chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
115 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Savage Master - Mask Of The Devil

Chronique

Savage Master Mask Of The Devil
Savage Grace, Nasty Savage, Savage Death, Savage Messiah, Savage Annihilation et même Savage tout court. Les sauvages sont légions dans le metal. Savage Master vient en grossir les rangs avec son premier album Mask Of The Devil sorti à Halloween sur Skol Records, label polonais de Bart Gabriel, le chanceux mari de Marta de Crystal Viper qui s'est déjà occupé d'artistes underground canons comme Jack Starr's Burning Starr, S.A. Slayer, Robespierre et Titan Force et qui prévoit une réédition du premier full-length de Sad Iron ou encore une compilation de Quartz. C'est qu'il n'a pas bon goût qu'en matière de femmes le Bart! Et en parlant de femmes, sachez que les Américains de Savage Master sont justement menés par une frontwoman. D'une main de fer semble-t-il à en juger par les photos promotionnelles montrant une Stacey Savage sensuelle et dominatrice tout de cuir vêtue aux côtés de ses musiciens cagoulés esclaves. Car chez Savage Master, on est loin du metal à chanteuse popularisé par les Nightwish, Epica, After Forever, j'en passe et des pires. On s'en doute de toute façon rien qu'en voyant la tenue de Stacey, qui fait immanquablement penser à celle de Betsy Weiss sur la pochette de Be My Slave de Bitch. Le nom et le logo du groupe ainsi que la pochette satanique horrifique reflétant les thématiques du combo signée Chris Moyen (dont je préfère toutefois les œuvres en noir et blanc) sont d'autres indices confirmant que l'on n'a pas affaire à du metal propret d'opéra.

Savage Master, c'est en effet tout l'inverse! Continuons avec la sexy chanteuse Stacey quand l'on découvre ses excellents vocaux âpres, crus et punky, bien loin de ce que l'on peut imaginer quand une femme tient le micro et qui contribuent pour une grande part, en ce qui me concerne, à la réussite de ce fort sympathique Mask Of The Devil. Le genre de femmes destroy à la Wendy O' Williams avec une forte personnalité. Un gros côté Tim Baker de Cirith Ungol également dans l'intonation et les dynamiques vocales. Il s'agit toutefois d'un chant à double-tranchant car bien particulier. En gros, on adore ou on déteste. Personnellement, j'ai vite choisi mon camp tant Stacey permet à Savage Master de se démarquer de la cohue de groupes tapant dans le revival heavy metal.

Parlons en, tiens, de la musique. Savage Master s'inscrit donc dans cette mouvance qui reprend les codes de la pionnière et influente NWOBHM en modernisant et américanisant légèrement le tout. Et le résultat se fait très convaincant à défaut d'être original. Voilà du bon vieux heavy metal burné (riffing costaud sans envolées mélodiques ou lyriques, chant agressif, paroles satanico-horrifiques) et à l'arrache (production analogue naturelle, spontanéité, chant pas toujours juste), simple (structures linéaires aux riffs peu complexes) et efficace (huit morceaux courts sans détours pour un album de moins de trente minutes), groovy (bonnes dynamiques, basse bien présente sur certains passages comme sur le break du très bon "The Ripper In Black") et headbangant (plein de mid-tempos pour travailler les cervicales), catchy (mémorabilité des mélodies et des refrains, en particulier celui de "Mask Of The Devil" ou "Marry The Wolf") et entraînant (quelques accélérations, notamment ce jouissif "Death Rides The Highway" expéditif en clôture). Hormis le chant, ce sont bien les riffs old-school qui font la différence. Très classiques, empruntant tout ou presque à la vieille scène anglaise, on retrouve ce feeling glorieux proche des morceaux mid-tempos du Kill 'Em All de Metallica qui avaient les mêmes influences (Holocaust, Diamond Head...). Autre atout, si le combo de Louisville, Kentucky brille par la simplicité de ses compositions, il sait aussi les arranger avec quelques leads et solos tout aussi simples mais qui font mouche à chaque fois.

Belle découverte que Savage Master, groupe sorti de nulle part qui signe là avec sa toute première œuvre un album qui a tout pour plaire aux amateurs de heavy metal viril à l'ancienne centré sur les riffs. Des riffs simples et efficaces qui se posent comme le gros point fort de ce Mask Of The Devil avec le chant original de Stacey Savage qui ne manquera pas, lui, de diviser. Moi j'adore et même si le groupe n'a rien inventé, il s'y prend mieux que la plupart. En espérant voir les Américains traverser l'Atlantique l'année prochaine pour quelques dates histoire de voir si le rendu en live se montre aussi convaincant que sur galette.

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

1 COMMENTAIRE(S)

Serpent7 citer
Serpent7
29/12/2014 18:13
Sa façon de chanter me rappelle parfois les chanteuses de death rock burné comme fangs on fur-catholic spit ect... et c'est ce qui donne une grosse patate aux morceaux...

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Savage Master
Heavy Metal
2014 - Skol Records
notes
Chroniqueur : 8/10
Lecteurs :   -
Webzines : (5)  7.19/10

plus d'infos sur
Savage Master
Savage Master
Heavy Metal - 2013 - Etats-Unis
  

tracklist
01.   Blood On The Rose
02.   The Mystifying Oracle
03.   Mask Of The Devil
04.   The Ripper In Black
05.   Kill Without Warning
06.   Marry The Wolf
07.   Altar Of Lust
08.   Death Rides The Highway

Durée : 2'23

line up
parution
31 Octobre 2014

voir aussi
Savage Master
Savage Master
Creature Of The Flames (EP)

2017 - Skol Records
  
Savage Master
Savage Master
Myth, Magic and Steel

2019 - Shadow Kingdom Records
  

Essayez aussi
Screamer
Screamer
Hell Machine

2017 - High Roller Records
  
Haunt
Haunt
Burst Into Flame

2018 - Shadow Kingdom Records
  
Satan
Satan
Life Sentence

2013 - Listenable Records
  
Chevalier
Chevalier
Destiny Calls

2019 - Gates Of Hell Records
  
Eternal Champion
Eternal Champion
Ravening Iron

2020 - No Remorse Records
  

Teitanblood
Seven Chalices
Lire la chronique
Blood Red Throne
Nonagon
Lire la chronique
Severoth
By the Way of Light (Шляхом...
Lire la chronique
Mathilde
32 décembre
Lire la chronique
The Focus of a Valediction European Tour 2024
Cryptosis + Cynic + Obscura
Lire le live report
Fleshwater
We're Not Here To Be Loved
Lire la chronique
Houwitser
Sentinel Beast
Lire la chronique
Chapel Of Disease
Echoes Of Light
Lire la chronique
No Mercy
Widespread Bloodshed... Lov...
Lire la chronique
A Somber Funeral
Summertime Sorrow
Lire la chronique
Purulency
Transcendent Unveiling Of D...
Lire la chronique
Panzerchrist
All Witches Shall Burn (EP)
Lire la chronique
Nuclear Eric 50th anniversary show
Blackened + Funeral Desekra...
Lire le live report
Ost
Œuvres Mortes (Démo)
Lire la chronique
Benighted
Ekbom
Lire la chronique
Yattering
Genocide
Lire la chronique
Cave In
Creative Eclipses (EP)
Lire la chronique
Exocrine
Legend
Lire la chronique
Yawning Man
Long Walk Of The Navajo
Lire la chronique
Rivers Like Veins
Architektura przemijania
Lire la chronique
Råtten
La Longue Marche
Lire la chronique
Vircolac
Veneration
Lire la chronique
Dwarrowdelf
The Fallen Leaves
Lire la chronique
Purulent Remains
Fermented Death (EP)
Lire la chronique
Griffon
De Republica
Lire la chronique
Anthropovore
Parthénogenèse
Lire la chronique
Bleak Sanctuary
The Dark Night of the Soul
Lire la chronique
Drunemeton
Tir nan Og
Lire la chronique
Resistance
Cyclic Terror (EP)
Lire la chronique
One Day In Pain
In Pain We Trust
Lire la chronique