Dwarrowdelf - Evenstar
Chronique
Dwarrowdelf Evenstar
Je n’aime pas être virulent dans une chronique. Ça ne sert à rien de l’étre de toute façon. Et puis il faut faire attention aux termes qu’on utilise quand on est virulent. On a envie de faire appel à des mots qui portent à confusion. On peut même créer un malaise quand on se laisse aller... C’est ce qui arrive à certains qui ne vivent pas à leur époque et se fichent du politiquement correct. Ces malotrus n’hésitent pas alors à dire que le nouvel album de DWARROWDELF, le 4ème en 3 ans, propose de la musique de pédé. Même Sakrifiss, qui tient à être à jour dans ce qu’il convient de dire ou non, se trouve choquant d’un telle expression. Comme il a vécu dans l’Ancien Monde, il comprend cependant ce que cette description veut réellement dire. Non, il ne faut pas la prendre au pied de la lettre. Elle ne veut absolument pas s’attaquer à la communauté homosexuelle mais souhaite expliquer qu’il y a ici des éléments fragiles, clairs, lumineux, touchants.
C’est tout à fait ça en fait DWARROWDELF : une musique qui caresse les oreilles. On la classera dans le black metal épique, mais vraiment parce qu’on peut faire des comparaisons avec SUMMONING par moments. En fait le black metal est terriblement léger, et ce ne sont qu’une partie des différents vocaux qui permettent de l’y affilier. Et je dis bien « une partie » des vocaux car plusieurs timbres font leur apparition, dont un particulièrement clair et doux, proche de celui d’un chanteur de heavy sans grandes capacités. Il y a du charme à l’ensemble, et ce serait être trop mauvaise langue que de dire que c’est niais, mais il serait aussi exagéré de s’émerveiller devant tant de luminosité.
Le visuel est par contre très réussi. La pochette donne tout de suite une bonne idée du contenu, même si elle laissait présager d’un peu plus de mélancolie. Les 7 pistes n’y font pas vraiment appel, préférant se concentrer sur des atmosphères féériques ou fantastiques, la thématique principale étant le monde de Tolkien. De ce côté-là c’est une réussite. On est très naturellement projeté dans un monde imaginaire, aux paysages majestueux, grandioses, sublimes. Mais il faut avoir envie de monter sur un tapis volant pour un périple sous un doux soleil durant 45 minutes. J’avoue ne pas tenir très longtemps et me retrouver gavé après trois pistes, mais c’est véritablement personnel. Ceux qui apprécient les écarts vers des sonorités charmeuses et enjoleuses y trouveront sans doute plus d’intérêt.
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