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Diaclase - En patience

Chronique

Diaclase En patience (Démo)
Vous voyez les albums de remix de Nine Inch Nails, que sa maison de disque s’ingénie à sortir après chaque album, histoire de rentabiliser la production de Trent Reznor, vu que le bonhomme est assez peu prolifique en terme de composition ? Eh bien Diaclase, ça m’a fait penser un peu à ça : quelques bonnes idées dans un magma indus/electro avec une voix saturé qui fait que j'ai tendance à accélérer les morceaux pour voir ce qui se passe après. Même avec les meilleures intentions du monde, si on n’empêche pas l’auditeur de bailler, la musique ne vaut probablement pas grand chose, à part comme thérapie de substitution au Xanax.

Bon ok, c’est un peu facilement méchant. Revenons sur cet album/maxi. 4 titres, durée totale : 31 minutes 21 secondes, durée moyenne des morceaux : 470,25 secondes, dans notre échelle de temps. Parce que je sais pas si vous savez que la nature du temps fait qu’il est élastique, comme un chat qu’on étire, par exemple, ou comme la ceinture de mon survêt’. (Ouais, je porte des survêts’ et alors ? C’est plus pratique pour me gratter les couilles avec les clés de ma 205 GTI quand je regarde Téléfoot, après avoir été au pain le dimanche matin, pendant que ma femme prépare un bon roti de porc, et qu’après on regarde le départ du grand-prix de F1 pour somnoler ensuite devant Drucker qui fait de lèche à Raffarin.) Ceci fait qu’une période de temps vous paraîtra plus ou moins longue pour un même référentiel de départ.

Oserais-je dire qu’écouter activement ce disque me fait paraître le temps plus long ? Oui certainement. Une écoute de fond est-elle tolérable ? Egalement, oui. Ça m’a fait même ça la première fois que j’ai mis la galette dans mon discman© (d’habitude je mets des crèpes dans mon discman, mais là j’ai voulu changer), pour me faire une première idée du bordel tout en vaquant à mon occupation préférée, à savoir fouiller les forums de cul pour trouver du porno facilement. (Je rappelle que ma seconde occupation préférée est de me fouiller le nez puis d’en extirper les reliefs et des les coller discrètement sous mon bureau, où, à force, il commence à y avoir des strates) Quel rapport avec Diaclase ? Aucun.

Pour en revenir au disque, il a les défauts d’un disque de one-man-band. C’est-à-dire, probablement pas assez concentré, et je le sais en tout état de cause, puisque je fais (mal) de la musique sur ordinathan. Et je sais qu’on a vite tendance à en rajouter des surcouches inaudibles à la fin, et de faire des morceaux de 20 minutes. Déjà que je suis pas un fan d’ambiant à la Godflesh ou Jesu, mais là, malgré qu’il y ait de bonnes idées, le taux de dilution d’idées/chansons est trop élevé à mon goût. On penche dangereusement vers la monotonie. Certes, on me rétorquera que c’est là l’intérêt de ce genre de musique. S’il y a des fans du genre, qu’ils ne se gênent pas, achetez-le. Pour ma part, sans être un fanatique du 3 minutes calibré Radio – et mon amour immodéré pour Tool et Metallica prouve que je ne suis pas bloqué sur la longueur des morceaux – je vais passer.
C’est aussi un des problèmes des morceaux à intensité croissante, structure utilisée par Diaclase. Pour résumer : on monte, monte, monte, et si là tu n’as pas un truc qui démonte ta baraque et qui détruit les fondations et la tuyauterie avec, c’est mort, la chanson est foutue. Désolé, mais ce n’est pas donné à tout le monde de faire ce type de composition de façon réussie. Reznor y arrive bien, mais n’est pas Reznor qui veut.

Sinon, en point positif, la production est sympa, bien foutue, et il chante en français, chose suffisamment rare dans le style pour être soulignée et appréciée. Les textes ne me transcendent pas plus que ça - on traîne dans l’inspiration vaguement gothique - rien de bien méchant, c’est adapté au style.

Bref un disque qui ne m’a pas spécialement dérangé, tant je l’ai vite relégué en bruit de fond de mon casque et parce que j’avais trouvé un ftp avec l’intégrale de "Grosses Salopes Lubriques" et que je voulais tout récupérer avant que l’accès soit restreint. A réserver aux soirées entre amis pour occuper le fond sonore sans trop être embêté et aux inconditionnels d'électro longuet.

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Diaclase
Electro/Indus
2005 - Autoproduction
notes
Chroniqueur : -
Lecteurs :   -
Webzines : (5)  4/5

plus d'infos sur
Diaclase
Diaclase
Electro/Indus - France
  

tracklist
01.  Ecchymose
02.  En patience
03.  Closes
04.  Insomnie

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