Sacrimonia - Anthems of Eclipse
Chronique
Sacrimonia Anthems of Eclipse
Le groupe polonais SACRIMONIA va vous faire remonter dans le temps. C’est un groupe de black symphonique qui semble effectivement directement sorti d’une capsule enfouie entre 1997 et 2002. Enfin, j’aurais plutôt tendance à dire 2002 que 1997 parce que les groupes qui me sont venus à l’esprit ne sont pas les plus efficaces ou les plus cultes, mais toute la ribambelle de copies qui n’arrivaient pas à les égaler. Ces ersatz se ressemblaient tous les uns et les autres, et même si pris isolément ils pouvaient être appréciables, c’est bien le côté redondant et presque « opportuniste » qui leur était reproché.
Ce sera par contre difficile en 2022 de dire que SACRIMONIA est opportuniste, parce qu’il faut justement être sacrément motivé et sûr de soi pour penser sortir un album de black symphonique aussi basique à notre époque. Mais ils ont bien fait, et j’avoue que l’effet nostalgique a marché sur moi. C’est un black metal symphonique qui n’est pas trop sophistiqué en plus. On y trouve des morceaux très classiques de black, sur lesquels des nappes de clavier, du piano mais aussi des riffs parfois typés heavy viennent se greffer. Pas de choeurs féminins par contre, même si une femme, il y en a bien une dans la formation. Elle a même un rôle très important puisque c’est... la chanteuse ! Mais très peu s’en rendront compte en l’écoutant hurler puisque le timbre de Lasaira est très grave, proche de ceux des démones de MALEVOLENTIA ou de DARKENED NOCTURN SLAUGHTERCULT. Elle pousse de sacrés cris qui tendent parfois jusqu’au strident. Un bon point pour cette formation ! Les musiciens sont quant à eux Jakub (guitare / basse) et Mariusz (guitare), épaulés de deux guests. Kamil Morte de DOOMSDAY est à la batterie, et c’est surtout le claviériste qui se remarque puisqu’il s’agit d’un des vétérans du black sympho polonais : Flumen du vieux ASGAARD.
Une autre femme est à citer par contre pour parler de l’équipe qui a crée ce premier album de SACRIMONIA, et c’est Dorota Bujak, une artiste à qui l’on doit cette pochette... Je salue l’originalité, je respecte le travail, mais je ne peux pas vraiment dire qu’il me plaît... Ah, mais au moins c’est raccord avec la musique dans un certain sens puisque c’est aussi ce que je ressens en écoutant les 8 compositions. Je sens la passion, je comprends la démarche, j’ai donc même un petit plaisir nostalgique, mais par contre rien ne m’a donné envie de replonger dans les 41 minutes à nouveau. Bon... Pour la chronique je l’ai évidemment remis plusieurs fois, mais en tant que simple auditeur j’aurais sans aucun doute écouté deux fois maximum. Je souhaite tout de même aux Polonais de trouver son public, et avant ça de trouver un label, ce premier essai étant une autoproduction...
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