Bilan 2019 / lkea

Le retour des maîtres du Doom / Death extrême, plus terne que jamais.

Après un Command the Weather décevant, Big Business revient avec un album guerrier et subtil à la fois, appuyant qu'il est toujours le groupe du génial Battlefields Forever.

Certes, rien de foncièrement nouveau, inédit, sur Hallucinogen : simplement une succession d'affirmations, sur laquelle plane la maîtrise parfaite de Blut Aus Nord sur tout ce qu'il touche et manipule. Grand groupe, grand album.

Une très bonne année pour ce groupe de sludge sorti de nulle part !

Cela faisait un moment, depuis ma dernière rencontre avec un album de black metal aussi sauvage et enfiévré. Une énorme surprise rapidement devenue un coup de cœur, montrant la supériorité - et la spécificité - de la France en matière de Black Metal.

Après un Arctic Thunder correct mais sans plus, le duo revient en grande pompe avec un album intemporel, si vieux qu'il en devient sans âge, et ultrametal comme je l'aime. Darkthrone, mon Celtic Frost à moi.

Les premières impressions donnaient peur puis, comme souvent avec Liturgy, la révélation arriva. Un disque peu audacieux à l'échelle de la formation, mais d'une beauté et d'une maîtrise rares.

Avec des membres de Cowards et Eibon dans le line-up, difficile de se tromper en allant vers ce premier album de Heaume Mortal... Il n'en reste pas moins que Solstices s'avère étonnamment délicieux, à la fois introspectif et emporté, déprimé et menaçant, au point d'y voir une parenté avec l'esprit tourmenté de Wrest plus qu'une allégeance, pourtant assumée, à Burzum. Il va falloir remettre le couvert bien vite, on a faim !

Le petit frisson que ne donne plus le "genre" depuis bien longtemps... Il est ici.

Moi qui n'attendais plus rien de Deathspell Omega après tant d'albums me traversant sans me toucher, ce nouveau disque m'a mis sur les genoux. Maîtrisé de bout en bout, étrangement triste, sauvage, il a de fortes chances de devenir une de mes créations préférées du projet, ce qui, à la vue des quelques perles qu'ils ont à leur actif, n'est pas peu dire.

Certainement ma surprise de l'année, cet album du méconnu Flesh of The Stars continue de m'envoûter longtemps après sa découverte par son doom metal soigné mais visant constamment l'émotion. Vivement la suite.

Une excellente surprise, entre His Hero Is Gone et Bolt Thrower, terne et batailleuse. Et quelle pochette !

Un album de Bethlehem, peu surprenant globalement et surtout sans la magie morbide qui m'avait fait voir le retour du groupe d'un bon œil. Cela pourra suffire à d'autres mais je n'y trouve clairement pas mon compte.

"Une lettre pleine de promesses... où trop peu se concrétisent" disais-je dans ma chronique de cet album (oui, j'aime m'auto-citer). Je ne vois rien d'autres à ajouter au sujet de cet album faisant bien pâle figure face à la majesté de Rites of Passage.

Il y aura eu beaucoup de micro-déceptions cette année, de disques attendus puis oubliés, tant ils étaient "uniquement" plaisants. Mais cet album de TGIAC est bien une déception énorme, tant les Suédois semblent y avoir perdu ce qui les plaçait au-dessus du tout-venant du "blackened hardcore". Rapide, abrasif, parfois mélodique... Oui, mais dans quel but ?