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Aeon + Cannibal Corpse + Revocation

Live report

Aeon + Cannibal Corpse + Revocation Le 28 Octobre 2014 à Paris, France (Trabendo)
Malgré le nombre conséquent de concerts auxquels je me rends tous les ans, je n'avais vu qu'une seule fois CANNIBAL CORPSE. C'était à l'époque des No Mercy à la Locomotive. Autant dire que ça remonte! Il était donc hors de question que je manque une fois de plus les bouchers de Tampa, d'autant que l'affiche, pour une fois restreinte, rassemblait également REVOCATION, formation de death/thrash technique très en vue, et surtout AEON, combo suédois fort sympathique de death metal.

Et c'est donc avec les Scandinaves que la soirée commence dans un Trabendo déjà plutôt bien rempli. Ayant lu pas mal d'avis négatifs sur la prestation de AEON lors des précédentes dates françaises de la tournée, j'avais quelques doutes sur la capacité du groupe à me motiver après une énième longue journée de boulot. Le titre d'ouverture "Satanic Victory" les chassera vite. Gros son et grosse présence scénique (même si ça ne bouge pas beaucoup) avec un Tommy Dahlström en grande forme qui éructe ses paroles ultra clichées avec une vitesse et une puissance ahurissantes. Difficile aussi de résister à ses shrieks de psychopathe! Ça blaste la plupart du temps, ça groove aussi pas mal et on prend plein la gueule pendant une demi-heure jouissive durant laquelle le death metal entre un vieux CANNIBAL CORPSE qui suinte et la virulence blasphématoire de DEICIDE aura fait son effet. Et pour une fois, on entend bien les solos, même presque trop! Déjà mal au cou!

Setlist AEON:

Satanic Victory
Forgiveness Denied
Kill Them All
Aeons Black
Biblewhore
Still They Pray
Forever Nailed


À peine le temps de prendre un peu l'air sur la terrasse du Trabendo que REVOCATION envoie déjà la sauce. Retour rapide à l'intérieur pour s'apercevoir que la salle s'est encore davantage remplie. Tant mieux pour l'organisateur Cartel Concerts! Par contre, si j'avais bien aimé le show des Américains en première partie de Dying Fetus il y a deux ans, j'ai beaucoup moins accroché au set de ce soir. La faute à ce qui m'a semblé être une évolution plus core, plus moderne, de la part du quintette. Ça jumpe limite par moment! C'est dommage parce que le frontman David Davidson, tout sourire, assure bien son rôle. Mais sa voix hurlée typée hardcore m'insupporte. D'autant plus frustrant que, quand REVOCATION s'en donne les moyens et ne cède pas à la facilité, sa musique tient la route grâce à des passages plus mélodiques, fouillés et recherchés, malheureusement trop souvent gâchés par un riff bateau qui vient faire retomber le soufflé. Déception donc mais seulement pour ma part car les spectateurs ont eu l'air d'être à fond, s'adonnant aux pogos, headbangs et circle pits dans la joie et la bonne humeur. Tant mieux pour eux et le groupe. Moi j'attends, plus ou moins patiemment, la fin du gig et l'arrivée de CANNIBAL CORPSE.

Setlist REVOCATION:

The Hive
Teratogenesis
Deathless
Dismantle The Dictator
Fracked
Madness Opus
No Funeral


Arrivée qui se fera un peu attendre, le temps de préparer la batterie du sieur Paul Mazurkiewicz et de procéder aux derniers réglages. Puis les lumières s'éteignent enfin. Bim, "Staring Through The Eyes Of The Dead", enchaîné par "Fucked With A Knife" et "Stripped, Raped And Strangled"! Quel trio d'ouverture! Et quel son! Ça sent déjà le concert de la mort qui tue. Le public ne s'y trompe pas et pogotera tout au long des 80 minutes de set. Après ce début old-school, CANNIBAL CORPSE nous rappelle qu'il vient de sortir un nouvel album, A Skeletal Domain, que je n'ai pas encore eu l'occasion d'écouter. On marche là aussi par trois avec "Kill Or Become", "Sadistic Embodiment" et "Icepick Lobotomy" exécutés de main de maître. C'est qu'il m'a l'air pas mal du tout ce nouveau Canniboule! Les extraits s'insèrent en tout cas sans fausse note dans une setlist blindée de classiques. Niveau jeu de scène, ce n'est pas très mobile comme beaucoup de groupes de death metal, juste du headbang frénétique pour suivre le rythme soit enlevé (tchouka-tchouka, blastouille) soit bien gras en mid-tempo mais on reste quand même scotché par une telle maîtrise et une précision d'exécution hors pair. Les musiciens dégagent vraiment un putain de charisme, ce quelque chose en plus qui fait les grands. Malheureusement, d'où j'étais placé, je ne voyais pas très bien Alex Webster et n'est donc pas pu admirer son doigté légendaire. Je me rappelle que la première et unique fois où j'avais vu les Américains, je n'avais pas pu détacher mes yeux de cet extraterrestre! Ce soir, difficile de bien voir à cause de l'affluence. Il aurait fallu se placer sur les escaliers bondés tout autour du Trabendo, salle agencée en une sorte d'amphithéâtre désaxé. Mais la flemme. Et puis j'ai envie d'être au cœur de l'action pour savourer au mieux la démonstration qu'est en train de réaliser CANNIBAL CORPSE. Les vétérans ont toujours la pêche! Quand je vois George "Corpsegrinder" Fisher faire l'hélicoptère sur chaque partie blastouillée (oui Paul Mazurkiewicz ne blaste pas, il blastouille!), je me demande comment il peut tenir la cadence tous les soirs! Il faut dire que son cou absolument monstrueux doit être paré à tous les risques! Et puis ses tics nerveux, ça colle bien aux thèmes gores de tueurs en série et autres psychopathes! Seul reproche, j'ai trouvé qu'il avait pas mal perdu niveau chant. Moins puissant, moins guttural, même si l'ex-Monstrosity n'a jamais été le plus glaireux des growlers, décevant d'ailleurs beaucoup de fans à l'époque quand il a remplacé Barnes (en voyant l'épave qu'est devenu l'ancien frontman, on se dit que le combo a tout de même bien fait!). Ses shrieks me filent toujours des frissons par contre. Bref, grosse performance d'ensemble d'un grand CANNIBAL CORPSE qui a mis tout le monde d'accord. Et ce n'est pas une dernière partie orgasmique sur "I Cum Blood" (l'introduction de Corpsegrinder this is about shooting blood from your cock, ça me fera toujours marrer), "Disposal Of The Body" (mais quelle tuerie ce morceau expéditif!), "Make Them Suffer", "A Skull Full Of Maggots" puis la doublette finale "Hammer Smashed Face" (classique parmi les classiques) / "Devoured By Vermin" qui fera baisser l'enthousiasme de l'audience. Voilà une bien belle leçon de death metal que viennent de nous donner ces vétérans que j'espère revoir bien plus souvent!

Setlist CANNIBAL CORPSE:

Staring Through The Eyes Of The Dead
Fucked With A Knife
Stripped, Raped And Strangled
Kill Or Become
Sadistic Embodiment
Icepick Lobotomy
Scourge Of Iron
Demented Aggression
Evisceration Plague
Dormant Bodies Bursting
Addicted To Vaginal Skin
The Wretched Spawn
Pounded Into Dust
I Cum Blood
Disposal Of The Body
Make Them Suffer
A Skull Full Of Maggots
Hammer Smashed Face
Devoured By Vermin


Je ne savais pas trop comment CANNIBAL CORPSE se plaçait aujourd'hui en terme de prestations live. Pilotage automatique ou passion toujours intacte? Difficile de parler à leur place mais le show de ce soir m'a semblé éloquent. Les Américains ont démontré qu'il fallait encore compter sur eux et qu'ils avaient toujours la foi. Et si REVOCATION m'a déçu par sa tournure hardcorisante, AEON s'est montré à son avantage en première partie dans un style similaire aux Floridiens mais plus brutal et evil. Une bonne soirée en somme pour une rentrée qui continue d'enchaîner les belles dates! Et c'est pas fini comme dirait l'autre!

3 COMMENTAIRE(S)

Invité citer
KOLONEL
01/12/2014 20:06
Je confirme pour Cannibal, j'ai eu la chance d'interviewer Mazurkiewicz il y a 2 ans, ce mec est formidable, leur tour manager idem malgré ses 180 kilos; super intéressant, de vrais gosses qui garderont la foie jusqu'à la mort dixit l'intéressé.
Invité citer
Natacha34
14/11/2014 19:43
Ce concert était vraiment waouh: J'étais devant la scène! Juste en face des membres quoi. Revocation m'a déçu aussi, on entendait pas tellement sa voix alors que Aeon et Cannibal C. juste magique!
Thomas Johansson citer
Thomas Johansson
03/11/2014 10:29
Chanceux, t'as eu droit aux trois meilleurs morceaux du dernier Canniboule. Le reste est malheureusement bien fade.

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