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Hellfest 2010

Live report

Hellfest 2010 Premier jour
Le 18 Juin 2010 à Clisson, France
Malgré toutes les précautions prises je suis arrivé trop tard pour profiter de la prestation de mes chouchous de GOROD. Autant dire que ce premier jour commençait plutôt mal! J'ai juste pu profiter des quelques dernières secondes du set et de constater un groupe souriant, visiblement heureux et satisfait. Déçu d'avoir raté ce premier rendez-vous live avec les bordelais, je renoue mon sweat à l'effigie du groupe autour de la taille et me dirige vers la Rock Hard Tent où les français d' OTARGOS viennent de débuter leur set. Je ne possède que leur album Kinetic Zero, et regarde donc d'un oeil assez distrait la prestation des bordelais. La bible est d'emblée de sortie avec toutes les petites phrases habituelles et tellement convenues que l'on a déjà entendues 30000 fois. Bref malgré une prestation assez honnête, le groupe n'aura certainement pas marqué le week-end.

Direction ensuite la Main Stage pour ce qui sera assurément l'un des meilleurs moments de cette première journée avec les thrasheurs d' EVILE qui vont réveiller comme il se doit les festivaliers amateurs de thrash old-school. Les britanniques délivrent un set parfait débordant d'énergie, reprenant les titres les plus efficaces de leurs deux excellents albums (« Infected Nation », « We who are about to die », « Thrasher », « Time no more », « Bathe in blood », « Enter the grave ») et les tout premiers à transformer le public présent en une belle fosse déchaînée. Un groupe tout sourire prenant un plaisir évident, avec mention très bien pour Oliver Drake qui assure comme un chef sur les nombreux soli très techniques reproduits à la perfection. Vraiment parfait pour lancer ces trois jours pendant lesquels les groupes de thrash tireront vraiment leur épingle du jeu.

Retour sous la Rock Hard Tent un peu moins d'une heure plus tard pour l'un des groupes que j'attendais le plus (et je n'étais visiblement pas le seul): NECROPHAGIST. Après leur annulation au dernier moment lors de l'édition 2008, les allemands étaient visiblement attendus de pied ferme par un public massé sous cette tente pleine à craquer. La bande à Muhammed délivrera un concert bien violent et technique mais malheureusement gâché par un son absolument horrible (certainement l'un des pires du week-end) où l'impression de bouillie sonore rend même parfois difficile l'indentification du morceau. Malgré tout NECROPHAGIST assène donc ses grands classiques devant une foule d'avance acquise à leur cause (« Foul Body Autopsy », « The Stillborn », « Stabwound », « Epitaph », « Only Ash Dreams », « Fermented offal discharge ») et avec une technique irréprochable de l'ensemble du groupe. Dommage donc que le groupe n'ait pas pu bénéficier d'un son à la hauteur, d'autant plus pour ce style qui souffre rapidement en live en cas de son bancal. Ce fut quand même un plaisir de les voir présents à cette édition 2010 et j'espère les revoir très vite avec un ingé son un peu mieux réveillé!

Après une petite pause douche-bisous-sur-gros-bidon à la maison, je suis de retour avec quelques appréhensions sous la Rock Hard Tent pour retrouver avec grand plaisir nos frenchies de LOUDBLAST nouvellement reformés depuis la fin 2009. Après le départ d' Alex Colin-Tocquaine et François Jamin, le frontman a donc déniché deux nouvelles recrues (Drakhian et Alex Lenormand [le fils de Gérard]) afin d'entamer une série de concerts. C'est toujours un grand bonheur que de voir sur scène l'un des pionniers de la scène death française, d'autant plus lorsqu'il fait la part belle aux vieilleries! LOUDBLAST a en effet décidé de ressortir des placards plusieurs vieux titres tels que « Fire and Ice » ou «My Last Journey » pour le plus grand plaisir d'un public assez nombreux venu headbanguer sur les autres classiques que sont  « Presumption », « Wisdom...(farther on) », « Cross The Threshold » ou « Subject To Spirit ». Stéphane Buriez et sa bande ont asséné l'un des très bons shows du festival avec un son heureusement bien meilleur que pour Necrophagist. Une bien belle manière de fêter 25 ans de carrière! Respect!

Quelque soit le lieu, un concert de SICK OF IT ALL c'est toujours l'assurance de passer un bon moment avec l'un des groupes de hardcore les plus charismatiques qui soit, même lorsque c'est la énième fois. Plus de 25 ans (eux aussi) après le début de leur carrière les frères Koller ont toujours une patate phénoménale sur scène! Qui plus est avec un dernier (et un avant-dernier) album d'une qualité irréprochable et bourré de titres taillés pour le live (« f ») leur prestation ne souffre guère la critique. Les classiques « Us vs Them », « Scratch The Surface » ou « Step Down » sont évidemment de la partie devant un parterre de festivaliers conquis. On remet ça quand vous voulez les gars!

Je ne connais que les deux premiers albums de WATAIN, « Rabid Death's Curse » et « Casus Luciferi », c'est pourquoi j'attendais plus de la prestation scénique des suédois que de la setlist en elle-même. Et je ne fus pas déçu car il est vrai que si la musique de WATAIN fait plaisir aux oreilles, sur les planches le groupe fait également plaisir aux mirettes avec une mise en scène prête à réchauffer l'atmosphère de cette Rock Hard Tent: tridents en feu de part et d'autre de la batterie, pyrotechnie de chaque côté de la scène, ça envoie. Je me suis donc délecté de « Devil's Blood », « On Horns Impaled » et « I Am The Earth » dans une ambiance chaude comme l'antre du Malin.

C'est l'heure de la pause miam pendant laquelle j'écoute distraitement la prestation d' ARCH ENEMY. Angela est vraiment impressionnante vocalement et même si la motivation me manquera pour aller faire un tour plus prêt de la scène c'est assez agréable de déguster son casse-croûte avec « Ravenous » en fond sonore.

C'est au tour de FEAR FACTORY de squatter la Main Stage. N'ayant pas écouté les deux derniers opus des Américains je ne reste que pour les vieux titres. Et on peut dire que la bande à Burton n'a pas été avare de ce côté là car nous avons eu droit à bonne revue du classique « Demanufacture » et je ne vais pas m'en plaindre. Après un début obsolète avec « Shock », la toujours bien headbangante « Edgecrusher » et « Smasher/Devourer », FEAR FACTORY enchaine avec un doublet « Acres Of Skin » et « Linchpin » (issues de « Digimortal »). Viennent ensuite trois titres issus du dernier opus en date « Mechanize » (à savoir le titre éponyme, « Powershifter » et « Fear Campaign ») et on passe aux choses sérieuses avec un « Martyr » toujours surpuissant, puis une fin de concert toute dédiée à « Demanufacture » avec outre le titre éponyme, « Self Bias Resistor », « Zero Signal », « H-K (Hunter-Killer) » et bien évidemment le cultissime et incontournable « Replica ». Un fin de set excellente donc avec notamment ce bon vieux « H-K » que je pensais bien ne jamais voir en live. Malgré les éternels brioches de Bell au chant clair (c'en est à se boucher les oreilles parfois) et une prestation assez distante, FEAR FACTORY réalise un bon show et prouve, avec nombre de classiques, qu'il est l'un des gros groupes de ce festival, au sens figuré comme au sens propre (Dino finira par ne plus réussir à jouer faute de pouvoir toucher sa guitare...).

C'est BIOHAZARD qui clôturera les hostilités de cette première journée du Hellfest 2010. Même si j'aime beaucoup la bande à Seinfeld, j'avoue avoir été, comme pas mal de gens, un peu agacé par leur attitude ''à l'américaine'', arrogante (Hambel qui parle tout de suite de manque de respect parce que le public ne lui renvoie pas son pauvre signe de la main) et pleine de bonnes leçons (non mais sérieux qu'est-ce qu'on en a à branler de ce que pense de Graziadei sur la façon dont on supporte notre équipe de foot!). Bref mieux vaut se concentrer sur la musique. Et de ce côté là on ne va pas trop se plaindre car, tout comme leurs compatriotes de FEAR FACTORY, BIOHAZARD nous a sorti un set centré sur les vieux albums pour mon plus grand plaisir. Cet album que je considère comme culte qu'est « State Of The World Address » a en effet couvert une bonne partie du concert avec une ouverture sur « Failed Territory » puis sont passées en revue « What Makes Us Tick », « Love Denied », « Five Blocks To The Subway » et « How It Is » (je déplorerai toujours l'absence du titre éponyme qui est probablement l'un des tout meilleurs du groupe). Les autres classiques sont évidemment aussi de sortie, que ce soit « Victory », « Shades Of Grey », « Urban Discipline », « Wrong Side Of The Tracks » ou « Punishment ». Le groupe met toujours le paquet sur scène pour un résultat rarement décevant, et on ne peut qu'apprécier une telle énergie. Une attitude un peu agaçante donc mais néanmoins un bien bon concert avant d'aller se reposer quelques heures car samedi y'a du lourd aussi!

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