chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
191 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Al-Kamar - 枯れた献花台 (Kareta Kenkadaï)

Chronique

Al-Kamar 枯れた献花台 (Kareta Kenkadaï)
Oldelaf nous a chanté la tristitude en nous expliquant que « c’est quand tu marches pieds nus sur un tout petit Lego », « c’est quand un copain t’appelle pour son déménagement », « c’est quand tu es choisi pour être gardien au handball »... Il aurait très bien pu ajouter « c’est quand tu chroniques un album Al-Kamar... ». Et surtout le dernier en date !

C’est déjà le troisième album en autant d’années de notre amateur de post-black shogazé et désespéré et ceux qui sont passés au travers peuvent aller lire la chro du précédent : Bôshitushita Kyôki no Mikazuki kara Seitanshita Tsukikage no Shôjo (The Style of Forgotten Vampires). Si ça vous fait chier, je vais vous refaire la scène : je regrettais que le Japonais n’ait pas poursuivi dans la lancée du premier sur lequel il avait trouvé un mélange ragoûtant pour certains mais original, soit un black metal torturé à la ENDLESS DISMAL MOAN mélangé à du post-black et surtout ponctué de voix féminines irréelles, inspiré des niaiseries musicales de son pays où les filles ont des voix si aigües qu’Annette de « Premiers Baisers » peut passer pour un baryton ! C’était dingue, mais tellement space qu’on pouvait accrocher. Mais voilà, le deuxième album était devenu plus sage car le rôle de la « diva » Miku Hatsune était amoindri et l’homme se mettait plus en valeur, prenant parfois une voix typée Visuel Key à la KAGERÔ. Ce qui avait déçu logiquement les quelques fans qui attendaient une suite plus logique.

Le troisième album pointe donc son nez, et soyez heureux, il s’agit d’un retour en arrière. Mais oups, fausse joie, car cette fois-ci les chants de gamine sont quasiment omniprésents et nous cassent aussi bien les oreilles que les couilles presque continuellement ! Il ne s’agit pourtant plus de la même vocaliste par contre, mais de diverses invitées, toutes aussi plus tête à claques (oui, dison plutôt « voix à claques »...) les unes que les autres. Dès le premier morceau c’est une certaine Mizutama qui monopolise le micro et chante à tue-tête ! Et quand je dis « à tue-tête », c’est vraiment à tuer le crâne ! Elle est lancée à 200 kilomètres heure et personne ne semble lui avoir conseillé de respirer de temps à autres. On a l’impression d’écouter Grand Corps Malade qui se serait pris une putain de ligne de coke, et qui aurait fait un bad trip au point de se vider une bouteille d’hélium avant de commencer à slamer en accéléré. Totalement irréel je vous dis ! Et en plus accompagné d’une musique psychédélique difficilement supportable, encore moins que celle de chez Flunch !

Les autres muses sur les titres suivants sont certes moins défoncées et plus raisonnable dans le débit de paroles, elles ne sont pas pour autant plus agréables à écouter. Les poils ne peuvent que se vu le niveau mondial de niaiserie de nos petits lapins roses. Du coup on est carrément heureux lorsque Ryuji reprend le micro et ne fait appel à elles ! C’est le cas sur deux titres seulement : « Suisen » et « Katsubo » sur lesquels ont souffle enfin ! Enfin les seules chanteuses capables de faire apprécier un album des Choristes ferment leurs mouilles ! Et alors on peut se rendre compte que la musique n’est pas mauvaise, classique certes pour du post-black et loin d’ALCEST, PETRYCHOR ou SLEEPING PEONIES, mais correcte et presque plaisante. Aucun doute donc, ce qui tue AL-KAMAR c’est l’abondance de voix de pisseuses attardées qui donnent l’impression d’écouter du black atteint du syndrome de Down. C’est très irritant, mais - voilà la contradiction - également attachant quelque part, comme Pascal Duquenne en interview. C’est l’un des mystères d’AL-KAMAR que de parvenir à nous attacher alors qu’on trouve cela immonde de chez immonde !

Il y a sûrement un public pour le style, mais j’imagine, et espère même, que 99% des personnes constituées normalement trouveront que c’est à chier. Le Japonais a joué sa carte à fond, trop, et en devient aussi pitoyable que son compatriote FAITH OF GESTALGT, celui qui se prend pour la réincarnation mutante de MUTIILATION et dont je vous parlerai un jour, quand le courage que j’ai eu pour écrire cette chronique frappera de nouveau à ma porte.

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

2 COMMENTAIRE(S)

Momos citer
Momos
18/07/2013 20:43
Bon bah, j'ai compris le message, j'écouterai le premier.
Cela dit, il est pas impossible qu'il me séduise aussi. Moqueur

von_yaourt a écrit : Je préfère Kal-Amar.
les japonaises aiment les tentacules
von_yaourt citer
von_yaourt
18/07/2013 17:05
Je préfère Kal-Amar.

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Al-Kamar
Black shoegaze
2013 - Autoproduction
notes
Chroniqueur : 4.5/10
Lecteurs :   -
Webzines :   -

plus d'infos sur
Al-Kamar
Al-Kamar
Black shoegaze - 2009 - Japon
  

tracklist
01.   Shakunage no Genei (Ghost of Rhododendron)
02.   Katsubo (Craving)
03.   Primula
04.   Liocorice
05.   Dakka
06.   Suisen (Narcissus)
07.   Anemone
08.   Rinne (Reincarnation)

Durée : 28:03

line up
parution
30 Avril 2013

Essayez plutôt
Malenuit
Malenuit
Incandescente (EP)

2019 - Antiq Records
  
Pyramids
Pyramids
A Northern Meadow

2015 - Profound Lore Records
  
Nature Morte
Nature Morte
Oddity

2023 - Frozen Records
  
Sleeping Peonies
Sleeping Peonies
Opal (EP)

2014 - Autoproduction
  

Forbidden
Twisted Into Form
Lire la chronique
Profane Burial
My Plateau
Lire la chronique
European Assault 2024
Diocletian + Hexekration Ri...
Lire le live report
Carnifex
Hell Chose Me
Lire la chronique
Vesperian Sorrow
Awaken the Greylight
Lire la chronique
Desecresy
Deserted Realms
Lire la chronique
Greybush
A Never Ending Search For J...
Lire la chronique
Korpituli
Pohjola
Lire la chronique
Keys To The Astral Gates And Mystic Doors
Keys To The Astral Gates An...
Lire la chronique
Stress Angel
Punished By Nemesis
Lire la chronique
European Tour - Spring 2024
Bell Witch + Thantifaxath
Lire le live report
Kawir
Kydoimos
Lire la chronique
BELL WITCH
Lire l'interview
Subterraen
In the Aftermath of Blight
Lire la chronique
Conifère
L'impôt Du Sang
Lire la chronique
Darkest Hour
Perpetual | Terminal
Lire la chronique
Mutilated By Zombies
Scenes From The Afterlife
Lire la chronique
Echoplain
In Bones
Lire la chronique
Aristarchos
Martyr of Star and Fire
Lire la chronique
Ritual Death
Ritual Death
Lire la chronique
Terravore
Spiral of Downfall
Lire la chronique
Apparition
Fear The Apparition
Lire la chronique
Diabolus In Musica - Exposition Philharmonie de Paris
Lire le dossier
Skeletal Remains
Fragments Of The Ageless
Lire la chronique
Carnifex
The Diseased And The Poisoned
Lire la chronique
Abigor
Taphonomia Aeternitatis
Lire la chronique
David Eugene Edwards
Hyacinth
Lire la chronique
Lemming Project
Extinction
Lire la chronique
Keys To The Astral Gates And Mystic Doors
Keys To The Astral Gates An...
Lire la chronique
Dödsrit
Nocturnal Will
Lire la chronique