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Therion - Leviathan

Chronique

Therion Leviathan
Deux, trois fois par an, Sakrifiss sort de sa petite zone de confort et chronique autre chose que du black metal. Il n’écoute effectivement que rarement d’autres styles, mais il ne va pas se gêner de donner son avis quand c’est le cas, et il a donc eu l’occasion de parler de GWAR, IRON MAIDEN et plus récemment de KORN dans les pages de Thrashocore. Et en 2021, c’est de THERION qu’il a décidé de parler.

Un monument qui a sorti son premier album il y a tout juste trente ans, et qui n’a pas chômé durant toutes ces années. Il a un peu levé le pied dans les années 2020 en ne sortant que trois albums. Tout d’abord il y avait eu Sitra Ahra en 2010 qui m’avait beaucoup déçu, puis une grosse surprise en 2012 avec Les fleurs du mal qui proposait des reprises de notre patrimoine français : des chansons de France Gall, Marie Laforêt, Sylvie Vartan, Serge Gainsbourg. Un outrage qui avait quand même quelque chose de fascinant, et qui a aussi de mon côté changé ma façon de voir le groupe. Pour moi, il était une interprétation du beau, du lyrique, du moelleux, et tout de même un peu du mièvre, mais les clips qu’il proposait pour illustrer ces recompositions étaient malsains, laids, dépravés, et un peu gênants. Bon, ils ont aussi le même problème que DEATHSTARS, tout aussi suédois qu’eux, à savoir de continuer à se déguiser et à se maquiller comme des ados, mais avec leurs têtes de vieux. Ça leur donne un peu le même air que FADADES, et bien qu’on aimerait dire qu’ils sont cools d’être toujours jeunes dans leur âme, ils font malheureusement un peu cringes. Oui, c’est un gars qui se met un jean sur la tête qui dit ça, mais bon, THERION m’a cramé les yeux avec « Initials BB », « Mon amour mon ami » et surtout « Poupée de cire, poupée de son » qui m’a plongé dans une ambiance de groupe échangiste allemand pour seniors.

Depuis, je n’avais que ça en tête. L’impression de regarder un vieux porno dégueulasse en écoutant THERION. Alors quand le groupe est revenu 6 ans avec Beloved Antichrist, je l’ai zappé. Je ne lui ai donné aucune chance malgré la générosité de son contenu. 3CD ! 46 pistes ! Les avis ont apparemment été bien divisés, j’irai peut-être un jour rattrapé mon retard en l’écoutant… En attendant c’est avec une nouvelle trilogie, celle de Leviathan, que j’ai décidé de me remettre à écouter la troupe de Christofer Johnson, qui personnellement m’aura jusqu’à maintenant le plus plu avec sa doublette Lemuria / Sirius B en 2004. C’est effectivement une trilogie qui est annoncée, mais pas en un seul jet. Ce qui va nous permettre de mieux digérer l’ensemble. 11 morceaux sont présents sur cette première partie, pour un total de 45 minutes. Durée parfaite, et les compositions ne trainent pas non plus en longueur. La plus longue ne fait même que 5:37. Et quand on se veut aussi riche qu’un groupe mêlant metal et opéra, il vaut mieux ne pas en faire trop pour être digeste, efficace, convaincant.

Eh bien ce 17ème album a ces qualités. Bien entendu, il faut à la base être attiré par le concept de musiques douces un peu trempées dans le metal pacifique, heavy / glam. Ou alors il faut être un amoureux des vocaux multiples et de la beauté des voix, toujours la marque de fabrique de THERION. Sur cet album encore, il y a en a un paquet et pour tous les goûts ! Déjà, il y a ceux des membres à part entière de la formation : Thomas Vikström (tenor) et Lori Lewis (soprano) et puis il y a les invités… On liste :

Marco Hietala de NIGHTWISH, TAROT et RASKASTA JOULUA
Mats Leven de CANDLEMASS, YNGWIE MALMSTEEN
Noa Gruman de SCARDUST
Taida Nazraic de THE LOUDEST SILENCE
Chiara Malvestiti de CRYSALYS
Hellscore qui a aussi donné de la voix pour les chœurs d’AMORPHIS ou ORPHANED LAND
Rosalia Sairem de… je ne sais pas, mais elle est espagnole, complétant un peu la collection de nationalité puisque les précédents venaient de pays aussi variés que l’Italie, Israël ou la Finlande.

Des invités, il y en a d’autres, qui eux sont aux instruments. Citons seulement la violoniste allemande Ally Storch-Hukriede et le batteur suédois légendaire Snowy Shaw… Les autres sont tout aussi méritants, à l’orgue, au clavier ou quoi qu’ils fassent, et participent à ce mélange musical d’un équilibre délicieux. C’est vraiment bon. Certes, c’est sans surprise depuis le temps qu’on connaît THERION et son style « salade de fruits », mais il n’y a rien à reprocher à Leviathan. Si on est dans l’état d’esprit, on apprécie. On tape du pied par moment, on remue la tête parfois, on se surprend à fredonner certains passages par la suite ou en même temps que les artistes… Bon, il y a bien des fois où on sent un peu de ringardise, mais ça fait partie du monde des Suédois.

Alors cet album, je l’ai écouté sans y revenir à reculons. Je sais que c’est uniquement par périodes que je me sens capable de plonger dans ce genre de styles, mais c’était le bon moment, et cette fois-ci même les clips ne sont pas mauvais, au contraire. Alors je repose l’album, et même si je ne le remettrai pas avant quelques semaines, il m’a en tout cas donné envie d’écouter ceux qui suivront, et convaincu que THERION avait encore des mélodies à nous livrer malgré ces 30 ans d’existence…

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Therion
Metal symphonique
2021 - Nuclear Blast Records
notes
Chroniqueur : 7.5/10
Lecteurs : (1)  7.5/10
Webzines : (13)  7.58/10

plus d'infos sur
Therion
Therion
Metal symphonique - 1988 - Suède
  

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Extrait de "Leviathan"
  
Tuonela
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Extrait de "Leviathan"
  

tracklist
01.   The Leaf on the Oak of Far
02.   Tuonela
03.   Leviathan
04.   Die Wellen der Zeit
05.   Aži Dahāka
06.   Eye of Algol
07.   Nocturnal Light
08.   Great Marquis of Hell
09.   Psalm of Retribution
10.   El Primer Sol
11.   Ten Courts of Diyu

Durée : 45:33

parution
22 Janvier 2021

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