chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
200 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Savage Master - Mask Of The Devil

Chronique

Savage Master Mask Of The Devil
Savage Grace, Nasty Savage, Savage Death, Savage Messiah, Savage Annihilation et même Savage tout court. Les sauvages sont légions dans le metal. Savage Master vient en grossir les rangs avec son premier album Mask Of The Devil sorti à Halloween sur Skol Records, label polonais de Bart Gabriel, le chanceux mari de Marta de Crystal Viper qui s'est déjà occupé d'artistes underground canons comme Jack Starr's Burning Starr, S.A. Slayer, Robespierre et Titan Force et qui prévoit une réédition du premier full-length de Sad Iron ou encore une compilation de Quartz. C'est qu'il n'a pas bon goût qu'en matière de femmes le Bart! Et en parlant de femmes, sachez que les Américains de Savage Master sont justement menés par une frontwoman. D'une main de fer semble-t-il à en juger par les photos promotionnelles montrant une Stacey Savage sensuelle et dominatrice tout de cuir vêtue aux côtés de ses musiciens cagoulés esclaves. Car chez Savage Master, on est loin du metal à chanteuse popularisé par les Nightwish, Epica, After Forever, j'en passe et des pires. On s'en doute de toute façon rien qu'en voyant la tenue de Stacey, qui fait immanquablement penser à celle de Betsy Weiss sur la pochette de Be My Slave de Bitch. Le nom et le logo du groupe ainsi que la pochette satanique horrifique reflétant les thématiques du combo signée Chris Moyen (dont je préfère toutefois les œuvres en noir et blanc) sont d'autres indices confirmant que l'on n'a pas affaire à du metal propret d'opéra.

Savage Master, c'est en effet tout l'inverse! Continuons avec la sexy chanteuse Stacey quand l'on découvre ses excellents vocaux âpres, crus et punky, bien loin de ce que l'on peut imaginer quand une femme tient le micro et qui contribuent pour une grande part, en ce qui me concerne, à la réussite de ce fort sympathique Mask Of The Devil. Le genre de femmes destroy à la Wendy O' Williams avec une forte personnalité. Un gros côté Tim Baker de Cirith Ungol également dans l'intonation et les dynamiques vocales. Il s'agit toutefois d'un chant à double-tranchant car bien particulier. En gros, on adore ou on déteste. Personnellement, j'ai vite choisi mon camp tant Stacey permet à Savage Master de se démarquer de la cohue de groupes tapant dans le revival heavy metal.

Parlons en, tiens, de la musique. Savage Master s'inscrit donc dans cette mouvance qui reprend les codes de la pionnière et influente NWOBHM en modernisant et américanisant légèrement le tout. Et le résultat se fait très convaincant à défaut d'être original. Voilà du bon vieux heavy metal burné (riffing costaud sans envolées mélodiques ou lyriques, chant agressif, paroles satanico-horrifiques) et à l'arrache (production analogue naturelle, spontanéité, chant pas toujours juste), simple (structures linéaires aux riffs peu complexes) et efficace (huit morceaux courts sans détours pour un album de moins de trente minutes), groovy (bonnes dynamiques, basse bien présente sur certains passages comme sur le break du très bon "The Ripper In Black") et headbangant (plein de mid-tempos pour travailler les cervicales), catchy (mémorabilité des mélodies et des refrains, en particulier celui de "Mask Of The Devil" ou "Marry The Wolf") et entraînant (quelques accélérations, notamment ce jouissif "Death Rides The Highway" expéditif en clôture). Hormis le chant, ce sont bien les riffs old-school qui font la différence. Très classiques, empruntant tout ou presque à la vieille scène anglaise, on retrouve ce feeling glorieux proche des morceaux mid-tempos du Kill 'Em All de Metallica qui avaient les mêmes influences (Holocaust, Diamond Head...). Autre atout, si le combo de Louisville, Kentucky brille par la simplicité de ses compositions, il sait aussi les arranger avec quelques leads et solos tout aussi simples mais qui font mouche à chaque fois.

Belle découverte que Savage Master, groupe sorti de nulle part qui signe là avec sa toute première œuvre un album qui a tout pour plaire aux amateurs de heavy metal viril à l'ancienne centré sur les riffs. Des riffs simples et efficaces qui se posent comme le gros point fort de ce Mask Of The Devil avec le chant original de Stacey Savage qui ne manquera pas, lui, de diviser. Moi j'adore et même si le groupe n'a rien inventé, il s'y prend mieux que la plupart. En espérant voir les Américains traverser l'Atlantique l'année prochaine pour quelques dates histoire de voir si le rendu en live se montre aussi convaincant que sur galette.

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

1 COMMENTAIRE(S)

Serpent7 citer
Serpent7
29/12/2014 18:13
Sa façon de chanter me rappelle parfois les chanteuses de death rock burné comme fangs on fur-catholic spit ect... et c'est ce qui donne une grosse patate aux morceaux...

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Savage Master
Heavy Metal
2014 - Skol Records
notes
Chroniqueur : 8/10
Lecteurs :   -
Webzines : (5)  7.19/10

plus d'infos sur
Savage Master
Savage Master
Heavy Metal - 2013 - Etats-Unis
  

tracklist
01.   Blood On The Rose
02.   The Mystifying Oracle
03.   Mask Of The Devil
04.   The Ripper In Black
05.   Kill Without Warning
06.   Marry The Wolf
07.   Altar Of Lust
08.   Death Rides The Highway

Durée : 2'23

line up
parution
31 Octobre 2014

voir aussi
Savage Master
Savage Master
Myth, Magic and Steel

2019 - Shadow Kingdom Records
  
Savage Master
Savage Master
Creature Of The Flames (EP)

2017 - Skol Records
  

Essayez aussi
Judas Priest
Judas Priest
Angel Of Retribution

2005 - Sony Music
  
Satan
Satan
Trail Of Fire: Live in North America (Live)

2014 - Listenable Records
  
Traveler
Traveler
Traveler

2019 - Gates Of Hell Records
  
Tentation
Tentation
Tentation (EP)

2015 - Impious Desecration Records / Infernö Records
  
Blaze Bayley
Blaze Bayley
The Man Who Would Not Die

2008 - Blaze Bayley Recordings
  

Forbidden
Twisted Into Form
Lire la chronique
Profane Burial
My Plateau
Lire la chronique
European Assault 2024
Diocletian + Hexekration Ri...
Lire le live report
Carnifex
Hell Chose Me
Lire la chronique
Vesperian Sorrow
Awaken the Greylight
Lire la chronique
Desecresy
Deserted Realms
Lire la chronique
Greybush
A Never Ending Search For J...
Lire la chronique
Korpituli
Pohjola
Lire la chronique
Keys To The Astral Gates And Mystic Doors
Keys To The Astral Gates An...
Lire la chronique
Stress Angel
Punished By Nemesis
Lire la chronique
European Tour - Spring 2024
Bell Witch + Thantifaxath
Lire le live report
Kawir
Kydoimos
Lire la chronique
BELL WITCH
Lire l'interview
Subterraen
In the Aftermath of Blight
Lire la chronique
Conifère
L'impôt Du Sang
Lire la chronique
Darkest Hour
Perpetual | Terminal
Lire la chronique
Mutilated By Zombies
Scenes From The Afterlife
Lire la chronique
Echoplain
In Bones
Lire la chronique
Aristarchos
Martyr of Star and Fire
Lire la chronique
Ritual Death
Ritual Death
Lire la chronique
Terravore
Spiral of Downfall
Lire la chronique
Apparition
Fear The Apparition
Lire la chronique
Diabolus In Musica - Exposition Philharmonie de Paris
Lire le dossier
Skeletal Remains
Fragments Of The Ageless
Lire la chronique
Carnifex
The Diseased And The Poisoned
Lire la chronique
Abigor
Taphonomia Aeternitatis
Lire la chronique
David Eugene Edwards
Hyacinth
Lire la chronique
Lemming Project
Extinction
Lire la chronique
Keys To The Astral Gates And Mystic Doors
Keys To The Astral Gates An...
Lire la chronique
Dödsrit
Nocturnal Will
Lire la chronique