque peu engouffré dans les clichés du heavy :
1. On a le droit à une débauche de technique, avec des solos à rallonge, qu'ils soient de guitare ou de clavier alors autant vous dire que si la masturbation de manche ne vous excite pas plus que ça, vous pouvez aller voir ailleurs (chose que vous auriez déjà fait puisque cela signifierait que vous n'aimez pas le heavy). Mais moi qui d'habitude est plutôt adepte de ce genre de truc, les suédois ont vraiment mis la dose ici. Ca dure des plombes et des plombes sans pour autant susciter une quelconque émotion... et on s'emmerde un peu pour le coup.
2. Le jeu de batterie n'a rien à envier aux années 80, parfois vraiment simpliste et lourdingue, notamment sur les passages un peu plus violents où ça fait "takatakatakatakataka" (vous me suivez ?).
3. Le chant est PUREMENT heavy, oscillant entre le nauséeux et le vomitif pour quelqu'un qui n'aime pas ce type de chant qui aurait sûrement excité les ados rebelles de la fin des années 70 (qui a parlé de Bruce Dickinson ?). La voix et les lignes de chant sonnent vraiment vieilles (notamment les refrains souvent d'un goût douteux), ce qui démode le tout. Mais bon, c'est vraiment une question de goût et je n'en tiendrai donc pas compte pour la note.
Par contre, si vous pensez pouvoir supporter tout ça, le reste vaut le coup. Richard a apparemment un bon sens de la dynamique et de la composition puisque musicalement, ça tient vraiment la route. Les titres sont biens foutus et leur longueur (6 minutes en moyenne) est loin d'être un défaut car les morceaux sont riches en riffs et en variations. Toutefois, tout n'a pas la même saveur, où des titres se démarquent par leur qualité ("Through Dreams And Reality", "Astral Episode") tandis que d'autres se démarquent par leur médiocrité ("Lord Of The Winds", "Dazzle The Devil"). Vous doutez sûrement qu'avec un claviériste aux manettes, on a le droit à beaucoup de synthé et vous avez raison. Globalement, ça passe plutôt bien, donnant un petit côté symphonique et synthétique à la musique, excepté certains passages (comme sur "Presence Of Mind") et les solos imitation guitare électrique dont le son est proche du ridicule (comme ça se fait souvent).
Rien à dire concernant la production qui est de très bonne facture et l'artwork qui colle bien à la musique. En gros, "The Astral Episode" est un disque qui ne plaira qu'aux amateurs de heavy, de technicité et de complexité, qui arriveront surtout à supporter le chant de Patrik Johansson, ce qui en sera pas une mince affaire. De toutes façons, je pense que les autres ne se sont pas attardés sur cette chronique. D'ailleurs, je vais moi aussi passer à autre chose si ça ne vous dérange pas.
| Dead 17 Mars 2005 - 1241 lectures |
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2 COMMENTAIRE(S)
citer | J'ai oublié de préciser que c'était disponible à partir du 29 mars, mais si vous ne l'avez pas demandé, c'est que vous n'en avez rien à foutre
... et je vous comprends... |
citer | Ben moi j'aime bien le Heavy-Speed Mais quand c'est pas trop progressif et là ça l'est. Trop de claviers (ce qui est normal vous me direz) et pas assez de guitare. ça fait trop démonstratif et c préjudiciable aux morceaux je pense. |
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2 COMMENTAIRE(S)
17/03/2005 17:35
... et je vous comprends...
17/03/2005 9:47