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Hellfest 2013 - Troisième jour (par goriyaz)

Live report

Hellfest 2013 - Troisième jour (par goriyaz) My Sleeping Karma + Cryptopsy + Graveyard + Pig Destroyer + Spiritual Beggars + Misery Index + The Sword + Symphony X + Hypocrisy + Ghost + Napalm Death
Le 23 Juin 2013 à Clisson, France
Encore une nuit trop courte et impossible de se lever plus tôt même si des groupes motivants étaient à l'affiche de bonne heure ce dimanche. Dommage pour LEPROUS, HAEMORRHAGE, SVART CROWN et KRISIUN (bordel, ça fait chier) mais it’s a midlife criiiiiiiiisis (entendez par là qu’on est juste vieux en fait !). Décision commune, on essaye d'arriver à 12h50 pour MY SLEEPING KARMA.

MY SLEEPING KARMA – VALLEY – 12h50->13h30

Mission réussie, on est arrivés à temps. Par rapport à la veille, l’enceinte du festival sonne bien creuse. Les fans de KISS n’aiment pas CRYPTOPSY ? Bref, ça s’est bien vidé et on fera moins la queue pour acheter des bières, c’est déjà ça.

Niveau musique, on a bien fait de se motiver car ce voyage sonore fut une vraie bonne surprise. Le passage sur scène donne une autre dimension à ce groupe dont les compos, aériennes, envoûtantes et psychédéliques, gagnent en épaisseur. J'y ai trouvé des ressemblances à l'excellent groupe CALLISTO d'ailleurs. Là encore, l'accueil réservé par la Valley a été à la hauteur de la prestation, sans faille, des Allemands qui ont su, en l’espace de 40 petites minutes, nous hypnotiser et nous transporter vers de lointaines contrées.

Pour avoir un aperçu de ce que donne ce groupe, je vous conseille l’écoute de la mystique Ephedra présente sur l’album « Soma ». Ce fut ma préférée du set.

CRYPTOPSY – ALTAR – 13h35->14h15

Retour à la réalité et place aux Canadiens de CRYPTOPSY sous l'Altar. Je vous l’annonce cash : je leur remets l'oscar de la violence, sans contestation aucune. Qu'est-ce que c'était bon! La puissance vocale de Matt McGachy n'a d'égale que la longueur de ses cheveux qui le place en concurrence directe avec Ross Dolan d’IMMOLATION. Mais cela n'est rien par rapport à Flo Mounier. Quel batteur nom de Zeus : changements de rythmes incessants, vélocité incroyable, le mec envoie sérieusement du lourd. Quant aux titres interprétés, (de Graves of the fathers à Phobophile en passant par un medley de l’album « Blasphemy made flesh » ou encore sur la surpuissante Slit your guts), ils auront fait pas mal de dégâts au niveau des cervicales des festivaliers.

Auto-produit et semblant pas mal galérer au niveau des ventes, CRYPTOPSY a démontré que ça restait quand même un énorme groupe de Brutal Death technique et qu’il fallait compter sur eux. C’est la deuxième fois que je les vois en trois mois et c’est la deuxième claquasse: c'était même encore meilleur.

GRAVEYARD – VALLEY – 14h20->15h

C’est au tour des Suédois de GRAVEYARD, à ne pas confondre avec le groupe de Death espagnol du même nom, de prendre place sous la Valley. J’ai hésité jusqu’à la dernière minute entre eux et les polonais de RIVERSIDE sur la Main Stage 2 mais la musique progressive, planante et envoûtante de ces derniers est plus destinée à une salle selon moi. J’ai donc une nouvelle fois fait le choix de la Valley et sans regret.

Avec déjà trois albums à leur actif (je n’ai pas encore écouté le dernier et du coup je ne connaissais pas tous les titres), en 7 ans d’existence, le groupe de stoner/hard rock/blues 70’s avait de quoi aisément enflammer le Hellfest et ils ont été, selon moi, largement à la hauteur des autres représentants du genre sur les trois jours. Pour tout dire, je les ai trouvés meilleurs que SPIRITUAL BEGGARS et THE SWORD, groupes bien plus connus qui passeront plus tard dans l’après-midi.

40 minutes de show et des titres ultra accrocheurs et à forte inspiration 70’s m’ont fait passé un super moment, bien cool et rock ‘n roll ; En somme, l’exact opposé du charnier vécu sur CRYPTOPSY précédemment!

SETLIST : An Industry of Murder, Hisingen Blues, Seven Seven, Slow Motion Countdown, Thin Line, Ain't Fit to Live Here, Buying Truth (Tack & Förlåt) , Endless Night Evil Ways

PIG DESTROYER – ALTAR – 15h05->15h50

Le chanteur de PIG DESTROYER, JR Hayes, m’avait déçu il y a quelques semaines lors du Neurotic Deathfest mais la prestation des autres membres avait rattrapé le coup de fort belle manière. J’espérais que cette fois-ci, il se sorte les doigts mais ça n’a pas été le cas et j’ai eu le même ressenti: Adam Jarvis (batterie) et Scott Hull (guitare) au top, mec aux effets un peu inutile et gros manque de hargne et surtout de coffre de JR. Deux fois d'affilée, c’est trop. Il ne m’en fallait pas plus pour en faire mon flop officiel de l’édition 2013 du Hellfest.

Je suis sévère pour la peine mais j’adore ce groupe et je n’ai pas envie d’être indulgent. Le fait d’avoir bloqué sur la prestation du chanteur, et de l’avoir clairement dans le pif, m’a fait sortir du show et, à l’exception de quelques passages, la sève n’est pas franchement montée. A oublier très vite…

SPIRITUAL BEGGARS – VALLEY – 15h55->16h40

Pas de quoi entamer mon moral pour autant, des mendiants venus tout droit de Scandinavie se préparent sur la scène de la Valley. Les Suédois, autour de l’ancien CARCASS Michael Amott, ont sorti il y a deux mois leur dernier album : « Earth blues ». Depuis « Ad Astra », en 2000, j’ai l’impression que ce groupe se repose un peu sur ses lauriers et sur leur réputation. Ils font de la bonne musique, bien sudiste, bien rock ‘n roll et bien influencé par DEEP PURPLE. Le plaisir à l’écoute de leurs albums est toujours présent mais je ne sais pas, il manque quelque chose à vrai dire et je crois que ce quelque chose, ce serait qu’ils arrêtent peut-être la branlette et la facilité.

Et sur scène alors ? Et bien ça se touche un peu les bourses quand même mais l’effet est meilleur, bien meilleur même et la flamme était là, chaude et ravivée.

SPIRITUAL BEGGARS est avant tout un groupe composé de musiciens très talentueux et avec un vrai feeling 70’s. Sur scène, ils dévoilent bien plus de potentiel et d’envie que sur disque ; ça s’entend, ça se voit et ça rassure. Faudrait que sur galette, ils utilisent le même carburant maintenant.

SETLIST : Left Brain Ambassadors, Turn The Tide, Wonderful World, Fools Gold , One Man Army, Wise As A Serpent, Beneath the Skin, Blind Mountain, Euphoria

MISERY INDEX – ALTAR – 16h45->17h35

On poursuit les aller-retour entre la Valley et l’Altar pour aller voir indice de pauvreté. Après le fameux « Discordia », dont je ne me lasse toujours pas, le groupe de Death/Grind a cessé de me convaincre sur ses deux dernières offrandes, la faute à un manque d’innovation et à peu de morceaux réussissant à me marquer durablement. Pour autant, les ayant déjà vus sur scène, je n’avais aucun doute sur leur capacité à effectuer un tabassage en règle. C’est ce qu’ils ont accompli haut la main même si j'étais bourré et mes jambes, déjà en compotes. J'aurais peut-être dû faire une impasse mais ce n’est pas le genre de groupe que l'on zappe facilement. J’ai donc vu une majeure partie du set allongé, tout en étant cependant très bien placé, bouteille de jaune à la main. J’ai donc pu apprécier un bon déferlement de riffs même si la setlist mettait à l’honneur le dernier album en date du groupe, « Heirs to the thievery », via des titres comme Sleeping giants, The carrion call ou encore Embracing extinction.

THE SWORD – VALLEY – 17h40->18h30

Après une pause bien méritée, j'exhibe mon t-shirt de THE SWORD pour un des concerts que j'attendais le plus du festival. J'avoue avoir eu peur sur Arrows in the dark, Cloak of feathers et sur The veil of Isis ; le groupe n'ayant pas franchement la patate et le son manquant d’envergure. Heureusement, cette mollesse fut passagère et le concert fut finalement très convaincant dès le quatrième titre : Tres brujas.

Trouvant enfin leur rythme de croisière, les Texans ont continué de puiser dans l’ensemble de leur disco pour ce concert, et cela de manière plutôt équilibrée avec deux titres par album (trois pour le dernier).

L’assistance a pu donc secouer la tête et taper du pied comme il se doit mais il aurait fallu plus de titres comme Barael’s blade ou Freya pour que ce soit continuellement le cas. La setlist était certes cool, mais pas forcément optimale pour se lâcher totalement.

J'émettrais pour finir un nouveau bémol sur l'ensemble car THE SWORD est un groupe fort réputé dans le genre et je ne peux que constater que des combos moins reconnus comme UNCLE ACID AND THE DEADBEATS ou GRAVEYARD leur auront finalement damé le pion et ce, aisément.

SETLIST : Arrows in the Dark, Cloak of Feathers, The Veil of Isis, Tres Brujas, Maiden, Mother & Crone,
Barael's Blade, Dying Earth, To Take the Black, Freya


SYMPHONY X - MAIN STAGE 2 – 19h40->20h40

CLUTCH a dû annuler et DOWN va jouer une seconde fois un set spécial et ce, dans la Valley. Tentant, très tentant surtout lorsque le public se met à entonner des « PANTERA, PANTERA ». Mais voilà, le seul bon point de l'annulation de CLUTCH fut de ne pas à avoir à faire un choix cornélien entre eux et SYMPHONY X. Bonne pioche, c'était terrible et j'étais vraiment content de les revoir enfin, 13 ans après un super concert à Montpellier.
Les deux derniers albums ont été privilégiés et nous avons donc eu droit à quelques morceaux de bravoure comme Iconoclast ou Dehumanized de l’album « Iconoclast » ou encore les magistrales Serpent's Kiss et Set the world on fire de l'album « Paradise Lost ». Russel Allen, dont la voix semble se bonifier au fil des années, est en grande forme. Il nous demande si on veut du vieux morceau. A l'aise mec! Et Bim! Sea of lies et Of sins and shadows, de l’album “The divine wings of tragedy”, furent jouées. Michael Romeo (guitare) est hyper facile sur tout ce qu'il fait tout en n'étant jamais dans la surenchère technique ou en position de simple shredder. Par contre, et ça m'a gavé, on entendait trop peu Michael Lepond à la basse. D'ailleurs, le son d'ensemble, d'où nous fûmes (tout près de la barrière sur la gauche), n'était pas franchement parfait à l'exception de la voix. Pour autant, mon plaisir fut quand même total; j'adore ce groupe.

SETLIST: Iconoclast, The end of innocence, Dehumanized, Of sins and shadows, When all is lost, Sea of lies, Eve of seduction, Serpent's Kiss, Set the world on fire

Thomas J. propose que l'on sorte de l'enceinte du festival pour faire une pause sans son. On s'exécute tous ensemble et allons prendre l'apéro un peu à l'écart histoire de reprendre des forces. Echec partiel, perso j'ai surtout repris de l'alcool dans le sang! Mais ceci-dit, ça aura quand même servi de se reposer un peu parce que ce qui va suivre mes aïeux....

HYPOCRISY – ALTAR – 22h50->23h50

En nous rendant à l'Altar, on entend venant de la Valley un bon vieux Last Caress. Visiblement, DANZIG faisait un show spécial MISFITS, ça avait pas l'air être dégueu mais bon, priorité à la haine.

Je n'ai jamais été fan d'HYPOCRISY mais les amis Henrik et Johansson m'ont longtemps vanté les mérites du groupe en live. Bilan, la vérité ne sort pas que de la bouche des enfants. Quelle orgie c'était! J'ai vraiment cru entendre un autre groupe que celui sur album. HYPOCRISY live, c'est l'expérience de la réalité augmentée à la portée de tous: plus rapide, plus gras, plus gore... Peter Tägtgren est un véritable démon, l’enfer est remonté à la surface de la terre via ses intestins puis au travers de sa gorge. Sa voix agressive n’a d’égale que la frénésie totale déployée par l’ensemble du groupe.

Si le style du groupe est bien là (le Death, le nord, les mélodies, Mulder et Scully…), tout ici est surmultiplié. J’aimerais mieux connaître le groupe pour vous en parler plus en détails mais je fais confiance en Thomas Johansson pour les précisions et pour être dithyrambique sur ce gros concert auquel on a assisté ensemble.

Leur prestation de haut vol m'a mis en miettes, une pause logique s'impose alors. Mais j'entends SWANS de loin et le souvenir de les avoir vus il y a deux ans en Hollande me rappelle à quel point c'était intense. Alexis et moi décidons d'y aller et de se taper un bout de leur concert, allongés! Deux morceaux, en position horizontale et les yeux fermés. J'aurais voulu avoir de l'énergie pour en 'voir' plus...

D’ailleurs, nous n’étions pas les seules personnes allongées dans la Valley. La grande différence est que nous, nous étions encore conscients ! C’est un des trucs que j’adore au Hellfest : la prolifération de zombies le dimanche et les cadavres clairsemés un peu partout sur le terrain. Romero devrait en profiter pour venir filmer à l’œil chaque année.

En retournant voir Henrik et Johansson, j'entends une mauvaise voix nasillarde venant du Temple et des riffs semblant bien pourris. Je me tourne vers Alexis en lui disant "ah, c'est sûrement LORDI non?" Non, non me répondit-il, c'est CRADLE dude! No comment...

GHOST - MAIN STAGE 2 – 00h45->2h (vu ¾ d’heure)

La fin du festival approche, c’est triste mais c’est ainsi. Et même sur la fin, il faut encore faire des choix difficiles…

Pendant la journée, on nous a annoncé qu'un échange de scènes entre DANZIG et GHOST avait été conclu. Bon du coup, cela voulait aussi dire chevauchement avec NAPALM DEATH. Sur l'instant, je me suis dit que j'irais voir les grindeux mais au final, l'envie de revoir GHOST, qui plus est sur une grande scène, était plus forte. Pas de cardinaux, pas de conclave mais le choix est fait : Habemus Papam ! Il s’appelle Papa Emeritus II.

La foule étant de plus en plus éparse, il nous a été facile de nous rendre près de la scène pour apprécier le spectacle. L’accueil réservé au groupe a été conforme à leur statut actuel et nous fîmes nombreux à être heureux de les voir sur une main stage.

Avec leur pop sataniste, empruntant beaucoup à BLUE OYSTER CULT, la troupe de Papa Emeritus II, dont le talent vocal est en forte progression et qui n’a pas mis sa tenue du PSG aujourd’hui, a définitivement conquis un public totalement acquis à leur cause.

Présence scénique très théâtrale, songwriting exceptionnel, refrains imparables, le show très esthétique de GHOST a été l’un des très grands moments du festival même si Henrik et moi avons déserté la main stage, en faveur de l’Altar, lors d’un problème technique survenu sur le morceau Genesis.

Cela nous aura quand même laissé le temps de chanter, de worshipper Belial, Behemoth, Beelzebub, Asmodeus, Satanas et Lucifer et de faire les cons sur des titres fabuleux puisés des deux albums du groupe : Infestissumam, Per aspira ad inferi, Con clavi con dio, Prime mover, Elizabeth (ma préférée), Secular haze, Body and blood, Stand by him, Death Knell et Satan Prayer.

Hail Satan, Archangeloooooooooooooo

NAPALM DEATH – ALTAR – 1h->2h (vu une demi-heure)

Tout juste partis du set grandiose de GHOST, Henrik et moi tapons l'incruste devant la scène de l'Altar pour voir NAPALM DEATH et arrivons sur la fin de Leper Colony. Pas le temps de retrouver le reste du crew, les anglais envoient derrière deux morceaux parfaits de mon album préféré du groupe, « Enemy of the music business ». Epuisé et bourré, me voilà donc, une nouvelle fois, à envoyer les poings sur Taste the poison suivi de Next on the list. Barney est en forme, sa puissance vocale et ses mouvements de scène atypiques donnent immédiatement envie de se jeter dans tous les sens. Le reste du groupe est comme toujours au diapason avec un Shane Embury qui fait claquer sa basse comme personne et un Mitch Harris assurant les backing avec ses habituels cris de vieille sorcière. Le reste du show est classique et, as usual, ultra efficace: Scum, The kill, You suffer ou encore la traditionnelle et indispensable reprise des DEAD KENNEDYS, Nazi punks fuck off, auront définitivement raison de moi. NAPALM DEATH reste un must absolu autant sur disque que sur scène.

Un seul bémol tout de même mais on y peut rien: Jesse Pintado (RIP) continue de manquer cruellement au groupe. Si NAPALM DEATH reste une référence et une machine guerrière en live, avec Pintade c'était encore plus dément (rhaa ces riffs dissonants entre Mitch et lui). Mais voilà, je ne peux pas contester leur choix de ne jamais l'avoir remplacé...

Le festival se termine donc très violemment et je pense que personne à ce moment précis ne regrette l'annulation de ARCH ENEMY au profit des gars de Birmingham, en tout cas pas moi!

Bilan:

La première chose qui me vient à l’esprit, ou plutôt aux oreilles, est le son: bien meilleur qu'à l'accoutumée, un véritable effort semble avoir été fait à ce niveau, le tout aidé par un vent plutôt clément sur l'ensemble de ces trois jours.

De plus, et ayant passé le plus clair de mon temps dans la Valley, le fait que cette dernière eut été bien agrandie a fait mon bonheur et je n'ai à aucun moment suffoqué comme sur MONSTER MAGNET ou KYUSS il y a deux ans.

Le Stoner, le Doom et tous les genres affiliés gagnent, ENFIN je serais tenté de dire, en intérêt et en popularité chaque année au Hellfest. Pour un mec comme moi qui aime le Southern Comfort, les Les Paul et les amplis Orange, tout cela n'est pas pour me déplaire et quand on sait que le réservoir de très bons groupes dans le genre est vaste, je me dis que le festival a de quoi se renouveler si il continue à s'ouvrir ainsi.

Par ailleurs, j'ai été pas mal médisant sur la forte affluence du samedi (je crois que ça a été sold out d’ailleurs) mais je ne peux pas non plus en vouloir à la direction du festival de faire en sorte que ce dernier attire du monde et puisse être viable.

Que demander de plus alors?

Moins de groupes peut-être, que les concerts commencent un peu plus tard (se lever à pas d'heure pour aller voir LEPROUS à 10h30 ou HAEMORRHAGE à 11h, ce n'est plus dans mes cordes) et surtout, que la Warzone soit repensée: moins loin, plus ouverte et équipée de distributeurs de mini doses d’agent Orange pour se débarrasser des intrus.

Ah et j'en oubliais presque la qualité en baisse des pichets. Cela donnait par moment un vieux goût de plastique à la bière. C'est bien de vouloir faire des économies mais pas sur ce qui touche de près ou de loin à la bière les gars. Une autre idée pour faire des économies? Ne pas faire venir KORN et CRADLE par exemple…

Mais bon, l’essentiel est qu’au final, je me sois encore une fois régalé: le Hellfest, c'est sans conteste le meilleur moment de l'année. Je vais voir plein de groupes que j'aime, me murge comme il se doit et ce, entouré de mes meilleurs potes. Alors ok on se gare loin, on marche dans des mares d’urine, on conchie sur certains connards, on souffre physiquement, on oublie que les fruits et légumes sont bons pour la santé… mais aucun de ces arguments n’est suffisant pour m’empêcher d’y revenir !


PALMARES:

TOP (Peu importe l’ordre derrière NEUROSIS):
NEUROSIS, BETWEEN THE BURIED AND ME, TESTAMENT, WITCHCRAFT, RED FANG, MANILLA ROAD, CRYPTOPSY, HYPOCRISY, GHOST

FLOP:
BLACK BREATH, PIG DESTROYER

REGRETS:
Avoir raté KRISIUN, LEPROUS, BAD RELIGION, HAEMORRHAGE, RIVERSIDE, CANDLEMASS, PALLBEARER, VOIVOD et DR LIVING DEAD mais le clonage humain n’est pas autorisé et j'ai 35 balais. Faudra également que je me fasse une date de CULT OF LUNA, j’ai vraiment merdé pour la peine.

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