chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
200 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Chaulnes Metal Fest

Live report

Chaulnes Metal Fest Sadist + Quo Vadis + The Monolith Deathcult + Dew-Scented + Destinity + Ashura + Orakle + 7th Nemesis + Hectic Patterns + Como Muertos
Le 12 Avril 2009 à Chaulnes, France (OMCSL)
Ce n'est pas souvent que je fais 700 bornes en un week-end, me paume presque aux abords du périphérique parisien (mappy je te hais), demande mon chemin à des picards qu'on croirait sortis d'un numéro de Strip Tease, emprunte des routes qui n'ont pas été entretenues depuis l'entre-deux guerres, et me fait réveiller à quatre heures du matin par les cloches d'un village. Mais quitter la civilisation l'espace d'une journée est un mince prix à payer pour voir Sadist et Quo Vadis, deux groupes que j'adule et qui n'ont jamais posé le pied en France pour les québécois, ou qui ne sont pas venus depuis le précédent millénaire en ce qui concerne les transalpins. C'est donc par un beau dimanche que je me rendais à la deuxième journée du Chaulnes Metal Fest ; la première étant composée quasi-exclusivement de groupes de néo et divers autres machins détestables, je n'allais pas me déplacer pour voir uniquement Adagio…
Premières impressions quand on rentre dans la salle : on se dit que c'est grand, que le plafond est presque aussi moche que les videurs locaux à deux neurones, et que tout ça risque fort de résonner dès les premiers blasts venus. Malheureusement, les diverses prestations ne feront que confirmer que l'acoustique de la salle est déplorable, et c'est sans surprise que, les groupes n'ayant ni le temps de faire des balances décentes, ni parfois même de retours, le son presque toujours beaucoup trop fort (aisément au dessus de la limite légale) s'avérera désastreux. Dès que les graves rentraient en jeu, plus rien ne suivait, et il fallait tendre l'oreille pour entendre le chant ou la basse, quand ce n'était pas carrément les guitares…Voilà le gros point noir à corriger pour les prochaines éditions, car hormis ça et des videurs qu'on croirait recrutés dans les plus belles tribunes du Parc des Princes un jour d'OM/PSG, il n'y avait pas grand-chose à reprocher à ce festival fort sympathique, peu cher et à taille conviviale. Chose assez rare pour être soulignée, même la bouffe, préparée avec amour au barbecue ou dans une flaque d'huile était bonne !

On commence la journée tranquillement avec Como Muertos. Je dois l'avouer, je ne me souvenais absolument pas de ce groupe, que j'étais pourtant allé écouter sur myspace, mais pour lequel mon subconscient avait sciemment ouvert la porte du placard à balais. Malgré la présence du très bon Mike de Kronos à la batterie, la prestation des bourguignons m'a laissé de marbre, le groupe pratiquant un death metal banal, pas forcément mauvais sur cd mais tout à fait bœuf (normal, pour des bourguignons). Une impression de monotonie m'a envahie à la fin du second morceau, tant ce groupe manque de rapidité, de brutalité ou de mélodie pour me maintenir éveillé… dommage que le dernier concert que j'ai fait avant le leur soit Kronos, ça n'a pas joué en leur faveur ! Leur visuel sympathique m'a donc plus attiré que leur musique, qui m'a vite porté sur les nerfs, je suis donc allé faire un tour histoire de découvrir un peu le merch.

Mais je suis évidemment bien vite revenu pour Hectic Patterns, qui est un des rares groupes de death metal alambiqué flirtant avec le modernisme, sur lequel je vomis à longueur de chroniques, que j'apprécie. Malgré un son assez moyen, le chant et la basse qui n'avaient pas de retours manquant totalement de définition, le groupe a délivré comme à l'accoutumée une très bonne prestation. Bon, scéniquement, les musiciens restent fidèles à leur surnom « statiques par terre », hormis James, le frontman qui harangue toujours la foule et auquel on ne peut s'empêcher de répondre « oui, m'sieur » l'air apeuré. Musicalement, tout s'enchaîne parfaitement sans accroc, et Guy Noël, tout droit venu d'Ufych Sormeer, remplace un François expatrié au poste de guitariste soliste avec brio. Encore une prestation parfaite qui se termine sur l'excellent « Macabre Punishment », je suis rassasié, même si j'aurais aimé un peu de rab !

Au tour de 7th Nemesis de faire son entrée sur scène. Je ne sais pas ce qui s'est passé, si le groupe a joué de nouveaux morceaux, a changé de chanteur ou une autre partie de son line-up, mais contrairement à Violenta Imperatrix Mundi, leur prestation n'était pas soporifique non, elle était simplement horripilante. Bon, le son n'aidait pas, mais entre le chant ignoble et des compositions infiniment plus saccadées que dans mes souvenirs, j'ai eu mon lot d'horreurs en quelques minutes à peine. Heureusement, une table à l'ombre en dehors de la salle a su accueillir ma retraite anticipée.

Orakle est le seul groupe de la journée à s'aventurer sur les terres du black metal, et n'a donc malgré un accueil plus que correct pas enthousiasmé les foules. Je n'avais jusqu'à présent jamais prêté grande attention à ce groupe, que je considérais comme du black trop propre sur soi pour moi. Musicalement je n'ai vraiment pas été emballé par ce black metal assez fouillé mais un peu trop à la mode, tendant parfois beaucoup trop du côté du Satyricon nouveau à mon goût ; seuls les rares passages rapides m'ont convaincu. Malgré ça, on ne peut pas dire que le groupe ait livré une mauvaise prestation, c'était carré et pro, mais sans plus donc pour ma part.

Vous comprendrez chers lecteurs, qu'après un morceau d'Ashura certes bien joué et pas trop mal composé, je me sois enfui pour ne pas avoir à supporter leur death beaucoup trop lourd à mon goût, flirtant avec les suédoiseries voire même Pantera. Ne vous attendez pas non plus à ce que je fasse un report de la pire girouette du metal français, Destinity, qui arrive à se vautrer même en suivant la mode, ce serait lui faire trop d'honneur.

Passons donc directement à l'invité surprise, récemment rajouté à l'affiche, j'ai nommé Dew-Scented. Les sympathiques allemands sont venus remplir d'énergie et de bière une salle qui commençait à devenir un peu léthargique grâce à leur thrash ultra classique mais efficace. Je dois dire que je n'en attendais pas grand-chose mais la surprise a été plutôt bonne, leur set était de qualité et piochait dans les vieilleries du groupe, même le son était à la hauteur !

Comme j'étais prêt à bâcler le live report de The Monolith Deathcult en trois phrases, je laisse donc la place à Xenocidist, qui aime bien s'étendre en digressions diverses :

A partir de maintenant, j'attendais avec une très grande impatience les shows restants, trois groupes dont je suis fan et que j'allais voir pour la première fois… Ou plutôt, deux groupes dont je suis plus que jamais fan, et un dont, dorénavant je peux le dire, je l'étais : The Monolith Deathcult.
Mais procédons au rappel des faits avant l'exécution : Même si pour moi le dernier album des hollandais, Trivmvirate, est une immense déception, j'aime toujours autant les deux premiers et je considère même The White Crematorium comme l'un des meilleurs albums de death metal européen à ce jour, j'avais donc tout de même placé pas mal d'espoirs dans ce concert, et j'étais à vrai dire presque prêt à accorder aux extraits de Trivmviarate une petite chance de me surprendre en live …
Avant même le début du concert, les choses semblent bien mal parties, le temps accordé aux essais guitare étant ridicule alors que les tests des subdrop s'éternisaient, et en entendant le son des guitares en fin de balances, on pouvait lire une certaine interrogation sur le visage de ceux qui ont prêté attention à ce détail, d'aucuns craignant le pire pour la suite…
Dès que le groupe entame « Den Ensomme Nordens Dronning » après sa longue introduction électronique, la sentence est double : d'une part le son est effectivement ignoble, noyé dans des fréquences graves indéfinies, mélange des chants gutturaux, de la basse et de samples mal mixés mettant à genoux la sono de la salle. Les guitares ne sont qu'un grésillement indistinct, gras et lointain, l'ensemble de ces problèmes étant amplifié par l'acoustique désastreuse de la salle. Et d'autre part le morceau, amputé de son accélération, tombe complètement à plat en guise d'ouverture, un silence de mort venant seul saluer les hollandais. Même si le son s'arrangera au final légèrement au fur et à mesure, il restera dans l'ensemble catastrophique, au point de ne rendre reconnaissable bon nombre de morceaux (tous issus à une exception prêt de l'infâme Trivmvirate) que grâce aux samples. Dans un sens d'ailleurs heureusement pour le groupe que ceux-ci sont maintenant l'épine dorsale de leur musique (tous les chants clairs, par exemple sont samplés), vu qu'ils furent bien les seuls (avec le batteur, il faut toutefois le reconnaître) à être en place, Martijn, Robin et Michiel donnant l'impression de participer à un concours de pains et d'approximations…
Et oui, la balance bâclée et l'acoustique de la salle ne furent que des facteurs aggravants, le vrai problème de The Monolith Deathcult fut bien, ce soir-là, à chercher du coté des musiciens, les guitaristes en particulier semblant être totalement dépassés par les événements à la moindre accélération.
Le seul point positif à retenir est la mise en scène du concert : communication quasi inexistante avec le public (chose que pour ma part, j'apprécie au plus point), extraits de discours pour lier les morceaux entres eux, attitude martiale, par exemple sur « Kindertodeslied » (dont le sample d'intro fit froncer quelques sourcils), durant lequel Robin et Martijn restèrent en retrait et imperturbables, les bras croisés dans le dos, pendant que Michiel ajoutait ses parties de guitare et de chant à ce morceau essentiellement electro. De ce point de vue, le groupe maîtrise parfaitement son concept, il ne manque en fait à The Monolith Deathcult que des musiciens capables, et une set-list inspirée…
Le public ne s'y est d'ailleurs pas trompé, les deux tiers du public présent au début du show quittèrent très rapidement la salle, un air de dépit sur le visage, à tel point que même sur le très neo (ce qui sous ma plume, n'est pas une mince insulte) « Wrath of the Baath », il n'y eu aucun des assez nombreux jeunes présents tout l'après-midi pour venir gentiment jumper…
Bref, ils furent excellents en videurs de salle.
Ils en furent bien conscient et quittèrent, énervés et dégoûtés de leur prestation, les lieux de façon pour le moins précipitée à l'issue du concert…
Au final, une immense déception alors que j'attendais de ce show qu'il me réconcilie avec un groupe qu'à une époque j'estimais au plus point, et dans lequel je ne place à présent plus aucun espoir.
Xenocidist

Après cette prestation en forme de testament, laissons donc la place à deux groupes qui savent encore tenir leurs instruments droit : le clou du spectacle allait enfin arriver.

Pour leur première venue en France (certes, il y avait eu une date à Gobley la vieille, mais qu'importe), les québécois ont eu la bonne idée de venir jouer une bonne heure, c'est-à-dire aussi longtemps que Sadist. On a donc eu droit à une excellente set-list de Quo Vadis, avec à peu près tous les tubes du groupe (dans le désordre) : « Silence Calls the Storm », « Break the Cycle », « Tunnel Effect », « Absolution », « Hunter/Killer », « On the Shores of Ithaka », « Dead Man's Diary » et même « Legions of the Betrayed » de Forever. À titre personnel, j'aurais préféré qu'ils jouent « To the Bitter End » en lieu et place de ce dernier, mais je ne vais pas bouder mon plaisir, le choix des morceaux était déjà excellent. Vous le savez, Bart s'est récemment séparé de la totalité de son précédent line-up qui était pourtant ce qu'on pouvait faire de mieux au Canada, à peu de choses près, et s'est donc alloué les services de Marc-André Gingras à la guitare, Patrice Hamelin à la batterie, Roxanne Constantin à la basse, et le seul inconnu du lot : Trevor Birnie au chant.
Je dois l'avouer, c'est la prestation qui est peut être le point faible du groupe aujourd'hui. Alors ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, elle était tout à fait excellente, mais par rapport à la claque d'un Defiant Endoctrination, il y a un fossé. Il faut pourtant saluer le boulot fantastique de Bart Frydrychowicz qui a fait un véritable sans faute à son poste, même sur des passages extrêmement difficiles (j'appréhendais particulièrement le solo de « On The Shores Of Ithaka »), prouvant qu'il est aussi génial guitariste qu'il est compositeur. C'est au niveau des remplaçants, dont aucun n'atteint n'atteint le talent des précédents musiciens que le bât blesse, à la seule exception de Marc André qui a parfaitement rempli son rôle. Soit, Partice Hamelin a fait un excellent boulot, mais il s'est permis de changer certaines parties de Yanic Bercier en en faisant des moins inspirées (à mon sens), remplaçant le matraquage de cymbales caractéristique de Yanic par des contre-temps à la façon de Martyr qui ne collent pas avec la musique de Quo Vadis (c'était particulièrement flagrant sur « Break the Cycle »). C'est surtout au niveau de Roxanne – que pour ma part j'entendais très mal vu que le son de la basse était une fois de plus totalement en retrait depuis la table de mixage – qu'il y a à redire, car elle a parfois carrément « oublié » de jouer les parties de Steve DiGiorgio, voire a simplement joué faux de temps à autre – selon les dires d'un de mes confrères officiant dans un célèbre webzine français, et qui ressemble à s'y méprendre à un acteur français soixantenaire. Quant à Trevor Birnie, il n'a pas une voix assez profonde ni puissante pour me faire oublier l'exceptionnel Stéphane Paré.
Très bon concert donc, mais qui me fait quand même regretter de ne pas avoir vu le groupe après la sortie de Defiant Imagination.

Enfin c'est à Sadist de rentrer sur scène devant un public considérablement amoindri par l'heure tardive (un peu plus d'une heure du matin) mais manifestement heureux de voir les italiens qui ne s'étaient pas produit en France depuis une éternité. Ce fût le seul groupe à bénéficier d'un son excellent, ce qui est compréhensible vu qu'il n'y avait que trois musiciens et un chanteur sur scène, et que de surcroît le style de Sadist – groupe qui rappelons-le pour les incultes, fait partie des légendes du techno-death européen des années 90 – est très aérien et peu compact. Et comment dire, leur prestation a simplement été énorme, les morceaux ayant été repris à la perfection par un quatuor visiblement très heureux d'être là : Trevor a parfaitement chanté avec sa voix si particulière, Andy et Alessio ont tout rejoué sans le moindre accroc, et Tommy a fait une prestation démente, jouant en même temps du clavier et de la guitare, tout en manipulant un nombre impressionnant de pédales d'effet au pied. Côté set-list c'était aussi du béton armé, le groupe ayant joué les meilleurs morceaux de son dernier album, dont « Tearing Away » et « One Thousand Memories », ainsi que des titres issus du gigantesque Tribe, dont « Escogido », « From Bellatrix To Betelgeuse » et le morceau éponyme (il me semble), et du cultissime Above The Light avec « Desert Divinities ». Mon seul regret est qu'ils n'aient pas joué « Den Siste Kamp »… Mais sinon il n'y a strictement rien à redire sur ce concert magistral qui prouve encore une fois que les vraies légendes du techno-death ne meurent jamais. Sadist a tout écrasé sur son passage, et a remporté la palme du meilleur groupe de la journée haut la main !

Malgré un son exécrable, beaucoup trop de lights à contre-jour (sur les 991 photos prises par Xenocidist, les seules réussies sont les 87 mises en ligne) et le désastre TMDC, cette seconde journée du Chaulnes Metal Fest a été particulièrement réussie, et j'espère revoir une affiche aussi alléchante l'année prochaine. Je pouvais donc reprendre la route le lendemain matin heureux d'avoir pu voir deux groupes que j'adule particulièrement et qui ont su noyer la concurrence sous leur immense talent, et aussi très heureux de retrouver une zone de langage articulé.

5 COMMENTAIRE(S)

citer
Pierre Hic
19/04/2009 22:39
oups désolé j'ai mal lu , 1000 excuses Sourire
citer
Pierre Hic
19/04/2009 22:39
ce que je retiens c'est que y'a rien sur destinity alors que c'était plutot pas mal
citer
Diluded
19/04/2009 19:45
C'est clair le son etait vraiment une catastrophe mais de la à blamer les groupes qui ont eté les premieres victimes de ce probleme....
en gros ce que je retire de ce report c'est que Textures ca passe à peine, que 7th Nemesis c encore plus rigolo qu' Ultra vomit, que Triumvirate c'est de la merde (et pis quoi encore) etc....
von_yaourt citer
von_yaourt
19/04/2009 14:08
Barak a écrit : Textures, un machin détestable, on aura tout lu... Sinon très bon report, plutôt franc et à l'arrivée intéressant et bien marrant.

Je garde un très mauvais souvenir de la prestation de textures au Hellfest 2006 : je me suis fait chier comme un rat mort , et pourtant j'étais venu sans apriori ! Donc oui, pour moi c'est clairement un machin détestable (même si ce que j'ai écouté de leur dernier album était bien foutu).
Barak citer
Barak
19/04/2009 13:39
Textures, un machin détestable, on aura tout lu... Sinon très bon report, plutôt franc et à l'arrivée intéressant et bien marrant.

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Chaulnes Metal Fest
photos
7th Nemesis
7th Nemesis
6 photo(s)
  
Ashura
Ashura
5 photo(s)
  
Como Muertos
Como Muertos
9 photo(s)
  
Destinity
Destinity
5 photo(s)
  
Dew-Scented
Dew-Scented
9 photo(s)
  
Hectic Partterns
Hectic Partterns
11 photo(s)
  
Orakle
Orakle
5 photo(s)
  
Quo Vadis
Quo Vadis
12 photo(s)
  
Sadist
Sadist
14 photo(s)
  
The Monolith Deathcult
The Monolith Deathcult
11 photo(s)
  

plus d'infos sur
7th Nemesis
7th Nemesis
Death Metal - 2001 - France
  
Ashura
Ashura
Death Metal - 2002 - France
  
Como Muertos
Como Muertos
Horror Death 'n Roll - 2007 † 2012 - France
  
Destinity
Destinity
Thrash/Death Mélodique - 1996 - France
  
Dew-Scented
Dew-Scented
Thrash Metal - 1992 † 2018 - Allemagne
  
Hectic Patterns
Hectic Patterns
Groovy Technical Modern Death Metal - 2002 - France
  
Orakle
Orakle
Metal Progressif - 1994 - France
  
Quo Vadis
Quo Vadis
Death Technique - 1993 † 2010 - Canada
  
Sadist
Sadist
Techno-thrash ambiancé - 1991 - Italie
  
The Monolith Deathcult
The Monolith Deathcult
Electro-néo Bozo le Clown - 2002 - Pays-Bas
  

The Hope Conspiracy
Confusion​/​Chaos​/​Misery ...
Lire la chronique
Khold
Du dømmes til død
Lire la chronique
Chloroma
Chloroma (EP)
Lire la chronique
Chain Whip
Call Of The Knife
Lire la chronique
Sacrofuck
Świ​ę​ta Krew
Lire la chronique
Profanation
Skull Crushing Violence (EP)
Lire la chronique
Slimelord
Chytridiomycosis Relinquished
Lire la chronique
Carnal Savagery
Into The Abysmal Void
Lire la chronique
Cryptosis + Cynic + Obscura
Lire le live report
Redstone
Immortal (EP)
Lire la chronique
Etoile Filante
Mare Tranquillitatis
Lire la chronique
Order of Nosferat
The Absence of Grace
Lire la chronique
Hargne
Le chant du coq
Lire la chronique
Deliver the Suffering
Unleash the Chaos (EP)
Lire la chronique
Dripping Decay
Festering Grotesqueries
Lire la chronique
Dissimulator
Lower Form Resistance
Lire la chronique
RüYYn
Chapter II: The Flames, The...
Lire la chronique
Teitanblood
Seven Chalices
Lire la chronique
Blood Red Throne
Nonagon
Lire la chronique
Severoth
By the Way of Light (Шляхом...
Lire la chronique
Mathilde
32 décembre
Lire la chronique
The Focus of a Valediction European Tour 2024
Cryptosis + Cynic + Obscura
Lire le live report
Fleshwater
We're Not Here To Be Loved
Lire la chronique
Houwitser
Sentinel Beast
Lire la chronique
Chapel Of Disease
Echoes Of Light
Lire la chronique
No Mercy
Widespread Bloodshed... Lov...
Lire la chronique
A Somber Funeral
Summertime Sorrow
Lire la chronique
Purulency
Transcendent Unveiling Of D...
Lire la chronique
Panzerchrist
All Witches Shall Burn (EP)
Lire la chronique
Nuclear Eric 50th anniversary show
Blackened + Funeral Desekra...
Lire le live report