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Sick of It All + Rise Against + Waterdown

Live report

Sick of It All + Rise Against + Waterdown Le 30 Avril 2002 à Savigny-le-Temple , France (L'Empreinte)
Bon Sick of it all, on ne les présentent plus, ca fait 20 ans qu'ils existent et ils sont toujours autant indestructibles. Leur passage en banlieue Parisienne était l'occasion de voir si la légende résistait à l'épreuve de la scéne, et le fait est que nous n'avons pas été déçus...

Pourtant, Waterdown,le premier groupe est plus que moyen. C'est même carrément de plus en plus pourri au fur et à mesure que les chansons défilent. Une espèce d'émocore commercial et plat avec deux chanteurs, dont l'un crie et l'autre gazouille. Outre le manque de personnalité et de charisme du groupe et le look stéréotypé et aseptisé qu'ils adoptent, il faut bien avouer que les compos sont lourdes, sans originalités et que le chanteur "hurleur" aurait mieux fait de tenter un C.A.P coiffure histoire de pas nous brouter le minou avec sa voix de merde ! Quand à l'autre, ben c'est simple il a une belle voix mais les mélodies genre rock fm qu'il nous sert sont à vomir de niaiserie. Bon je m’arrête là, je pense que vous avez saisis mon opinions sur la prestation de ce groupe allemand, pourtant encensé par la presse musicale française (rocksound...) parions que leur signature sur Victory n'y est pas pour rien...un groupe pas méchant, mais sans intérêt.

Ensuite viennent nos amis de RISE AGAINST qui ont par contre tout déchirés! Un hardcore mélodique rapide et parfois assez brutal, qui ressemble par moment à du Sick of it all en plus speed. Un groupe qui se donne à fond avec une sacrée patate, un chanteur qui assure, et même si c'est un peu limité techniquement (bon c'est du punk, pas un concert de brutal death ! ) c'est carrément dansant et efficace. Les mélodies sont tout sauf idiotes, et les morceaux qui paraissaient gentillets sur l'album deviennent vraiment vénér. En fait c'est marrant parce que les même rocksound dont je parle plus haut ont détruit ce cd le qualifiant d’énième groupe de hxc mélodique style fat wreck chords,alors que n'importe quel abruti se rendrait vite compte qu'il n'y a rien à voir entre Rise against et les sempiternels lagwagon, no use for a name et autres strung out...écoutent-ils vraiment leurs cd? enfin...toujours est il qu'il s'agit d'un très bon concert qui a parfaitement chauffé le public pour la venue des maîtres...

Tiens, le public, je n'en ai pas encore parlé du public...bah imaginez que lorsque le groupe s'est pointé vous vous soyez retrouvés en plein milieu d'une horde de masses tatoués et torses nus surexcités et parfaitement rompus à toutes les techniques du KDS. C'est exactement ce qui s'est passé, le pit était rempli d'énormes brutes qui feraient passer les death métalleux pour des enfants de choeurs (et pourtant les death métalleux...) et la scène aussi...(mention spéciale au fameux Wagner xxx philippe, autoproclamé "non-violent" avec qui je ne chercherait jamais la merde, qui marche sur la tète des gens au lieu de slammer, d'ailleurs, si cette review pouvait rester anonyme...).Du coté du groupe, on voit vite qu'il s'agit des Slayer du hxc tant ils arrivent à être à la fois professionnels et ultra spontanés. Le rouleau compresseur écrase de toute façon tout sur son passage. Une précision ahurissante, un charisme à faire pâlir phil anselmo et une puissance, mais une puissance...Tous les styles de morceaux sont plus ou moins passés en revue, :des chansons oi ("america") au pur new york hxc, en passant par des titres plus rapides. On a droit au désormais classique "call to arms" et à la fameuse partie de rugby entre un public séparé en deux. Le beugleur en chef fait quelques plaisanteries sur le nombre trés restreint de filles dans la salle, lesquelles filles seront ovationnée, et le temps d'un rappel c'est déjà fini. Mais on ne regrette pas le prix de la place tellement ce concert fait oublier leur prestation ratée de l'élysée montmartre. Seul regret, on aurait aimés avoir droit à un petit "if the kids are united" fédérateur qui aurait bouclé la soirée dans une joyeuse apothéose !

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