chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
200 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Hundredth - Rare

Chronique

Hundredth Rare
J'ai eu un peu les boules, je l'avoue, quand Hundredth a sorti un single complètement popisant, à se demander si on avait le même groupe entre les esgourdes. Les gaillards expliquent ça en disant que plus personne dans l'équipe n'écoute de hardcore depuis longtemps, et qu'ils ne voulaient pas continuer à écrire une musique qui ne leur tenait plus à coeur. Ah. Pourtant la motivation, ils l'avaient encore sur Free, petite pétite de hardcore mélo pleine de pêche tout en en ayant gros sur la patate. Mais passons.

Les gros riffs, c'est fini, le palm mute et les cris gonflés à bloc aussi (purée, elle va me manquer, cette voix...), place à un shoegaze très pop et dreamy qui joue cependant toujours avec les mêmes émotions que les albums précédents. Les guitares sont flottantes, distordues mais reverbées à souhait, la basse bien ronde soutient l'édifice, seule la batterie reste fidèle à elle-même, toujours très massive et percutante. C'est évidemment la voix qui subit la plus grosse modification. Chadwick Johnson a dit bye-bye à son hurlement bien rauque et mastoc, et chante maintenant à mi-voix, d'un timbre clair et mélodique qui tient bien plus de la pop indé que du hardcore. Sur le papier, pas grand-chose pour me convaincre. Et pourtant...

Et pourtant, la sauce prend. Avec ses couches de guitares à arpèges et ses nappes de chant mélo utilisé quasiment comme un instrument, Hundredth nous sert une ambiance aux petits oignons qui n'a pas grand-chose de neuf mais qui fonctionne. Entre des titres pêchus et lumineux comme 'Neurotic' ou 'Youth', quasiment dansants comme 'Chandelier', ou même franchement new wave comme 'White Squall' et 'Departure' qui rappellent les heures errantes de The Cure, on se prend au jeu et on se laisse entraîner, comme si cette phase contemplative succédait aux temps sombres du hardcore agressif. Seule 'Disarray' se détache du lot, plus speed et sur les nerfs que le reste. Une démarche et une musique qui rappellent assez Coliseum avec la sortie de Anxiety's Kiss.
Le principal reproche à faire à Rare est son uniformité. Si les mélodies sont différentes, la rythmique et la recette instrumentale restent toujours les mêmes, et on finit par décrocher par moments. Ce problème, couplé à une production soignée mais un poil trop dense et compressée, donne un peu l'impression d'avoir affaire à une seule piste de quarante-cinq minutes plutôt qu'à douze chansons distinctes.

Hundredth prend tout de même un virage à quatre-vingt-dix degrés assez réussi, bien qu'un peu monotone. Je regretterai leur hardcore enragé, qui m'avait mis la pâtée en concert avec une énergie in-your-face jouissive. Mais quitte à se mettre à écouter de la pop, Rare est plutôt sympathique.

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

1 COMMENTAIRE(S)

Krokodil citer
Krokodil
21/06/2017 13:43
note: 7.5/10
Je pense préférer les anciens, surtout Let Go, avec lequel je les ai découvert... Mais je dois dire que j'aime quand même assez ce nouvel album. Plus shoegaze que choupinougayze, quoi. (Bon, le batteur fait 99% du taf et ces breaks (combo double-pédale/caisse claire qui mitraille) conservent totalement l'essence hardcore à la base du truc). Du coup ça me fait pas mal penser à des groupes comme Whirr, Weekend ou encore Nothing, en un peu plus ... molosse ? Sportif ?


AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Hundredth
Post-hardcore / shoegaze / dreamy pop
2017 - Hopeless Records
notes
Chroniqueur : 6.5/10
Lecteurs : (1)  7.5/10
Webzines : (3)  7.56/10

plus d'infos sur
Hundredth
Hundredth
Post-hardcore / shoegaze / dreamy pop - 2007 - Etats-Unis
  

vidéos
Neurotic
Neurotic
Hundredth

Extrait de "Rare"
  

tracklist
01.   Vertigo  (03:27)
02.   Neurotic  (03:31)
03.   White Squall  (03:43)
04.   Hole  (03:52)
05.   Suffer  (03:49)
06.   Disarray  (03:35)
07.   Down  (04:06)
08.   Grey  (02:59)
09.   Shy Vein  (03:41)
10.   Chandelier  (03:39)
11.   Youth  (03:29)
12.   Departure  (05:18)

Durée : 00:45:08

parution
16 Juin 2017

Forbidden
Twisted Into Form
Lire la chronique
Profane Burial
My Plateau
Lire la chronique
European Assault 2024
Diocletian + Hexekration Ri...
Lire le live report
Carnifex
Hell Chose Me
Lire la chronique
Vesperian Sorrow
Awaken the Greylight
Lire la chronique
Desecresy
Deserted Realms
Lire la chronique
Greybush
A Never Ending Search For J...
Lire la chronique
Korpituli
Pohjola
Lire la chronique
Keys To The Astral Gates And Mystic Doors
Keys To The Astral Gates An...
Lire la chronique
Stress Angel
Punished By Nemesis
Lire la chronique
European Tour - Spring 2024
Bell Witch + Thantifaxath
Lire le live report
Kawir
Kydoimos
Lire la chronique
BELL WITCH
Lire l'interview
Subterraen
In the Aftermath of Blight
Lire la chronique
Conifère
L'impôt Du Sang
Lire la chronique
Darkest Hour
Perpetual | Terminal
Lire la chronique
Mutilated By Zombies
Scenes From The Afterlife
Lire la chronique
Echoplain
In Bones
Lire la chronique
Aristarchos
Martyr of Star and Fire
Lire la chronique
Ritual Death
Ritual Death
Lire la chronique
Terravore
Spiral of Downfall
Lire la chronique
Apparition
Fear The Apparition
Lire la chronique
Diabolus In Musica - Exposition Philharmonie de Paris
Lire le dossier
Skeletal Remains
Fragments Of The Ageless
Lire la chronique
Carnifex
The Diseased And The Poisoned
Lire la chronique
Abigor
Taphonomia Aeternitatis
Lire la chronique
David Eugene Edwards
Hyacinth
Lire la chronique
Lemming Project
Extinction
Lire la chronique
Keys To The Astral Gates And Mystic Doors
Keys To The Astral Gates An...
Lire la chronique
Dödsrit
Nocturnal Will
Lire la chronique