Il était un jour
NASHEIM, un groupe suédois qui était parvenu mystérieusement en 2007 à voir un de ses titres paraître sur un split avec un groupe alors déjà reconnu :
ANGANTYR.
Bien entendu, cela avait mis les projecteurs sur cette formation et le long morceau unique de 25 minutes avait bien intrigué, titillé les amateurs de travail bien ficelé. Déjà certaines tendances s'y trouvaient mélangées et le rythme ne cessait d'y évoluer, alternant coups dans l'estomac et caresses sur la joue. Beaucoup d'entre nous avaient alors gardé le nom de la formation dans un coin de leur tête et attendaient qu'elles leur propose d'autres petites perles. Mais NASHEIM ne s'était pas remis très vite au travail et profitait d’un repos mérité dans notre monde si laid.
7 ans ont passé sans que le moindre petit morceau ne voit le jour, mais ça y est, l'attente est enfin récompensée.
NASHEIM revient, mais avec un seul survivant, Erik Grahn qui s'occupe ainsi de tout désormais.
L’homme qui n’avait que 20 ans lors du split cité plus haut a-t-il mis autant de temps pour se manifester parce qu'il avait des problèmes d'inspiration ? Possible, mais voilà qu'un beau matin il a eu la révélation, celle qui allait le relancer :
Ce n’était pas compliqué, il lui suffisait de faire un mix de tout ce qui faisait la scène depuis qu’il l’avait mis de côté ! Il lui suffit quelques instants pour se rappeler des tendances et des groupes qui les représentaient le mieux.
Oui, l’idée était bonne,. Au lieu de reproduire l’un ou l’autre de ces groupes, il fallait en proposer un mix. Commencer un titre dans un genre, le poursuivre par un autre et le finir par le dernier. En changeant l'ordre sur les autres morceaux ! Un mélange imparable !
Et c'est ainsi que 4 titres sont nés de ces fusions. Solens Vemod et 48 minutes au mariage heureux. Les ambiances et influences sont bien maîtrisées et ne dépassent pas la barrière du mièvre ou du pleureur que certains copieurs ont trop franchi. L'album met en avant des images contemplatives et dynamiques. L'effet est garanti et c'est vrai que l'on se sent souvent en extase.
Les riffs à la
DRUDKH, les passages planants style
WOLVES IN THE THRONE ROOM, les vocaux écorchés à la
SHINING marchent mais il ne faut pas rêver trop profondément, ce n'est pas un simple mélange qui crée une originalité. Et comme il y a en plus certaines longueurs, prévisibles puisque la durée moyenne frôle les 12 minutes, la musique de
NASHEIM laisse tout de même un petit goût amer. On sent que c'est améliorable et qu'il y a moyen de prendre plus au coeur. L'essai n'est donc pas transformé, mais tout de même proche de la ligne.
3 COMMENTAIRE(S)
23/02/2014 03:25
22/02/2014 19:53
22/02/2014 19:47
Il y a beaucoup de couleurs, ceci dit.